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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 22:18
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Carroll Baker

Née le 28 mai 1931 à Johnstown en Pennsylvanie, cette bombe anatomique rencontra rapidement la gloire grâce à deux rôles primordiaux dans sa longue carrière cinématographique : celui de « Baby Doll » dans le film éponyme d’Elia Kazan et celui de « Jean Harlow » dans le film de Gordon Douglas où elle interprétait avec brio la plus célèbre blonde platine des années 30. 
CARROLL-BAKER-BABY-DOLL.jpg carroll-baker-harlow.jpg
Lorsque sa carrière américaine commença à décliner, au fur et a mesure qu’elle approchait de la quarantaine, Carroll eut la brillante idée de franchir l’atlantique et de venir (beaucoup) tourner en Europe, principalement en Espagne et en Italie. Elle s’illustra dans pas moins de 8 giallis, c’est à dire un peu plus que les reines incontestées du genre, comme Edwige Fenech ou Barbara Bouchet.Il faut dire que les réalisateurs de giallis trouvèrent en elle la victime idéale, puisque dans tous ces films, la pauvre Carroll n'arrète pas d'être kidnappée, battue, étranglée, égorgée que ce soit par ses partenaires masculins avec qui elle entretient des rapports parfois houleux ou ses partenaires féminines avec qui elle se laisse souvent aller à des aventures un rien saphiques... Ainsi, dans son premier giallo, tourné en 1968, « Il Dolce corpo di Deborah », elle est le pion central d’un étrange ménage à trois ou la victime n’est peut-être pas forcément celle que l’on croit. 
dolce-copo-di-deborah-36.jpgdolce-copo-di-deborah-24.jpg
Dans le giallo suivant, « Orgasmo », elle est victime de la folie de Lou Castel qui d’amant se transforme vite en bourreau et qui n'hésite pas à l'attacher aux barreaux du lit (Mmmmm....!!!!!) avant de lui réserver un sort plus funeste!. 
FolleEnvie1Grd.jpg orgasmo-1.jpg
Le giallo suivant, « Così dolce... così perversa» est présenté par la critique comme un
enivrant cocktail de saphisme et de misogynie, ou Carroll Baker, décidément la reine du ménage à trois, montre une fois de plus ses charmes naturels sans ambiguïté.. 
cosi-dolce-cosi-pervesa--11.jpg cosi-dolce-cosi-pervesa--16.jpg
En 1970, dans « Paranoia », elle incarne Helen, une ancienne championne de courses automobiles, qui renoue avec son ex-mari dans le but de tuer sa nouvelle épouse. Un époux incarné par un Jean Sorel particulièrement retors.... 
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Dans le giallo Italiano ibérique «La 
Última señora Anderson », elle se marie avec le fameux senior Anderson, qui a déjà 3 cadavres d’épouses au fond de sa piscine… dont celui de sa soeur!
uktima-senora-anderson-01.jpg ultma-senora-anderson-2.jpg
L'age n'ayant pas (du moins pas encore) de prise sur elle, elle n’hésite pas à porter des jupes encore plus mini que celles qui sont à la mode dans « Il Diavolo a sette facce », ce qui explique peut être pourquoi elle n’arrête pas de se faire agresser pendant tout le film. 
diavolohasettefaccebis1.jpg
Fatiguée du rôle d’éternelle victime, le temps d’un film elle devient bourreau et dans
Il Coltello di ghiaccio » en 1972, c’est elle qui tranche carrément la gorge de la pauvre Ida Galli, alias Evelyn Stewart, qui, à l’instar du spectateur, ne comprend rien à ce qui lui arrive. 
coltello-di-ghiaccio-8.jpgcoltello-di-ghiaccio-11.jpg
Un prêté pour un rendu, elle subira le même sort l’année suivante dans son dernier giallo, «Il fi
ore dai petali d'acciaio » ou Paola Senatore lui entaille la gorge avec son coupe chou. 
Fiore-dai-petali-d-acciaio-9.jpg  Fiore-dai-petali-d-acciaio-1.jpg
Lassée certainement de toute cette violence, elle arrêtera avec ce film sa participation au genre giallesque, sans pour autant mettre un frein à sa carrière cinématographique, puisque jusqu’en 1999 elle tourna au minimum un film par an.
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Carroll Baker dans une de ses dernières apparitions cinématographiques.

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