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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 16:25

 3è époque: l'age d'or (suite).

Profondo Rosso
(Les frissons de l'angoisse), 1975, réalisé par Dario Argento, (Italie), avec David Hemmings (Mark Daly), Macha Meril (Helga Hulmann), Gabriele Lavia (Carlo), Daria Nicolodi (Gianna Brezzi), Calandra (Armando Righetti). Pianiste de jazz américain installé provisoirement à Rome, Mark Daly, assiste, à l’assassinat de sa voisine, la célèbre Helga Hulmann, une voyante certes extra mais pas très lucide puisqu'elle n'a pas vu venir son assassin.... Mark aperçoit cependant une silhouette en imperméable s’enfuyant dans la rue. Tandis que la police prend son témoignage, sans trop le prendre au sérieux, Mark est aussi pris en photo par Gianna Brezzi, une journaliste avide de scoops, de préférence bien sanglants Le fait d'être le seul témoin du crime et d'avoir sa phtot publié à la une de tous les journaux, pourrait bien faire de Marc une des prochaines victimes du tuer. Surtout qu'il est bien décidé à mener sa propre enquète de son coté, cela bien évidemment au péril de sa vie. Pendant ce temps là, le tueur fait encore d’autres victimes.
  
Ce film est certainement LE chef d'oeuvre giallesque par excellence. Avec « Profondo Rosso », Dario Argento reprend des thèmes qui lui sont chers (le héros,
un artiste étranger, donc que personne ne prend au sérieux, qui doit résoudre seul, ou presque, un crime dont il fut le seul témoin et un assassin qui commet des meurtres sanglants qui ne peuvent s’expliquer qu’en fouillant le passé de ce dernier). Il innove cependant en introduisant dans l’intrigue un thème à connotation fantastique (ici la parapsychologie), chose qu’il fera presque tout le temps désormais dans chacun de ses films. Les meurtres deviennent aussi plus innovants, plus violents et l’on frise parfois le gore rocambolesque, comme par exemple pour la scène de l’assassinat de Macha Méril, ou l’assassin, non comptant de lui avoir tailladé plusieurs le dos avec son hachoir, lui coupe aussi la gorge avant de l’empaler (encore vivante car elle est tenace la mère Macha) sur un des morceaux de vitres cassées d’une des fenêtres de la victimes. Profondo Rosso sera aussi le premier grand succès international de Dario Argento, mais sera peut être aussi son chant du cygne, tous les gialli suivant n’arrivant pas à la cheville de celui-ci. On attends bien sur de voir impatiement "Giallo" que le cinéaste est en train de tourner en ce moment, en espérant qu'il sera beaucoup moins décevant que ne le fut le troisème volet de la trilogie issue de "Suspiria". A noter aussi que l'affiche japonaise de "Profondo Rosso" porte le nom de "Suspiria 2" (voir plus haut).
 le film est souvent sortit en VHS et DVD

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