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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 16:26

Schizo , 1977, réalisé par Peter Walker, (UK), avec Lynne Frédérick (Samantha Gray), John Leyton (Alan Falconer), Stéphanie Beacham (Beth), John Fraser (Léonard Hawthorne), Jack Watson (William Haskin), Queenie Watts (Madame Wallace), Trisha Mortimer (Joy), Paul Alexander (Peter McAllister). Vedette internationnale du patinage artistique, la belle Samantha Gray doit se marier avec le riche industriel Alan Falconer. L'annonce de cet évènement mondain à la une des tabloïds va déclencher une série d'évènements dramatiques.  Samantha reçoit des coups de téléphone anonymes de la part d'un homme l'appellant par un autre nom que le sien. puis, elle s'apperçoit qu'un inconnu (le même ?) rode près de chez elle. Mais au mlieu d'en inquiéter son mari, elle préfère se confier à son psychiatre, Léonard Hawtone, qui est aussi l'amant de sa meilleure amie, Beth... D'après Samantha, l'homme serait un certain Haskins, qui jadis a assassinée sa mère, assassinat dont elle fut l'unique témoin. Mais, alors qu'il commençait juste à mener sa propre enquète, Hawtorne se fait assassiner sauvagement. Et il ne sera pas le dernier avant la fin de cette histoire...


 

Qui est schizophrène et qui ne l'est pas ? Le spectateur, qui, d'entrée de jeu ressent un étonnant malaise ou le cinéaste qui n'hésite pas à trimbaler dans une mutitude de sombres dédales ce pauvre spectateur ? Une voix-off remémorre dès le départ les symptômes de la schizophréénie. "Une maladie mentale , sorte de dédoublement de la personnalité, qui se caractérise par la perte du contact avec la réalité...". Et la réalité, on la perd très vite..., baladés que nous sommes de fausse piste en fausse piste. Qui a tué réellement la mère de l'héroïne ? Qui est cet homme qui la harcèle. Pourquoi son mari est-il jaloux du psy, qui justement est une des premières victimes ? Et qui est ce meurtrier, aux mains gantées de cuir noir qui tue un à un les proches de Samantha? Ce film "d'horreur"  anglais nous fait penser indubitablement aux gialli italiens des années 70... A découvrir, aussi, l'excellent "Hallucinations" du même réalisateur.

 Le film était sorti en VHS en français mais je ne sais pas s'il existe déja en DVD (france) 

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 11:57

Zimmer 13, (Chambre 13/ L'attaque du fourgon postal), 1964, réalisé par Harald Reinl (Allemagne), avec Joachim Fuchsberger(Johnny Gray), Karin Dor (Denise), Richard Häussler (Joe Legge), Walter Rilla (Sir Marney), Siegfried Schüürenberg (Sir John), Kai Fischer (Pia Pasani), Benno Hoffmann (Blackstone Edward), Bruno W. Pantel (Sergent Horse), Kurd Pieritz (Inspecteur Terence), Erik Radolf (Ambrose), Eddi Arent (Docteur Higgins), Hans Clarin (Monsieur Igle). Honorable , s'il en est, membre du parlement britanique, sir Robert Marney subit un odieux chantage de la part du gangster Joe Legge qu'il a autrefois très bien connu... S'il ne veut pas justement que sa fille unique Denise, soit tuée, il doit participer à un hold-up organisé par le gangster Joe Legge. Afin de proteger Nadia, sir Marney loue les services d'un détective privé, le célèbre John Gray, pour lui servir de garde du corps. Alors que John Gray  passe la soirée dans un cabaret en compagnie de la jolie Nadia, une des danseuses est retrouvée assassinée... Comme par hasard, celle-ci habitait dans la chambre juste à coté de celle ou les gangsters préparaient leur mauvais coup, la chambre n°13. Ce ne sera que la première victime d'une longue liste jusqu'à ce que notre détective retrouve enfin le vrai coupable...

Ou il est question d'un rasoir coupe chou appartenant à un éminent membre du parlement qui disparait en même temps que son passé ressurgit, d'un hold-up qui doit se dérouler à bord d'un train, d'un odieux chantage, d'une fille qui ressemble d'une manière étonnante à sa défunte mère, morte de façon étrange, d'un play-boy détective chargé de veiller sur elle et qui se retrouve les bras encombrés de cadavres et d'un club de stip-tease ou les artistes féminines ont du mal à ne pas se faire trancher la gorge par un tueur aux mains gantées de cuir noir. Le tout ayant un rapport avec une certaine chambre n°13, située justement au dessus du Night-club... t Ce Krimi (ancètre du giallo donc) n'est pas, et de loin, le meilleur du genre adapté d'un roman d'Edgar Wallace. Pas beaucoup de suspense, pas beaucoup de morts (en tout cas au rasoir), un coupable facile à demasquer et un héros qui tient plus de Jerry Lewis (pour ses pitreries) que de Dean martin (coté Matt Helm). Quand à ceux eux qui pensaient voir (ou revoir) l'attaque du train postal Glasgow-Londres, ils  feraient mieux de revoir "Le cerveau" de Gérard Oury... Pourtant, Harald Reinl  n'est pas n'importe qui: Outre avoir réalisé quelques "Winnetou" avec Pierre Brice, il a été surtout le réalisateur de deux docteur Mabuse:  "Le retour du Dr Mabuse" en 1961 et "L'invisible Dr Mabuse" en 1962, avec Karin Dor ).


On retrouve donc ici avec plaisir cependant la belle Karin Dor (une très méchante James Bond girl dans "On ne vit que deux fois") qui fut l'épouse du réalisateur jusqu'en 1968. Mal en prit à ce dernier de divorcer pour épouser l'actrice tchèque Dania Maria Delis, car cette dernière le poignarda à mort lors d'un séjour à Puerto de la Cruz, en Espagne peu de temps après leurs noces.


 Le film existe  en DVD (allemand sous) titré allemand et anglais

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 08:50

Cinq tulipes rouges , 1948, réalisé par Jean Stelli (France), avec Jean Brochard (Inspecteur chef Honoré Bricoul), René Dary (Pierre Lusanne), Suzanne Dehelly (Colonelle), Raymond Bussières (Albert Jacquin dit la Puce), Pierre Louis (Charolles), Robert Merri (Jacques Mauval), Robert Lefort (Basile), Anette Poivre (AnetteJacquin). Tour de France 1948. Alors que les coureurs ont à peine pris  le départ, la célèbre compétition cycliste mondialement renomée est endeuillée par un crime, puis deux, puis trois, etc... A coté de chaque cadavre l'on retrouve une tullipe rouge. L'inspecteur chef Brochard a qui a été confié l'enquète soupçonne tout d'abord LaPuce, un mécano qui s'était disputé la veille avec le coureur Mauval qui vient d'etre retrouvé mort, le guidon de son vélo ayant été scié ce qui a provoqué sa chute, mortelle. Mais bientôt, Colonelle, une journaliste sportif qui suit le tour manque de se faire tuer, ainsi que l'entraineur de l'équipe. Or LaPuce était en prison. Il faudra toute la perspicacité de la journaliste pour découvir, à partir d'une simple photographie, l'identité du coupable et surtout ses motifs.
 

Un giallo, ce film aurait bien pu être un giallo. Un giallo avant l'heure et qui en plus serait français... voila de quoi titiller nos papilles et nos pupilles ! J'ai été en effet très surpris en regardant hier après midi sur ciné-polar ce petit film franchouillard datant d'après guerre qui se déroule dans le milieu du cyclisme et notament celui du tour de France. En effet, le tour de France, interrompu pendant la guerre, avait repris en 1947. L'action se situe juste un an après (très important pour la fin de l'histoire). 5 coureurs vont être retrouvés assassinés au fur et à mesure des étapes. Un accident de voiture dont les freins ont été sabotés, un empoisonnement, un guidon de vélo scié, un rayon de bicyclette planté dans le dos par une main gantée...  Résumons: nous avons donc un assassin en imperméable et ganté de cuir noir, 5 victimes, une fleur déposée a coté des cadavres, quelques fausses pistes, un inspecteur de police plus que benêt, une terrible histoire de vengeance orchestrée par un meurtrier psycopathe, une fille détective amateur qui au risque de sa vie va demasquer le coupable et une arme giallesquement inédite: un rayon de vélo ! Tous les codes du gialli avant l'heure ! Le scénario est signé Charles Exbrayat (le papa de la fameuse "Imogène  McCarthery ", immortalisée par Rosy Varte puis Dominique Lavanant à la télévision), un Exbrayat simple journaliste et scénariste, pas encore devenu l'écrivain de romans policiers à succès que l'on connait (il ne débutera cette carrière qu'en 1957). "Cinq tulipes rouges" se laisse agréablement regarder même s'il y a pas mal de longueurs. On y retrouve le sympathique couple Annette Poivre/Raymond Bussière ainsi que le regretté Pierre Louis dans le rôle d'un cycliste patibulaire. La mise en scène classique de Jean Stelli est parfois un peu soporifique, surtout si on n'aime pas trop, comme moi, le cyclisme, car il y a énormément de séquences style "reportages" sur le tour cycliste, mais si on a survécu a son précédent film sur le sujet qui s'appellait "Pour le maillot jaune" (1939) et qui parlait, déja à l'époque  de dopage, on peut arriver à suivre le film jusqu'à la fin et découvrir l'identité tant attendue du meurtrier, dont on se doutait bien trois quart d'heure avant quand même..

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 10:17

The killing hour (Un tueur dans la ville), 1982, réalisé par Armand Mastroianni (Usa) avec Perry King (Paul McCormack), Norman Parker (Larry Weeks), Elizabeth Kemp (Virna Nightbourne), Kenneth McMillan (Cullum), Jon Polito (Sporaco), Joe Morton (Rich), Antoine Pagan (Willie Gonzales), Barbara Quinn(Muriel). New-York vit dans la terreur (pour changer un peu...). C'est la troisième fois que l'on retrouve un cadavre menotté en quelques jours. Pas de doute, la police est sur la piste d'un sérial killer. L'inspecteur Larry Weeks est chargé par son supérieur, le commissaire Cullum de résoudre l'affaire au plus vite. Un de ses amis, le journaliste Paul MacCOrmak est lui aussi sur la trace de l'assassin. Tous deux se retrouvent bientot confrontés au seul témoin de chaque crime; une jeune étudiante qui a assité à chaque meurtre par vision interposée. Douée d'un don de double vue, elle a à chaque fois "vécut" le meurtre et établit un dessin en rapport avec celui-ci. Larry et Paul vont se mettre a fréquenter plus que pour des raisons professionnelles la jeune femme. Et pour cause... Car si l'un est véritablement amoureux de la jeune femme, l'autre en fait ne s'interesse à elle que parce qu'il est le véritable meurtrier...

Une jeune artiste qui "voit" des meurtres en direct et les retranscrit à travers son art, cela semble vous rappeller quelquechose ? "Les Yeux de Laura Mars" ? Bonne pioche ! Sortit quelques années après l'excellent film d'Irvin Kerschner (même s'il est imparfait), ce giallo made in Usa (qui ressemble plus à un téléfilm qu'à un long métrage destiné à etre sortit en salle) ne lui arrive malheureusement pas à la cheville. L'histoire d'abord, ininteressante à souhait et sans grande surprise, puisque elle souffre d'un méchant air de déja vu. La réalisation ensuite: mollassonne, sans saveur ni odeur, malgré quelques crimes  qui, ma foi, auraient pu être sympathiques : un homme attaché au dernier barreau d'une échelle de piscine,qui, ne pouvant ne peut plus sortir de l'eau, s'asphixie et se noie; une femme menottée au volant d'une voiture dont la direction a été bloquée et qui fonce à vive allure dans un parking, donc vers un accident fatal;  un homme enchainé au sous-sol avec un ascenceur qui descent irrémédiablement vers lui pour l'écraser, un ouvrier menotté à une échelle d'égout et électrocuté, etc.. etc. Tout cela, s'il avait été bien filmé aurait pu donner des scènes très interessantes, mais hélas tout est réalisé à la va-vite par Armand Mastroianni dont la seule excuse, et encore, est que ce film n'est que sa deuxième réalisation. Armand Mastroianni qui devint surtout réalisateur de télévision (et cela se sent déja ici). Pas grand chose à dire du casting: Perry King ("Mandingo", "Class 84" ) est relativement bon dans le role du jeune journaliste aux dents longues. Face à lui, Norman Parker, acteur de télé plutot poussif, dans le rôle d'un lieutenant de police assez atypique (qui aime le théatre et se produit sur scène dans un cabaret à ses moments perdus, comme si les flics avaient des moments perdus...) et qui pêche à lui donner la réplique. Entre les deux, l'inexpressive Elizabeth Kemp, qui dieu merci ne fit pas une trop longue carrière d'actrice (plus à la télévision qu'au cinéma d'ailleurs). Le film est difficile à trouver en vidéo, mais bon, cela ne manquera à personne...

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 11:33

The eyes of Laura Mars (Les yeux de Laura Mars), 1978, réalisé par Irvin Kershner, (Usa), avec Fauye Dunnaway (Laura Mars), Tommy Lee Jones (Inspecteur John Neville), Brad Dourif (Tommy Ludlow), René Auberjonois (Donald Phelps), Raul Julia (Michael Reisler), Frank Adonis (Sal Volpe), Lisa Taylor (Michele), Darlanne Fluegel (Lulu), Rose Gregorio (Helene Cassel). Laura Mars est une célèbre photoraphe. Une photographe de mode qui, à travers des images où se mélangent sexe et  sadisme, dénonce la violence du monde qui nous entoure. Ces photos ont fait sa gloire mais depuis quelques temps elles font aussi son malheur. En effet, Laura possède un don de double vue. Ces photos, en fait, elle les a toujours réalisées après avoir "vu" (ou vécu) des scènes de meurtres ou elle se trouvait être "les yeux de l'assassin". Tant que les victimes n'étaient que des personnes qu'elle ne connaissait pas, tout allait bien. Or depuis quelque temps, ce sont ses amis proches qui apparraissent dans ses visions et qui se font tuer "devant ses yeux"... L'inspecteur John Neville, qui est chargé d'enqueter sur cette nouvelle série de meurtres, est bientôt chargé d'assurer la protection de Laura, qui doit participer à une gigantesque  restropective de son oeuvre, organisée par son éditrice pour le lancement de son livre "The eyes of Laura Mars".. Or Laura vient d'avoir une vision dans laquelle elle se voyait elle même en future victime..
 
Un véritable petit bijou giallesque made in Hollywood... Tout d'abord un scénario original (dans tous les sens du terme) signé par John Carpenter, celui-là même qui quelques mois après deviendra célèbre gace à la fête d'Halloween et à son croquemitaine masqué et incestueux...Le sujet est tordu à souhait: une photographe voit des meurtres, non pas à travers son objectif mais carrèment à travers ses propres yeux. Elle "devient" l'assassin le temps d'un meurtre. Tant que cela arrive à des inconnus, cela ne lui pose aucun problème déontologique, elle fait même carrément du pognon avec puisqu'elle repique les idées pour les mettre en scène pour des publicités. Mais lorsque le meurtrier commece à s'attaquer à ses proches, alors la, la bougresse prend soudainement conscience que ce n'est plus un jeu.. L'assassin s'en prend à son éditrice, à sa meilleure amie, à deux de ses modèles, à son ex- mari puis à son meilleur copin pédé!  Sûr, le tueur est un pervers.... c'est du moins ce que pense l'inspecteur Neville chargé de l'enquète et de sa protection rapprochée. Un boulot qu'il semble prendre très très à coeur. mais cela ne cache t'il  pas quelque chose d'autre ? Voila donc une "vision" du giallo, revisité par Hollywood qui est assez intéressante. C'est l'héroine elle même qui prend la place de la caméra subjective pour nous faire assister à toute une série de meurtres à l'aerme blanche (bien sur) orchestrés sur les amis proches de l'héröine... Diabolique car la malheureuse assiste, comme nous, impuissante aux meurtres de ses amis. Là ou le scénario prend une torunure supérieure aux gialli italiens, c'est qu'à un moment donné, l'héroine, lors d'une de ses visions, se rend compte qu'elle est la prochaine victime puisqu'elle se "regarde" elle même à travers les yeux de l'assassin. Assassin qu'elle ne voit pourtant pas (physiquement), alors qu'il se cache tout près d'elle. L'angoisse monte d'un ton et la panique s'installe...! Et l'on regrette alors que ce ne soit pas John Carpenter, mais Irvin - papy-  Kershner qui soit derrière l'oeil de la caméra!, Car à partir de ce moment, le réalisateur n'arrive plus à passer à la vitesse supérieur et le film stagne jusqu'à la fin, ce qui est nettement dommage, vu que l'on était en droit de s'attendre à une fin qui aurait pu nous en mettre beaucoup plus plein la vue (sans mauvais jeu de mot!). Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain, le film reste largement interessant à voir. Faye Dunnaway, tout juste oscarisée de "Network", EST la Laura Mars idéale, tout en glamour et clignement de paupière, qui arrive même à nous faire croire qu'elle sait tenir un NIKON et prendre des photos avec...Face à elle un Tommy Lee Jones débutant, pas encore devenu le produit bankable que l'on sait dans un rôle schizophrénique taillé à la perfection pour son immense talent de comédien. On retiendra encore Raul Julia, dans le role de l'ex mari, d'abord suspect puis victime. Barbra Streissand signe la musique du film, enfin la chanson du générique (ne révons pas!). Le reste de la B.O est surtout une immense compil des succès Disco de l'époque : .KC. & the Sunshine Band : Shake shake, shake; Michael Zager Band : Let's all chant etc.. servant qui plus est de support musical aux différentes scènes de "shooting" de ses mannequins par Laura. Des scèances de photos orchestrées de main de maitre, c'est le cas de le dire, puisqu'en fait les réalisations finales qui sont dévoilées à l'écran comme étant les "photos" de Laura Mars, sont en fait des photos (supervisées et) réalisées par Rebecca Blake (pour les scéances de prises de vues des voitures flambantes et du Sauna) et d'Helmut Newton, pour les photos exposées plus tard à la galerie d'art.


Photos de Rebecca Blake (ci dessus) et Photos d' Helmut Newton (ci dessous)

"Laura Mars" reste donc un film qui aurait pu être un chef d'oeuvre mais qui reste cependant toujours très agréable à regarder.

Le film existe en DVD français sans bonus interessants, hélas...

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 11:01

The psychopath, (Poupees de cendres), 1964, réalisé par Freddie Francis (UK), avec Patrick Wymark (Inspecteur Holloway), John Standing (Mark Von Sturm), Margaret Johnston (Madame Von Sturm), Don Borisenko (Donald Loftis), Colin Gordon (Dr. Glyn), Judy Huxtable (Louise Saville), Alexander Knox (Frank Saville), Thorley Walters (Martin Roth),  Robert Crewdson (Victor Ledoux), John Harvey (Richard Klemer).  L'inspecteur Holloway de Scotland Yard est chargé par ses supérieurs d'enquéter sur une série de quatres meurtres assez horribles. Richard Klermer, meurt écrasé sous les roues d'une voiture . La seconde victime, Frank Saville est mort empoisonné tandis que Martin Rost, 3è victime, meurt brulé vif dans un incendie. Enfin, le quatrième cadavre, celui deVictor Ledoux, a été retrouvé étranglé dans sa baignoire. Fait curieux qui fait penser que l'assassin, même pourrait être une seule et même personne, même si les méthodes employées pour tuer sont différentes: à coté de chaque cadavre a été retrouvé une poupée à leur éffigie. En fouillant dans le passé de victimes, Holloway découvre que tous les 4 s'interessaient tout particulièrement à un industriel, un certain  Von Sturm, qui avait fait fortune en allemagne, d'une manière pas très catholique, durant la seconde guerre mondiale. Si l'on ne sait pas trop bien ou est passé Von Sturm, son épouse en tout cas, une vieille dame paralysée et à moitié folle, vit justement en Angleterre, dans une lugubre maison, entourée de son fils chéri, Mark,  qui lui est "entièrement" dévoué et d'une incroyable collection de poupées qu'elle semble bichonner tout particulièrement.. Heureusement pour lui, l'inspecteur Holloway va être aidé dans cette enquète difficile par Louise Saville, la fille de la seconde victime, qui semble n'avoir ni son oeil, ni sa langue, dans sa poche.

Comment ne pas penser à Alfred Hitchcok en voyant que le scénario de ce film a été écrit pâr Robert Bloch, celui qui écrivit le fameux "Psycho" dont l'oncle Alfred tira le chef d'oeuvre que l'on connait tous, et qu'en plus, au départ, "The psychopath" avait été mis en pré-production sous le titre "Schizo", certainement par quelque producteur avide de faire des sous sur une vague à succès...

 Que l'on se rassure, "The psychopath" n'est ni une suite, ni une variante de "Psycho" d'Alfred Hitchcock. Nous sommes plus en présence en fait d'une "version" britannique de giallo italien "giallo".En effet, p
lusieurs meurtres sont commis par "une main gantée de cuir" (comment ne pas reconnaitre ici la "patte" du  giallo ?) et, à chaque fois, une poupée (objet giallesque au possible ) est abandonnée à côté du cadavre. Justement, un des principal suspect vit dans une maison, entouré de poupées, celles  avec qui sa mère, une vieille folle paralysée, passe la quasi totalité de son temps. Elle les coiffe, les habille, leur parle, comme si elles étaient ses propres enfants. Et d'ailleurs, son fils, n'est il pas lui aussi, une sorte de poupée (de chair) pour cette mère possèssive et manipulatrice détentrice d'un lourd secret auquel sont reliées les quatres victies des meurtres sur lesquels enquète l'inspecteur de Scotland-Yard, aidé par la fille d'une des victimes. Une mère jouée à la perfection par Margaret Johnson, terriblement inquiètante  qui comme la mère posséssive  de "Psycho" demeure le personnage pivot du film. Face à elle, dans ce jeu du chat et de la souris, le débonnaire Patrick Wymark dans le rôle du flic un peu dépassé par tout ce qui lui arrive.. On n'oubliera pas quand même John Stading dans le role du fils, qui malheureusement n'avait ni le charisme, ni le talent (il débutait alors) d'un Anthony Perkins pour rendre immortel son personnage, mais qui s'en sort malgré tout avec les honneurs..

On peut oublier la crispante Judy Huxable petite starlette dont les seuls titres de gloire furent de devoir sa notoriété au fait d'avoir été copine avec Terence Stamp, Peter Coop, Dudley Moore, Warren Beatty et Michael Caine, en alternance avec Joan Collins et Britt Ekland ?.

 Le film existe en DVD anglais

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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 15:41

La corrupcion de Chris Miller (Terreur aveugle), 1972, réalisé par Juan Antonio Bardem(Espagne), avec Jean Seberg (Ruth Miller), Marisol (Chris Miller), Barry Stokes (Barney Webster), Perla Cristal (Perla), Rudy Gaebel (Lewis), Juan Antonio Bardem (Pedro), Gérard Tichy (Commissaire), Miguel Bardem (Tin), Alcicia Altabella (Adela), Vidal Molina (Alberto). Ruth Miller et sa belle fille, Chris, passent l'été dans la superbe propriété que possède Ruth au Pays Basque. Les deux femmes sont très fragiles, même si cela ne se voit pas au premier abord. Rut est névrosée, et souffre de l'abscence de son mari, le père de Chris, un marionettiste qui les a abandonné un beau jour. Quand à Chris, depuis qu'elle a été violée sous la douche par un althérophile, elle ne supporte plus ni la pluie ni l'obscurité. Dans cette ambiance totalement fémine, quoi de plus naturel que la belle mère soit attirée par sa brue... qui repousse infatigablement les avances (à peine) déguisées de cette dernière, préférant aller pratiquer l'équitation chez un de leur voisin, jeune chatelain désargenté qui possède cependant un petit hara. Un soir d'orage, un vagabond nommé Barney Webster se réfugie chez les deux femmes. Sa venue va semer le trouble entre elle, surtout que le vagabond est un sacré Don Juan. Il va d'abord séduire Ruth et coucher avec elle, avant d'essayer d'en faire de même avec Chris. Pendant ce temps, un mystérieux sérial killer ensanglante la région. Après avoir assassinée plusieurs femmes, dont une jeune chanteuse, il vient d'assassiner un couple et ses trois enfants. Fait curieux, les meurtres ont toujours lieu un soir d'orage...

Un pays (basque) ou il ne fait quasiment que pleuvoir, à cause sans doute du réchauffement de la planète (eh oui, déja!). Deux jeunes et jolies femmes solitaires (et) névrosées perdues dans une grande batisse isolée. Qui semblent perpetuellement attendre un homme, le même (le mari pour l'une, le père pour l'autre). Un vagabond qui surgit d'on ne sait ou, juste au moment ou  un sérial killer  et armé d'une serpette s'en donne à coeur joie dans une série de crimes bien sanglants à travers le pays.Un triangle amoureux qui va donner autant de suspects potentiels et presque autant de fausses pistes pour ce sympathique giallo Ibérique méconnu de Juan Antonio Bardem. Juste ce qu'il faut de crimes sanglants, notament le massacre de toute une famille par un tueur, vétu d'un ciré noir dans la pure tradition des gialli d'antan. Seul bémol, mais de taille: la chanteuse Marisol, qui, vu sa voix, aurait mieux convenu au personnage d'une des victimes qu'au personnage principal...

Sinon, le reste du casting est excellent, mention spéciale bien sur à Jean Seberg, dans son role d'épouse frustrée, même si elle a souvent qualifié ce film d'alimentaire dans ses interviews.

Le film existait en VHS en version française, il existe en DVD espagnol, mais je ne connais pas de version française pour l'instant

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 10:18

Il Boia scarlatto, ( Vierges pour le bourreau / le bourreau écarlate), 1965, réalisé par Massimo Pupillo, (Italie), avec: Mickey Hargitay (Travis Anderson), Walter Brandy (Nick), Luise Baratto (Edith), Rita Klein (Nancy), Alfredo Rizzo (Daniel Parks), Barbara Nelli (Suzy), Moa Tahi (Kinojo), Femi Benussi (Annie), Ralph Zucker (le photographe). Au XVIIIè sciècle, un homme particulièrement déparavé et cruel surnommé "le bourreau sanguinnaire" est condamné a être enfermé dans une "vierge de Nuremberg" dans les sous sols de son manoir et cette vierge est scéllée à tout jamais afin que l'âme de ce marginal erre pour l'éternité dans les limbes du purgatoire... De nos jours (enfin, dans les années 60), l'éditeur Daniel Parks choisit le chateau du comte Travis Anderson pour servir de décor aux photos qui illustreront les couvertures des livres  d'horreur qu'écrit son ami Nick. Au programme donc des photos de belles pin-up ltrès déshabillées mises au supplice par un bourreau vétu d'un costume de squelette. Ce qu'il ignore, c'est qu'ils se trouvent en fait dans le chateau du "bourreau sangunaire, dont la dépouille repose en fait dans les sous-sols du chateau. Et à la vue de tout ce petit monde en charmants déshabillés, l'esprit du bourreau va se reveiller et remettre en marche tout cet appareillage pas si rouillé que cela...
Un vrai catalogue des "3 cuissses" du divin Marquis de Sade...que ce "Bourreau écarlate" ! De quoi renvoyer la série bien remplie  des "Saw" (sauf "Saw VI", [est ce du lard ou du cochon ?] et Saw VII, [pas vraiment le pied!] ) et  celle d' "Hostel" droit pour le paradis des choses autorisées à voir par S.S Benêt  très étroit (ce qui donne seize) du moment que l'on utilise pas de préservatif pour les regarder... On y retrouve tous ces objets subtils et délicats agréés par l'inquisition en un temps ou certaine religion pronait l'amour de son prochain... par la souffrance et la douleur. Ici point de tueur masqué, tout vétu de noir, mais plutôt en rouge (comme le petit chaperon), entouré de plein de jeunes et jolies filles (dont notre Giallo Queen chérie chérie Femi Benussi, waaaaoooooooohhhhhhhh!!!!!), à moitié déshabillées qui mettent en valeur du mieux qu'elles peuvent les instruments de torture chers à un Torquémada de pacotille interprété par un Mickey Hargitay (ex monsieur Jayne Mansfield , ex Monsieur Univers et père de la comédienne Mariska Hargitay que l'on retrouve tous les samedi soirs dans le feuilletton policier "New-York unité spéciale" sur TF1) en grande forme puisque le rôle lui permet de développer à outrance ses tendances au cabotinage... Pas vraiment un giallo donc, bien qu'il figure souvent, et en très bonne place, dans les listes de cinéphiles amateurs du genre...

A noter cette jolie petite dédicace pré-générique.... qui en dit long sur la suite...

Le film existe en dvd mais pas en français, hélas...

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 14:04


Metti una sera a cena, (Disons, un soir à diner) 1969 réalisé par Giuseppe Patroni-Griffi (Italie) avec Jean-Louis Trintignant (Michèle), Florinda Bolkan (Nina), Lino Capolicchio (Ric), Annie Girardot (Giovanna). Tony Musante (Max). Michele est un écrivain raté et désabusé. Il est marié à Nina qui a pour amant Max, son meilleur ami et pour maitresse la belle Giovanna . Mais ce petit jeu commence à lasser Michèle qui, par amusement, va trouver un nouveau compagnon à sa femme, un jeune gigolo désargenté, Ric, plus rebelle qu'intellectuel et qui jusque là était plutot l'amant de Max.... qui est amoureux en fait réellement de Michèle. Ce que n'avait bien sur pas prévu Michèle c'est que Ric tomberait amoureux fou de Nina et irait jusqu'à tenter de se tuer pour elle...Comme Michele ne veut pas perdre Nina, il va inclure Ric dans leur groupe amoureux. Les couples vont donc se rencontrer régulièrement lors de diners qui deviennent rapidement quotidiens sous le regard cynique de Michèle qui croit diriger tout cela de main de maitre...

Je n'ai absolument rien compris à ce film qui est passablement long et ennuyeux. Je n'ai surtout toujours pas compris pourquoi, ce film qui ne narre rien d'autre que les déboires d'un quintet de bourgeois décadents, figure régulièrement sur la liste des gialli... La musique est signée Ennio Morricone

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 14:09

Eglima sto kavouri, 1974, réalisé par Kostas Karagiannis (Grèce), avec Lakis Komminos (Jim Preston), Dorothy Moore (Elen Preston), Vagelis Seilinos (Mike), Jane Peterson (Laura, la maitresse de Jim), Dimitris Bislanis (commissaire Robert Nicholson) , Leslie Bowman (une des victimes de Mike). Jim Preston a épousé la richissime Elen qu'il trompe allègrement avec la belle Laura. Jim voudrait bien se débarasser d'Elen afin de vivre le grand amour avec sa maitresse. Mike quand à lui terrorise la ville en violant et tuant de jeunes et jolies femmes. Jim s'arrange pour contacter Mike et lui propose un deal: il l'approvisionne en héroine et Mike le débarasse d'Elen. Mais Mike soupçonne Preston de vouloir le tuer une fois le boulot fait, aussi décide t'il de ne pas tuer Elen mais une femme qui lui ressemble beaucoup...

Un giallo grec, voila quelque chose d'assez rare qui mérite donc d'etre signalé dans cette rubrique... Kostas Karagiannis est en quelque sorte l'alter ego de Jess Franco, même s'il a réalisé beaucoup moins de films que son illustre "confrère" , 127 au lieu de 190 pour Franco pour une période similaire d'une 50 aine d'années (Karagiannis débuta en 1960 alors que Franco débuta en 1957). "Eglima sto kavouri" fait souvent penser à "L'assassino è costretto ad uccidere ancora" de Luigi Cozzi : un homme marié, qui veut se débarasser de son encombrante épouse pour profiter de son argent avec sa maitresse, oblige un "sérial killer" à tuer sa femme. Mais celui-ci n'agit pas exactement comme prévu... Ce qui réserve quelques surprises au mari comme au spectateur ! Le casting est excellent, les acteurs sont bons, les femmes son belles et le film, quoique assez court, se laisse voir agréablement.
 Le film existe en dvd.

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