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3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 10:44
3è époque: l'âge d'or (suite).
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...Dopo di che, uccide il maschio e lo divora, (Marta), 1971, réalisé par José Antonio Nieves Conde (Italie / Espagne), avec Marisa Mell (Marta / Pilar), Stephen Boyd (Miguel), Jesus Puente (Don Carlos), George Rigaud (Arturo), Howard Ross (Luis), Isa Miranda (Elena), Nelida Quiroga (Dona Carla). Miguel, jeune aristocrate espagnol, habite seul dans une luxueuse demeure au fin fond de la campagne ibérique. Son père est mort dans un asile de fou, ou il a été mis laissé qu'il ait poussé sa mégère de femme dans l’escalier. Et Pilar, l'épouse de Miguel, l’aurait quand à elle abandonné voici plus de deux ans. Un jour, il recueille une jeune femme, Marta, qui lui avoue être recherchée par la police car elle a tué, en légitime défense, un homme qui menaçait de la violer. Miguel, frappé de la ressemblance étonnante qui existe entre Marta et son ex, Pilar, tombe amoureux de la jeune femme. Mais l’esprit possessif de sa défunte mère l’empêche de se libérer de ses inhibitions sexuelles, tout comme au temps de son mariage avec Pilar. Et c’est ainsi qu’à l ‘époque, poussé par une mère jalousement malade, qui ne supportait pas de voir une autre femme qu’elle s’intéresser à son fils, qu’il avait en fait assassiné sa femme. Une vérité que Marta, qui est en réalité la sœur jumelle de Pilar, va découvrir et qui mettra désormais sa vie en danger .
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Ce qu'il y a de merveilleux avec Marisa mell, c'est que les réalisateurs de gialli en sont tellement amoureux qu'ils nous offrent systématiquement deux Marisa pour le prix d'une (Lucio Fulci avec "Una sull'altra", Umberto Lenzi avec "Sette Orchidee machhiate di rosso"). Malheureusement, avec ce pâle ersatz de "Pyschose", confus et monotone, nous n'avons guère vraiment envie de nous interesser à elle(s) cette fois-ci. Pas plus qu'à Stephen Boyd, dont la carrière prestigieuse jusqu'alors commençait sérieusement à entamer son chant du cygne.
 
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2 janvier 2008 3 02 /01 /janvier /2008 16:25
3è époque: l'âge d'or (suite).

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La Corta notte delle bambole di vetro, (Je suis vivant), 1971, réalisé par Aldo lado (Italie), avec Jean Sorel (Gregory Moore) , Ingrid Thulin (Jessica), Mario Adorf (Jacques Versain), Barbara Bach (Mira Svoboda), Fabijan Sovagovic (Professeur Karting), José Quaglio (Valinski), Relja Basic (Ivan), Piero Vida (le commissaire Kierkoff). A Prague, le corps du reporter Gregory Moore est retrouvé apparemment sans vie et emmené à la morgue. Pendant qu’il attend que l’on vienne l’autopsier, le « cadavre » de ce journaliste (qui en fait n’est pas mort mais juste paralysé) nous raconte en voix off comment il en est arrivé là, suite à une enquête sur les mystérieuses disparitions de jeunes femmes (notamment celle de sa fiancée, Mira), une affaire qui si elle était menée à son terme pourrait bien secouer le monde du pouvoir… 
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L’action se déroule à Prague, d’où le titre original du film, «Malastrana » (un quartier de Prague, qui signifie littéralement « Petite Ville » en tchèque), qui malheureusement à l’époque déplut souverainement aux producteurs (à cause de son coté Kafkaien certainement) qui le remplacèrent (après avoir fumé la moquette du bureau ?) par l’incompréhensible : «La Corta notte delle bambole di vetro », c'est-à-dire
«La courte nuit des poupées de verre ». Un titre bien mystérieux et certainement moins explicite que celui que trouvèrent nos chers distributeurs français (« Je suis vivant ») qui résume à lui seul tout le film… En effet, il ne s’agit rien d’autre que l’histoire d’un mort (bien) vivant qui raconte comment, après avoir mené une enquête journalistique mettant en cause des hautes personnalités du pouvoir en place, il se retrouve en salle d’autopsie, prêt à être disséqué vivant sans pouvoir bouger le petit doigt. Aldo Lado, qui venait juste de réaliser le bien terne « La vittima designata », nous offre ici un pur bijou de giallo psychologique d’où s’échappe un soupçon d’horreur machiavélique et une pincée d’onirisme Fellinien (notamment dans le choix des personnages secondaires,comme par exemple celui de l'unijambiste qui garde le cadavre de Jean Sorel au début du film ou ceux du public assistant au concert de musique classique, grimés) . Peu de morts (à part le cadavre de Barbara Bach dans le frigo et celui de Mario Adorf dans la poubelle, on ne voit pratiquement de macchabées que dans les couloirs de la morgue). Certes, l’on ne comprend pas grand-chose l’intrigue (une dénonciation onirique du vampirisme de l’âme), certes on se demande pourquoi on a bien pu choisir l’actrice Bergmanienne Ingrid Thulin pour jouer dans ce film (on l’apprend par la suite dans l’interview que donne Aldo Lado dans les bonus du dvd), certes il y a énormément de flash-back qui ralentissent d’autant la progression de l’histoire, mais le réalisateur arrive tellement bien à nous plonger dans un univers Poetique (à la Edgard Allan Poe donc…) à la limite du cauchemar hallucinatoire que les quelques défauts du films en deviennent rétrospectivement autant de qualités. Jean Sorel, Barbara Bach (future ex James Bond girl et divine Giallo Queen s’il en est) ainsi que Mario Adorf (qui lui aussi s’illustra dans de nombreux gialli) sont absolument parfaits et rehaussent d’autant l’éclat de cette perle rare de giallo psycho.
Num--riser0001-copie-3.jpg Le film est sortit en DVD chez Neo Publishing (qui j’espère va continuer sa superbe collection Giallo) On y trouve notamment dans les bonus une interview du réalisateur qui revient longuement sur le film et permet de mieux le comprendre, ainsi qu’un entretient très intéressant, bien que trop court, avec Jean Sorel.
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2 janvier 2008 3 02 /01 /janvier /2008 09:04
3è époque: l'âge d'or (suite).
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La Vittima designata (La Victime désignée) 1971, réalisé par Maurizio Lucidi (Italie) avec Tomas Milian (Sergio Argenti), Pierre Clémenti (Comte Mattéo Tiepolo), Katia Christine (Fabienne Béranger), Marisa Bartoli (Luisa Argenti), Sandra Cardini (Christina Muller), Alessandra Cardini (l’amie de Matteo, , Luigi Castellato). Stefano, publicitaire talentueux mais encombré d’une épouse dépréssive et posséssive, renconte forfuitement un jeune hippie désoeuvré, le comte Mattéo Tiepolo. Une étrange amitié nait entre les deux hommes qui ne se quittent pour ainsi dire presque plus. Un jour, Matteo propose un étrange marché à Stefano. Il tue l’épouse de ce dernier si celui-ci en échange assassine son frère, une brute qui le tyrannise. Stefano, effrayé, refuse. Mais bientôt Matteo révèle à Luisa, la femme de Stefano, que son mari entretient non seulement une liaison avec une certaine Fabienne, mais en plus détourne l’argent de son entreprise. Les évènements se précipitent d’autant plus vite pour le pauvre Stefano, que sa femme est retrouvée assassinée peu de temps après une dispute. Et Matteo, qui a rempli sa part de conrat, demande à Stefano de bien vouloir remplir la sienne, à savoir tuer son frère…
designated-victim1.jpg designated-victim3.jpg Vittima-designata-3.jpg designated-victim5-copie-1.jpgVittima-designata-10.jpg undefined
 
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Version giallesque de « L’inconnu du Nord-Express », « La Vittima designatta » est paraît-il un très bon giallo. Certes, Pierre Clément en aristocrate efféminé et assassin du dimanche est tout à fait dans son rôle, mais il est bien le seul à croire que quelque chose puisse sortir de ce film banal dont l’intrigue ne commence à se réveiller seulement dix minute avant la fin. On préfèrera, et de loin, revoir le film d’Alfred Hitchcock.
Num--riser0001-copie-2.jpg le film existe en DVD allemand avec en bonus une galerie de photos et quelques scènes inédites supprimées au montage)

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1 janvier 2008 2 01 /01 /janvier /2008 22:23
3è époque: l'âge d'or (suite). 
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La Controfigura, 1971, réalisé par Romolo Guerrieri avec Jean Sorel (Frank), Lucia Bose (Nora), Ewa Aulin (Lucia), Sergio Doria (Eddie), Marilu Tolo, Architecte raté, marié à la délicieuse Lucia, Frank est éperdument amoureux en fait de sa belle-mère, Nora.. Cette dernière subit la cour éperdue d’un américain, Eddie, dont Frank devient vite très jaloux. Un jour, il découvre le corps sans vie d’Eddie. Craignant que la belledoche ne soit l’auteur de ce meurtre, il  brule le cadavre afin de brouiller les pistes pour la police. Mal lui en prends car lLes ennuis ne font alors que commencer. Quelqu'un l’a suivit sans qu’il s’en aperçoive et va désormais le faire chanter.
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Romolo Guerrieri s’essaye ici à un genre de giallo légèrement différent de ceux que l’on avait l’habitude de voir. Pas d’assassin ganté, juste un cadavre que l’on doit faire disparaître et un maître chanteur qui bien sur vient mettre son grain de sable la où il ne faut pas. Le tout raconté sous forme de flashback, ce qui ralentit considérablement le déroulement et la compréhension du film. Heureusement Jean Sorel dans le rôle de l’amoureux paumé et surtout Lucia Bosé dans le rôle de la belle-mère « so sexy », rehaussent la valeur du film. Ewa Aulin, dont le soutien-gorge semble plus rempli que la cervelle (je parles du personnage, pas de l'actrice) a énormément de mal à nous faire croire qu'elle joue la fille de Lucia Bosé, tant sa "mère" parait presque aussi jeune qu'elle...
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30 décembre 2007 7 30 /12 /décembre /2007 16:57
3è époque: l'âge d'or (suite).

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La coda dello scorpione (La queue du scorpion), 1971, réalisé par Sergio Martino (Italie), avec : George Hilton (Peter Lynch), Anita Strindberg (Cléo Dupont), Alberto de Mendoza (John Stanley), Evelyn Stewart(Lisa Baumer), Janine Reynaud (Laura Florakis), Luigi Pistilli (l’inspecteur Stavros), Tom Felleghy (Benton). Kurt Bauman, un riche homme d’affaire Londonien meurt dans l’explosion d’un 747. Accident ? Crime crapuleux ? En tout cas sa veuve, la jolie Lisa Bauman empoche la coquette somme d’un million de dollars. Mais cet héritage fait beaucoup d’envieux… et Lisa, qui avait récupéré la somme en espèces sonnantes et trébuchantes se fait assassiner à Athènes par un mystérieux assassin, qui a décidé d’éliminer tous ceux qui, de près ou de loin, sont liés à cette affaire. La police grecque (représentée par l’inspecteur Stavros) et l’agent d’assurance Peter Lynch mènent chacun de leurs cotés leurs propres enquêtes.
Coda-dello-scorpione-aff26.jpg Coda-dello-scorpione-aff21.jpg Coda-dello-scorpione-aff22.jpgCoda-dello-scorpione-aff24.jpgCoda-dello-scorpione-27.jpg Coda-dello-scorpione-30.jpg Coda-dello-scorpione-36.jpgCoda-dello-scorpione-28.jpg
Voici donc le second giallo réalisé par Sergio Martino, toujours produit par son frère Luciano. Cette fois-ci, l’équipe est déjà plus rodée au genre. Non seulement le réalisateur n’en est plus à son coup d’essai, mais le scénariste, Ernesto Gastaldi, avait déjà travaillé sur un autre giallo : « Photo interdite dune bourgeoise » de Luciano Ercoli, dont nous avons déjà  parlé il y a peu. "La coda dello scorpione" est véritablement une bonne surprise que l’on peut marquer du sceau : « 100% Giallo ». En effet, tous les codes chers à Mario Bava sont repris ça et là :  tueur ganté tout en cuir noir, victimes lacérées au rasoir, meurtres assez sadiques et dénouement invraissemblable. Les acteurs sont excellent, notamment Anita Strindberg et George Hilton. La musique de Bruno NicolaÏ remplit parfaitement sa fonction et souligne à merveille les moments de suspense. Les différentes scènes de meurtres (notament celle de la pauvre Evelyn Stewart, alias Ida Galli), filmées caméra à l'épaule sont particulièrement réussies. Martino réussit donc ici avec brio son deuxième giallo.
Num--riser0005.jpg le film est sortit en DVD, version Française/Italienne.

 et existe en VHS version Grecque

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30 décembre 2007 7 30 /12 /décembre /2007 16:28

3è époque: l'âge d'or (suite). 


Strano-vizio-della-Signora-Wardh-aff.JPG Strano-vizio-della-Signora-Wardh-aff1.jpg Strano-vizio-della-Signora-Wardh-aff8.jpg Strano-vizio-della-Signora-Wardh-affiches.jpg

 
Lo Strano vizio della Signora Wardh, (L'Etrange Vice de Mme Wardh ),1970, réalisé par Sergio Martino (Italie), avec : George Hilton (George Corro), Edwige Fenech (Julie Wardh), Cristina Airoldi (Carol Brandt), Ivan Rassimov (Jean), Alberto de Mendoza (Neeil Wardh), Carlo Alighiero (le commissaire). Julie Wardh, qui souffre d’être sexuellement délaissée par son ambassadeur de mari, tombe amoureuse du mari de sa meilleure amie et se retrouve harcelée par Jean, son ex-amant, un être particulièrement pervers et sadique. Pendant ce temps, un tueur en série massacre à coups de rasoir les jeunes femmes qui se promènent seules dans les rues de Vienne. Julia en arrive à se demander si l’assassin en question n’est pas un des trois hommes, surtout lorsque le tueur mystérieux commence à s’en prendre à sa cousine tout d’abord, puis rapidement à elle.
Strano-vizio-della-Signora-Wardh-aff1014.jpg  undefined Strano-vizio-della-Signora-Wardh-aff1015.jpg  Strano-vizio-della-Signora-Wardh-aff101.jpg Strano-vizio-della-Signora-Wardh-aff20.jpgundefined
Sergio Martino fait ici ses premières armes dans le genre Giallo, et même si le film semble moins bon que les autres giallis qui suivront, il n’en demeure pas moins intéressant à plus d’un titre. D’abord parce qu’il permet de retrouver de retrouver trois acteurs spécialistes du genre : la belle Edwige Fenech, excellente dans son rôle de victime, George Hilton (plus généralement aperçu dans les westerns spaghettis et qui deviendra très vite une référence giallesque) surprenant de simplicté, et puis surtout Ivan Rassimov, dans un rôle qui lui va à merveille : le patibulaire de service. Ensuite parce que si l’histoire reste des plus classiques (l’éternel triangle amoureux, qui ici se conjugue à quatre faces!), la mise en scène raffinée de Martino nous réserve quand même quelques beaux moments de suspense purs et durs qui mettent non seulement les nerfs de la belle Edwige à rude épreuve mais les nôtres aussi… Même si par moment l’histoire semble pécher au niveau de la cohérence, notamment la fin, il ne faut pas bouder son plaisir de découvrir un giallo bien meilleur que ce que la critique de l’époque a bien voulu en dire.
Num--riser0001-copie-1.jpg le film existe en DVD, version italienne seulement.

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29 décembre 2007 6 29 /12 /décembre /2007 16:58
3è époque: l'âge d'or (suite). 
La-Bestia-uccide-a-sangue-freddo--aff.jpg bestia-uccide-aff2.jpg 2fdc_1.jpgbestia-uccide-cover-4.jpgbestia-uccide-cover.jpg bestia-uccide-cover3.jpg
La Bestia uccide a sangue freddo, (Les insatisfaites poupées érotiques du docteur Hitchcock), 1971, réalisé par Fernando di Léo, (Italie) , avec Klaus Kinski (Dr. Francis Clay), Margaret Lee (Cheryl Hume), Rosalba Neri (Anne Palmieri), Jane Garret (Mara), John Karlsen (Professeur Osterman), Gioia Desideri (Ruth), John Ely (le jardinier),  Monica Strebel (Hélène, l’infirmiere), Giulio Baraghini (le policier). Dans un manoir gothique, transformé pour l’occasion en clinique de repos pour femmes belles et très riches, un tueur sadique trucide tout ceux qui passent à portée de sa main. Jusqu’à ce que la police lui tendent, enfin, un piège. 
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Un giallo sado vraiment kitch. De la bonne série B comme on les aime, avec Klaus kinski dans le rôle principal (celui du directeur de la clinique et donc le principal suspect)  et une floppée de jolies minettes qui se font refaire le minois à grand coup de rasoir, de masse d’arme, de Vierge de Nuremberg et autres armes moyen-ageuses dont toute la clinique (c’est un manoir, pratique pour le scénario) est décorée. On compte les morts par quinzaine, l’hémoglobine par hectolitres. On est loin du scénario bien ficelé à la Dario Argento. Les meurtres se succèdent à la chaine, entre deux scènes de sexe. Il faut dire que dans les patientes, il y a une nymphomane (Rosalba Néri),  deux lesbiennes (la pulpeuse Monica Strebel et la ravissante Jane Garrett) ainsi qu’une schizophrène (Goia Désideri) et une névrotique à tendances suicidaires (Margarette Lee) et qu’aucune d’entre elles, coté sexe, ne cède sa part au chien. Si les images sont, à l’instar de ses héroïnes, bien léchées, coté suspens le pauvre spectateur est très vite en manque.. On ne découvre l’identité du tueur que dans les dernières minutes du film, bien que cela soit évident dès le départ. Fernando di Léo, qui n’a jamais caché son mépris pour le genre “giallesque”, n’a en fait accepté ce film de “commande” que pour rendre service à son producteur. On sent donc son désintérêt profond dès la première image et le montage cahotique du film (qui changera du tout au tout selon les pays et les dates de sorties, ce qui fait qu’il existe au moins une dizaine de versions différentes du film) n’arrange pas les choses. Pourtant certains le considèrent comme un must du “giallo sado” alors que d’autres, tout aussi nombreux ne voient en ce film qu’une infame bouze indigne de la moins bonne des séries Z. Le mieux est donc que chacun se fasse son opinion. 
Num--riser0004.jpgLe film est sortit en vidéo (français/Italien), rebaptisé sous le titre (plus approprié que celui trouvé par des distributeurs peu scrupuleux lors de sa première sortie en France) “La clinique sanglante”.
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28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 17:54

Le giallo, qui commençait un peu à s'endormir sur ses lauriers, reprend du poil de la bête (curieusement un oiseau...), et passe à la vitesse supérieure. Dario Argento rentre en scène et pour sa première réalisation nous offre un pur "giallo sado" que n'aurait pas renié Mario Bava. "

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L'Uccello dalle piume di cristallo
(L'Oiseau au plumage de crista), 1970, réalisé par Dario Argento, Italie, avec : Tony Musante (Sam Dalmas), Suzy Kendall (Julia), Enrico Maria Salerno (inspecteur Morosini), Eva Renzi (Monica Ranieri ), Umberto Raho (Alberto Ranieri), Raf Valenti (professeur Carlo Dover), Giuseppe Castellano (Monti ), Mario Adorf (Berto Consalvi), Werner Peters (l’antiquaire), Rosa Toros (la quatrième victime), Karen Valenti (Tina, la cinquième victime). Sam est un jeune écrivain américain vivant à Rome avec sa petite amie Julia. Le soir précédent son retour en Amérique, il aperçoit une jeune femme se faisant agresser dans une galerie d’art. Il essaye de lui porter secours mais il se retrouve prisonnier entre les deux portes automatiques de la galerie. La jeune femme est poignardée et l’assassin s’enfuit. La victime, Monica Ranieri, la femme du propriétaire de la galerie survit cependant à son agression. La police, étant donné qu’il est le seul témoin de l’affaire, confisque le passeport de Sam. Sam est persuadé qu’il a vu quelque chose durant l’agression qui lui échappe. Tandis qu’il mène sa propre enquête, trois nouvelles victimes succombent aux coups de l’assassin puis Sam et Julia deviennent rapidement les nouvelles proies du mystérieux assassin. 
undefined undefined  Renzi-eva.JPG undefined undefined bwtcp-02.jpg undefined undefined bwtcp-12.jpg L-Uccello-dalle-piume-di-cristallo-24.jpg  bird-2.jpgundefined  L-Uccello-dalle-piume-di-cristallo-8.jpg undefined
A cette époque, Dario Argento n’était encore qu’un petit critique de cinéma doublé d’un modeste scénariste (il co-signa avec Bernardo Bertolucci le scénario du film de Sergio Léone « Il était une fois dans l’ouest »). Il n’avait encore jamais réalisé de films. Si « L'Uccello dalle piume di cristallo » est devenu depuis LE giallo de référence,  il s’en fallut de peu pour qu’il ne voit jamais le jour. En effet, Dario Argento eut les plus grandes difficultés à monter ce projet, ne trouvant aucun producteur qui veuille confier la réalisation du film à un parfait inconnu.  Ce fut finalement son propre frère, Salvatore, qui finança le projet. Le film relance la vague des giallis « sadiques » (ou un mystérieux psychopathe ganté décime la moitié du casting à grand coups de rasoir « coupe-chou »), telle que l’avait voulu au départ Mario Bava. En effet, depuis « Sei donne per l’assassino », le giallo était devenu beaucoup plus « psycho » que ne l’aurait voulu son père spirituel qui fut donc ravi de voir enfin débarquer un jeune cinéaste bourré de talent aimant mélanger adroitement tonnes de suspense et litres de sang. Ce film est le premier opus d’une série de trois films (la fameuse trilogie animale de Dario Argento, les deux films suivant étant et "Quatre mouches de velours gris") et aussi le plus abouti au niveau du scénario. Même si les assassinats sont moins sanglants qu’ils ne le deviendront par la suite (Argento se révélant de plus en plus inspiré dans l’escalade du sadisme et de la violence de ses meurtres), ils n’en restent pas moins des modèles de référence (Brian de Palma s’est beaucoup « inspiré » du meurtre dans la cage d’ascenseur pour reproduire (presque) exactement la même scène dans son film « Pulsion »). Le film fut un immense succès dès sa sortie en salle, la mise en scène très originale d’Argento, servit par un casting étonnant y étant certainement pour beaucoup. Rapidement d’ailleurs, le metteur en scène enchaînera sur son second giallo: "Le chat à neuf queues".
Num--riser0003.jpg le film est sortit en DVD (en français)  chez TF1 vidéo avec en prime pas mal de bonus
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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 17:16

2è époque: "Sur le fil du rasoir" (suite)

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Il Tuo dolce corpo da uccidere,(Un joli corps qu'il faut tuer) 1970, réalisé par Alfonso Brescia (Italie / Espagne, avec George Ardisson (Clive Ardington), Françoise Prévost (Diana Ardington), Félix Dafauce, Miguel del Castillo, Orchidéa de Santis, Eduardo Fajard . Parce qu’il en a assez de vivre sous le joug despotique de Diana, son épouse, Clive Ardington décide tout simplement de supprimer celle-ci avec la complicté de l’amant de cette dernière. En effet l’homme est un ancien criminel nazi et Clive, en échange de son silence sur cette partie de son passé, l'oblige à tuer celle-ci et à se débarasser de son  corps en l’envoyant, dans deux valises, à Tanger. Hélas, rien ne se passe comme prévu et l’une des deux valises se perd en route. En fait, Diane n’est pas morte et a décidé, toujours avec la complicté de son amant, de rendre fou son mari…
   
Cette co-production Hispano-Italienne n’a pas laissé de souvenirs impérrissables dans la mémoires des amateurs du genre. George Ardisson avoue même q’il a gardé du tournage un très mauvais souvenir, surtout à causde de l’odeur des tanneries de Tanger ou se déroule une partie du film. A noter l’apparition de Françoise Prévost qui se demande, autant que nous, ce qu’elle fait la.

undefinedLe film est sortit en VHS il y a longtemps, pas de trace de dvd pour l'instant
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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 15:38
2è époque: "Sur le fil du rasoir" (suite)
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Le Tue mani sul mio corpo, 1970, réalisé par Brunello Rondi, (Italie), avec Lino Capolicchio (Andréa) Erna Schürer (Mireille), Colette Descombes (Carole), José Quaglio (Mario, le père d’Andréa),Daniel  Sola (Jean), Paolo  Rosani (George), Elena  Cotta (la mère d’ Andréa), Anne Marie  Braafheid (Nivel), Irène Aloisi (la mère de Mireille), Pier Paola  Bucchi (Greta). Andréa, dont le père vient de se remarier après le décès de sa première femme, est un garçon complètement névrosé.Traumatisé par le suicide de sa mère et la vue de son cadavre, le jeune homme est désormais incapable de s’engager pleinement dans une vie amoureuse. Il se délecte par contre à photographier, à son insu, les infidélités conjugales de sa nouvelle belle-mère, une jeune femme aussi jolie que frivole. Un jour, il rencontre Carole, une jeune femme américaine, qui, attirée par lui, tente de devenir sa petite amie. Mais ses vieux démons le poussent à essayer de tuer la jeune femme plutôt que s’attacher à elle. 
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Brunello Rondi restera célèbre pour ses participations aux scénarii de plusieurs films de Frédérico Fellini (notament « La Dolce Vita », « Le Satyricon »). Ainsi que pour la réalisation d’un des plus beaux nanars de la série Z italienne, « Pénitencier de femmes perverses », un WIP (Women In Prison) avec deux de nos giallo queens préférées : Marilu Tolo et Martine Brochard. Pour ce qui est de ce giallo, réalisé juste après « Piu tardi, Claire, piu tardi », on ne peut guère dire qu’il ait été plus inspiré que pour le précédent…Dommage, il y aurait pu avoir là un giallo assez intéressant, vu la psychose du personnage principal. A noter que Lino Capolicchio a joué dans un autre giallo: "La Casa dalle finestre che ridono" en 1976. Colette Descombes jouait quand à elle avec Carroll Baker et Lou Castel dans "Orgasmo"
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