Découvert dans le Mad Movies de ce mois de décembre, un article concernant un nouveau film, qui serait en fait une sorte d'hommage aux Gialli d'antan.
Premier bon point, l'affiche, c'est vrai, fait penser aux gialli d'antan
En fait, "Amer" est une co-production franco-belge qui aurait déja fait pas mal fait le tour des festivals s'interessant au genre (notamment au Canada, en Belgique, en Suisse et en Espagne) et qui glanerait derrière (ou devant ?) elle une excellente réputation. Le Festival du Nouveau Cinéma de Montréal aurait même décerné au film le Prix du Public.Ce film serait, parait-il, un vibrant hommage au giallo.
C'est le 1er long métrage de deux jeunes réalisateurs , Hélène Cattet et Bruno Forzani, qui avaient déja réalisé deux courts métrages d'horreur, "La fin de notre amour" en 2004 et "Santos Palace" en 2006. Le film raconte l'histoire d'une femme (Marie Bos) à trois périodes de sa vie...enfance, adolescene, age adulte.
Aie aie aie!!! un film à sketchs alors ? Semble t'il, car n'ayant pas vu le film, je ne peux pas m'avancer sur la chose. Je ne vous répèterais donc que ce que j'ai lu (enfin essayé de comprendre car l'article est assez "obscur" et embrouillé) dans Mad Movies et sur le net:
Commençons par le résumé du film:
Dans une grande maison perchée sur une colline, Ana est une enfant soudain confrontée à la mort au travers du cadavre de son grand père, terrorisée de surcroit par la folie du deuil de la femme qui l’accompagnait, et qui, surprenant ses parents en train de faire l’amour, associe désormais ensemble Eros et Thanatos, ce peut-être cependant un peu trop violemment. (Quelqu'un comprend quelque chose ?) Heureusement il y a eu un dossier de presse qui parait-il explique mieux la chose...
Donc un film en 3 parties:
Première partie :la prime jeunesse de l'héroine. les réalisateurs expliquent qu'ils ont voulu dans cette partie rendre hommage au film d’’horreur italien gothique (première période de Mario Bava et autres films avec Barbara Steele). Pourquoi pas, sauf que personellement, je ne me souviens pas d'un film de cette époque ou ce fut une enfant qui en était l'heroine, mais bon...
Deuxième segment, pour l'adolescence d'Ana Style, hommage au Pinku Eiga ou films érotiques soft japonais des années seventies (soft version image, mais hard version fond de pensée very sadomaso). Drole de mélange, mais attendons la suite..
Troisième époque: vibrant hommage au giallo (nous y voila, il faudra donc attendre les 2/3 du film !!!!) : Ana revient dans la maison de son enfance, hantée par ses désirs et ses frustrations (ralentis entrecuisse, accrochages d’épaules saignantes et coups de rasoir à la clé. je cite texto ce qu'il y a sur le net). Ce qui me fait le plus peur, est ce que j'ai lu après: "Pratiquement muet, Amer est noyé de sons ultra zooméés, ambiance respiration haletante, cuir qui craque, cléé grinççante, et se construit autour d’inserts de gros, très gros plans, répétitions, chromatismes, champ-contrechamp en duel de western et échelles de plans tourneboulées tourneboulantes, le tout dans des ralentis et autres temps suspendus…" Et ça, ça fait PEUR !!!! quand on le lit en tout cas...
Bon ben, qu'est ce que vous voulez que je vous dise ? Apparement le Giallo revient et redevient à la mode, ça c'est (en 2 ans à peine trois films, celui de Argento, "Giallo", (parait-il une daube de plus à mettre au compteur du réalisteur de "Profondo rosso", mais bon, peut-on être et avoir été? attendons de voir si un jour il sort... au moins en vidéo.) et puis "Comme une chrisalyde" de Luigi Pastore, qui avait déja l'air plus interessant. Attendons de voir ce qu'il en sera de ce troisème film. En attendant, voici les toutes premières photos que j'ai pu trouver sur le net et qui sont à peu de chose près les mêmes que dans l'article de Mad Movies.
cette dernière photo est extraite du teaser (1ere bande annonce en fait) du film ou l'on ne voit que cela d'ailleurs, c'est à dire une belle bouche féminine avec un beau rouge à lèvre bien rouge, puis une main gantée de cuir noir qui passe entre les lèvres un rasoir coupe-chou comme on les aime tant! Sauf que au lieu de faire saigner la bouche, on voit les belles dents blanches serrer la lame du rasoir qui continue d'avancer, ce qui fait un son horrible qui nous fait grincer des dents. Original, et très bel hommage rendu au giallo certes, mais comme le giallo ne fait qu'un tiers du film, je ne sais pas pourquoi, déja, je sens un peu l'arnaque... car si à chaque fois que l'on ressort un coupe-chou de la salle de bains, on crie au Giallo, j'ai peur que cela fininsse par devenir... RASANT !