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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 11:09


The cat and the canary (Le chat et le canari), 1978, réalisé par Radley Metzger (Angleterre), avec: Carol Linley (Annabelle West), Honor Blackman (Susan Sillsby), Olivia Hussey (Cicily Young), Wilfrid Hyde-White (Cyrus West), Michael Callan (Paul Jones), Edward Fox (Hendricks), Peter McEnery (Charlie Wilder),Wendy Hilmler (Allison Crosby), Béatrix Lehmann (Madame Pleasant), Daniel Massey (Harry Blythe).
Nous somme le 27 septembre 1914. L'excentrique Cyrius West vient de mourir dans son immense et lugubre chateau de Glendiff en Grande Bretagne.Quelques temps après, selon les dernières volontés du défunt, Mrs Allison Crosby, son notaire, ouvre son testament devant ses six plus proches descendants (neuveux et nièces car il n'avait pas d'enfants). Un testament somme toute assez original, sous forme d'un film synchronisé avec une bande son sortant d'un gramophone. Dans ce film,  ou il apparait bien vivant, Cyrius West lègue son immense fortune à sa nièce Annabelle. Mais un autre heritier, dont le nom pour l'instant ne sera pas dévoilé, a été désigné pour raffler le magot au cas ou Annabelle décederait ou deviendrait folle. Or, la radio vient d'apprendre qu'un dangereux psychopathe  vient de s'évader s'evade de l'hopital  psychiatrique  voisin. Ce fou sanguinaire est connu des autorites pour ses dents pointues et ses ongles ressemblant a des griffes de félin qui tranchent dans la chair comme dans un gateau. Or voici qu'un crime, puis un deuxième vont être commis dans l'enceinte du chateau...


Voila un bon petit film policier à mi chemin entre le "Whodunit" à la Agatha Christie et le bon vieux giallo italien. Un chateau isolé, un vieux milliardaire qui lègue sa fortune à un seul de ses parents - lésant ainsi tous les autres, qui sont bien sur furieux -,  un tueur psycopathe  masqué qui rode dans l'ombre et une pauvre héritière qui croit devenir folle, ce qu'essaye d'ailleurs de lui faire croire le reste de sa famille afin de toucher la fortune qu'elle vient d'empocher. Et puis bien sur quelques meurtres, que l'on met sur le dos du dangereux psycopathe qui vient de s'évader et qui paraït-il roderait dans le coin, mais qui pourrait bien être l'oeuvre d'une personne beaucoup plus proche que l'on ne voudrait le croire...Bref un excellent supense à huis clos réunissant  comme dans le jeu du cluédo quelques personnages hauts en couleurs. Outre la vieille gouvernante de Mr West, Mrs Pleasant, se trouvent donc réunis au chateau tous les neuveux et nièces du vieil oncle décédé: Harry, chirurgien de son état (donc sachant manier le scalpel...), Susan, grande chasseresse et Cicily, sa petite amie, Charlie, ex-hééros de la guerre de 14 reconverti dans la publicité et surtout les mondanités (ce qui le laisse continuellement sans le sou), Paul, parolier au chomage, et Annabelle, styliste de mode et blonde. Cousins et cousines s'entendent comme chien et chat, ou plutôt comme chat et canari, ce qui ne rend personne tres serein... Surtout pas celle qui vient d'hériter, la pauvre Annabelle, qui sent peser sur elle l'ombre de la mort ou de la folie. Surtout que l'on vient de retrouver le cadavre complètement défiguré de Mrs Crosby la notaire. Comment alors se sentir à l'abri dans un chateau qui regorge de chause-trappes, de corridors secrets, de placards secrets dissimulés ça et la derriere les murs et d'antichambres de tortures.
On retrouve avec plaisir la belle Honor Blackman ("Chapeau melon et bottes de cuir") dans le rôle d'une lesbienne pure et dure bien déterminée à rendre folle sa cousine pour mieux lui piquer sa fortune. A ses cotés, la douce Olivia Hussey qui joue sa tendre et chère petite amie, beaucoup plus douce mais pas moins sournoise... Carol Linley (clone parfait de Lee Remick en moins talen-tueuse) joue une fois de plus les blondes fragiles, Edward Fox joue quand à lui à merveille le chacal de service. Mais la palme revient quand même à Wilfrid Hyde-White qui cabotine avec génie dans le rôle du vieux milliardaire excentrique, un défunt qui n'aura jamais eu l'air aussi vivant... que dans le générique de fin!

 Le film existe en DVD français , mais n'est pas facile à trouver car à mon avis, il est désormais épuisé.

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 08:15

Souvenez vous, je vous avais déja parlé de ce film...
Libido

1ère époque : « Le crime était presque parfait ».

  libido-aff2.JPG   libido.jpg libido2.JPG
Libido, 1965, réalisé par Ernesto Gastaldi et Vittorio Salerno (Italie) avec Giancarlo Giannini (Christian), Dominique Boschero (Hélène), Luciano Pigozzi (Paul), Mara Maryl (Briitte). Accompagné de sa femme et d’un couple d’amis, Christian retourne pour la première fois dans la maison de ses parents, qui se trouve sur une île complètement déserte. Mais ce retour sur les lieux de son enfance va faire ressurgir du passé certains traumatismes . C’est là en effet qu’il a vu son père assassiner sa maîtresse puis se suicider alors qu’il n’était encore qu’un gosse. D' étranges évènements vont bientôt se dérouler qui vont faire croire à Christian que son père, à moins que ce ne soit son fantôme, est de retour en ces lieux.
 libido-1-copie-1.jpg libido-5.jpg libido-8.jpg libido12.jpg libido-4.jpg libido-7.jpg
Un giallo des premiers jours, ou les quatre principaux protagonistes sont pris au piège d’une maison qui semble non pas en U mais hantée. Le fauteuil grince et se balance tout seul, les portes claquent, des ombres mystérieuses se promènent la nuit dans les couloirs tandis que dehors l’orage gronde et le tonnerre éclate. Pas de crimes sanglants, le réalisateur semblant vouloir privilégier le coté psychologique à l’action pure. Giancarlo Giannini joue ici son premier rôle cinématographique et s’en sort comme un chef, tout comme Mara Meryl (rien à voir avec Macha Méril), qui joue à merveilles les blondes évaporées.
Libido1.jpg  

Eh bien voila la suite..

Notturno con grida ( La Force du mal) , 1982, réalisé par Ernesto Gastaldi et Vittorio Salerno, (Italie), avec : Mara Maryl (Bigitte), Gioia Scola (Sheena), Gerardo Amato (Gérard), Martine Brochard (Hélène), Luciano Pigozzi (Paul), Franco Mole (Christian). Cinq personnes , ayant été dans le passé associées de près ou de loin à Christian, un homme riche et détesté de tous ont décidé de lever le voile sur le mystère de sa disparition, survenue une dizaine d'années plus tôt. Meurtre, suicide, kidnapping ou juste fuite préméditée ?. Le groupe a décidé, avec l'aide de Brigitte, une extra-lucide renomée, d'entrer en contact avec le supposé défunt ou du moins avec son esprit ...  Lors d'une séance de spiritisme, une voix d'outre-tombe vient leur confirmer qu'il s'agissait bien d'un assassinat. Et que, le meurtrier est l'un d'eux, puisque nulle autre personne n'était présente cette nuit la...Tout ce petit monde là se rend après au milieu d'une foret ou ils veulent construire un centre sportif. Mais désormais, aucun d'entre eux ne  pariendra à sortir du bois, chaque tentative les ramenant exactement au même endroit. Cette situation les conduits peu à peu à la folie, puis, au meurtre, avant bien sur le choc de la révélation finale.

Nous voila donc confronté à une étrange "suite" d'un giallo des années 60 , le fameux "Libido" réalisé par le même tandem de réalisateurs,  Ernesto Gastaldi  et Vittorio Salerno . On retrouve donc certains acteurs, comme Mara Meryl ou Luciano Pigozzi, qui reprennent près de 20 ans après leurs rôles, pas tout à fait cependant la ou ils l'avaient laissé (chacun ayant pris quelques rides et surtout quelques kilos...). On retrouve, ça et là en flash-back  quelques extraits du premier film (en noir et blanc), les scènes d'occultisme étant elles filmé, étrangement, en espèce de couleur sépia-rouge. Cinq personnages donc: Brigitte, devenue médium depuis le premier épisode, Paul devenu son mari, Hélène, la veuve de Christian, fiancé avec son garde du corps Gérard, Sheena, une géomètre . Tous connaissaient Christian le défunt mari d'Hélène. L'un d'entre eux est même son meurtrier. Au cours d'une scéance de spiritisme ou ils sont tous réunit, dans les bois, Brigitte semble être possédée par l'esprit de Christian (elle s'exprime d'ailleurs avec une vois grave d'homme, ce qui n'est pas sans faire doucement rigoler le pauvre spectateur...) Mais au moment ou elle  va révéler le nom de celui qui l'a planté avec un couteu dans le ventre, Brigitte s'évanouit... On découvre en fait très vite que tout ce petit monde se déteste et qu'il est grandement question d'argent... Hélène la veuve de Christian a hérité de tous son argent. Gérard, quoi fiancé avec elle, est en fait le petit ami de Sheena, et tous deux aimeraient bien faire disparaitre Hélène pour garder sa fortune... Brigitte, la cousine d'Hélène déteste son mari, Paul, qui a un lourd passé de pédophile (en fait il a abusé d'hélène alors qu'elle n'avait que 13 ans) . Elle  a, comme par hasard, bien connu Gérard,  juste avant la disparition de Christian. Tous ont donc une bonne raison d'avoir tué Christian et tous ont une bonne raison de s'entretuer. Ce qui va se passer d'ailleurs...car, comme dans le film de Bunnuel "L'ange exterminateur", aucun des protagonistes ne peut sortir du bois ou ils se trouvent, tout comme le spectateur ne peut se détacher du film et quitter la salle (ou son fauteuil désormais) tellement il reste subjugué par un scénario aussi idiot et remplit de "con...ries". J'en veux pour preuve des dialogues du genre: "Au fait comment s'appelait Pline l'ancien quand il était jeune ?"Qui semble t'il  n'ont été écrites que pour permettre à Ernesto Gastaldi de tourner avec sa femme...Mara Maryl . Ah, on comprend mieux soudain !!!! Tout cela n'a, de toute façon,  rien de giallesque me direz vous ? Non, mais comme ce film est considéré comme la suite de Libido, je trouvais normal d'en parler ici.

Le film existe en VHS (version francaise)

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 15:14

Amsterdamned, 1988, réalisé par Dick Maas, (Hollande), avec Huub Stapel (Erik Visser), Monique van de Ven (Laura), Serge Henri Valcke (Vermer), Tanneke Hartzuiker (Potter), Wim Zomer (John), Hidde Maas (Ruysdael), Lou André (chef de la police), Tatum Dagelet (Maecke), Edwin Bakker (Willy), Door van Boeckel (le tueur).
Si dans le port d'Amsterdam, y'a des marins qui chantent, dans les canaux, y'a quelquechose qui flotte et qui tue tout ce qui bouge... On vient de retrouver le corps d'une prostituée, horriblement mutilée. L'inspecteur Erik Visser est chargé de l'enquète et il ne sait pas trop par quel coté avancer. Jusqu'à ce que l'on découvre un deuxième cadavre, puis qu'une jeune femme, qui s'amusait sur un canot pneumatique à coté de sa péniche se soit fait agresser et mutiler elle aussi. Une chose est sûre, un tueur en série déguisé en homme grenoulle a décider de faire saigner les artères maritimles de la Venise du Nord. Après avoir suivi pas mal de pistes qui n'ont mené à rien, son enquète va finalement avancer d'un seul coup lorsqu'il va rencontrer Laura, une jeune femme belle et intelligente qui fréquente un étrange psychiatre...

Voila un sympathique petit film Hollmandais qui fleure (et flirt) bon le giallo. M'est avis que le réalisateur, Dick Maas, qui avait déja réalisé l'excellent "Ascenceur", a du voir plusieurs fois le "Monstre de Venise" réalisé par Dino Tavella  en 1965 (voir ma critique dans ce blog).  Cette fois, c'est dans la Venise du Nord que sé déroulent les meurtres. Plusieurs personnes, prises complètement au hasard, font l'objet d'une attention particulière de la part d'un sadique qui les découpe soigneusement avec son grand couteau de plongée. Car notre assassin est déguisé cette fois-ci en homme grenouille et surprend ses victimes lorsqu'elles s'approchent trop près de l'eau (ou barbottent carrément dedans). Un  pauvre inspecteur de police est préssé par les hautes autorités de mettre un terme à tout cela. Facile et vite dit de la part de ces messieurs les Rond-de cuir, car notre brave inspecteur de police n'a aucune idée de qui est l'assassin et surtout de ce qui peut foutrement bien le motiver.  Nous non plus et on se demande même pardois si le scénariste en a ne serait-ce qu'une vague idée.... Car on a singulièrement l'impression de se faire balader durant la première moitié du film. Certes les meurtres sont très sympas et bien orchestrés, mais l'enquète de police est elle fichtrement baclée. Ce n'est que durant la seconde partie que le film commence sa véritable croisière. D'ailleurs, cela tombe bien puisque le réalisateur nous offre une poursuite en bateau à travers les canaux digne d'un James Bond (je pense plus au prégénérique du "Monde ne suffit pas" qu'à la scène finale de "Bons baisers de Ruissie" ou à la poursuite dans les marais cajuns de "Vivre et laisser mourir ). Il répètera d'ailleurs la chose en 2001 avec son film "Issue de secours" ou cette fois-ci c'est John Hurt qui pilote un des bateaux... Bon, en tout cas , même si nous ne sommes pas dans un giallo, nous avons notre sérial killer psychopathe masqué (il porte une combinaison et un masque de plongée) qui joue de l'arme blanche (ici son poignard de plongée) avec dextérité et nous avons le droit à un petit nombre raisonable de meurtres. Des meurtres hélas non reliés entre eux,ce qui rend le film aussi tortueux que les canaux d'Amsterdam... Le dénouement nous laisse aussi un peu sur notre faim, finissant un peu en queue de poisson. Reste la beauté des paysages (Amsterdam fait toujours autant réver, même aussi ensanglantée).

Le film est sortit en DVD

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 16:03


Un merveilleux parfum d'oseille, 1969, réalisé par Rinaldo Bassi (France), avec Françoise Rosay (Louise de Kerfuntel), Hélène Dieudonnée (Louise de Kerfuntel), Francis Blanche (Loic de Kerfuntel), Yves Rénier (Yves de Kerfuntel), Patrick Préjean (Hervé de Kerfuntel), Jean Carmet (Karl de Kerfuntel), Noel Roquevert (Guillaume de Kerfuntel), Catherine Jourdan (Marianne), Michel Serrault (Commissaire Le Gac), Jacques Duffilho (Job, le valet), Michel Galabru (le notaire). Le jeune baron Yves de Kerfunkel vient d'apprendre la mort d'un de ses oncles éloignés. Il se rend donc sans tarder (tout en démissionant de son poste de bureaucrate), au chateau familial, afin d'assister aux obsèques de cet oncle qui (pense t'il) lui lègue toute sa fortune. Quelle n'est point alors sa déception de constater que d' autres héritiers sont aussi présents pour l'ouverture du testament. Plus grande et amère l'est elle encore, sa déception, lorsqu'il apprend que c'est d'abord sa tantine Louise de Kerfunkel, soeur du défunt, qui héritera en premier, lui n'arrivant qu'en 7è sur la liste... Ce qui fit déborder le vase, c'est lorsque la tante Louise, annonça le soir à table, qu'elle allait désormais mener grande vie et dépenser TOUS ses sous à la roulette et au Black Jack! La décision du Baronet est immédiatement prise: il lui apparait comme vital d'aider toute cette joyeuse clique d'héritier à passer l'arme à gauche avant que ce "maudit" héritage ne soit complètement dilapidé par eux.

Ok, Ok, je sais ce n'est pas un giallo !!! Mais peu s'en faut. Après tout, il aurait été réalisé en Italie avec des acteurs italiens, aurait été traité sur le mode tragique et non comique et on l'aurait classé de suite dans la catégorie qui nous intéresse, non? Car tout est la: un héritage, des héritiers, un meurtrier qui fait passer tout le monde à la trappe, de façon fort originale en plus... Alors pourquoi bouder son plaisir ? Cela ne coute rien de parler du film, qui reste (dans mon souvenir, car malheureusement on ne le voit plus guère à la télé et il est introuvable en vidéo), un petit chef d'oeuvre d'humour noir typique des années 60. Les plus "grands" comédiens (comiques) français sont réunis pour la circonstance: Françoise Rosay (qui après le succès de "Faut pas prendre les enfants du bon Deu..." entamait une troisième carrière, comique cette fois-ci), Hélène Dieudonnée, la "mamie gateau" (mais pas gateuse) du cinéma français, Francis Blanche, Jean Carmet, Noel Roquevert,  Michel Galabru, Jacques Dufilho et  Michel Serrault que l'on ne présentent plus... Plus un petit nouveau (qui avait déja joué quand même dans "Les cracks" et "Le cerveau" avec Bourvil, "Le tatoué" avec Gabin et De Funès" ou "Clérambard" avec Noiret", excusez du peu) qui fera une honorable carrière dans le comique, un certain Patrick Préjean. Ajoutez a cela le beau gosse de service, le commissaire Yves Rénier - Moulin en personne, qui tentait après une belle persée à la télévision ("Belphégore", "Les globbe-trotters") de se faire un nom au cinéma. Bon, ok on a aussi Catherine Jourdan, qui n'est peut-être pas l'actrice Française la plus comique à laquelle on aurait pu penser, mais bon, elle n'a pas un énorme rôle (quoi que...). Bon, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos macchabés.  Chacun d'entre eux va mourir d'une manière fort originale: la première, bien sur, sera Francçoise Rosay , qui verra les freins de son fauteuil roulant éléctrique être sabotés et qui finira donc noyée dans le bassin du chateua. La pauvre Hélène Dieudonnée, qui a le coeur fragile, devait trépasser avec l'aide d'un fantôme fantôche, mais c'est une peluche géante qui l'aidera à voir les anges. Noël Roquevert, en savant fou, finira en fumée, Francis Blanche en historien déjanté, passionné de Moyen-age, finira... sous un rouleau compresseur tantdis que Jean Carmet finira sous les sabots, non pas d'Hélène (qui est déja morte, on suit un peu !!!) mais de son cheval. Tout cela bien sur sous le regard hagard de ce pauvre Michel Serrault, inspecteur de police pas très doué pour résoudre les crimes à répétition. Et dans la bonne humeur bien sur, car le film ne se prend pas une minute au sérieux et permet à tout ce joli petit monde de cabotiner à souhaits... Je tairais la fin (à rebondissement quand même) et ne trahirais l'esprit du film, que pour dire qu'il n'y a peut etre pas qu'un assassin (voyez, cela aurait pu faire un bon giallo...). En tout cas, si vous avez l'occasion de le voir (ou le revoir), n'hésitez pas, vous passerez de délicieux moments...

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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 08:58

... A tutte le auto della polizia... , 1975, réalisé par Mario Caiano (Italie), avec Antonio Sabato (Commissaire Fernando Solni), Enrico Maria Salerno (Chef de la police Carraro), Elio Zamuto (Professeur Giacometti), Luciana Paluzzi (Inspectrice Giovanna Nunziante), Gabriele Ferzetti (Professeur Andrea Icardi) , Ettore Manni (Enrico Tummoli), Marino Masé (Frank Hekker), Bedy Moratti (Emilia Icardi), Franco Ressel (le gynécologue). Le cadavre de la fille d'un célèbre chirurgien, Fiorellla Icardi, est retrouvé flottant sur un lac. Un certain Enrico Tummoli, propriétaire d'un restaurant et connu des services de police comme étant un voyeur invétéré est d'abord suspecté. Mais bientôt le commissaire Solni et sa collaboratrice, l'inspectrice Giovanna Nunziante, vont découvrir que la jeune fille était la victime d'un odieux réseau de pédophiles amateurs de ballets roses.

On retrouve parfois ce film dans les liste de gialli et parfois dans les listes concernant les polizieschi (Polar Urbain Italien). L'intrigue repose sur la disparition, le meurtre et l'enquète qui suit la découverte du cadavre d'une jeune fille de bonne famille (intrigue un peu similaires aux gialli "Cosa avete fatto a Solange", "Morte sospetta di una minore" et surtout l'excellent "La polzia chiede aiuto" ).

Le père et la mère ne connaissant pas grand chose à la vie de leur fille, c'est le personnel de maison qui donne les renseignements la concernant à la police. On découvre que la gamine était plus porté sur la chose qu'elle ne semblait vouloir le faire croire et qu'elle aurait été embarqué malgré elle, comme pas mal de ses copines de classe, dans un réseau de prostitution clandestine de mineures. Ca c'est le coté giallo de l'histoire, avec quelques (rares) meurtres à la clef. Coté polizieschi, on assiste au déroulement (banal) d'une enquète de police autour du meurtre. Et c'est la que le bât blesse. Car à vouloir mélanger les deux genres, le réalisateur n'a fait qu'embrouiller inutilement les choses (et le scénario avec). C'est rempli de clichés populistes complètement datés seventies (liberation des moeurs, insouciances et désinteret complet des parents pour leurs rejetons, pédophilie dans les hauts milieux bourgeois, violence policières,  flics désabusés, etc.. etc...).

Le casting (quelques vieilles gloires légèrement has been, dont deux ont même joué dans la série "James Bond" - Gabriele  Ferzetti dans "Au service secret de sa majesté" et Luciana Paluzzi dans "Opération tonnerre" ) n'arrange rien, chacun semblant se désinteresser à la fois du scénario et des dialogues qui sont d'une rare stupidité.
 
Bref, pour comparer avec nos productions franchouillettes, même si le film n'est pas aussi mauvais que nos "Police des Moeurs" et autre "Brigade mondaine", je ne peux quand même pas le nier,  c'est à peine mieux que notre Giallo Calendos  "Flics de choc", qui on s'en souvient tous est loin d'être un chef d'oeuvre ...
 
Le film existe en DVD italien et fait aussi partie d'un coffret comportant aussi les films: "La Polizia sta a guardare" de Roberto Infascelli, "La polizia ordina: sparate a vista" de Giulio Giuseppe Negri et  "La Polizia chiede aiuto" de Massimo Dallamano.

"

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 16:23

Il Sesso della strega, (Anges pervers), 1973, réalisé par Angelo Pannacio (Italie), avec Susanna Levi (Susan), Jessica Dublin (Evelyn Hilton), Sergio Ferrero (le mec a Ingrid), Camille Keaton (Ann), Giovanni Petrucci (Johnny), Franco Garofalo (Tony), Donald O’Brien (inspecteur de police), Gianni Dei (Simon Boskin), Augusto Nobile (Edward), Maurizio Tanfani (Nath), Irio Fantini (l’assistant de l’inspecteur), Marzia Damon (Gloria), Simone Santo (Thomas Hilton).  Sir Thomas Hilton a réuni toute sa etite famille à son chevet. Il sait qu'il va bientôt mourir et a décidé de rassembler une dernière fois autours de lui sa fille, ses neveux et ses nièces. Qui se détestent bien sûr... Une fois sir Thomas décédé, son notaire procède à la lecture du testament: toute la petite famille devra rester au chateau durant 30 jours, y compris Simon, le secrétaire de feu sir Thomas, sous peine d'être déshérité. Si jamais l'un d'entre eux décède entre temps, sa part sera partagée avec le reste des héritiers. Sa fille, elle n'hérite de rien, car c'est non seulement une gourde mais en plus elle a failli tuer sa cousine Susan étant jeune. Donc elle peut aller se faire voir chez les grecs... Peu de temps après la lecture de cet étrange testament, la famille commence à se faire décimer par une ombre mystérieuse...

Ce film (aux accents fantastiques) ressemble plus en fait à une énigme à la Agatha Christia (Whodunit)  qu'à un véritable giallo all'italiana. Un patriarche qui décède et lègue une fortune à ses descendants qui, si ils veulent la toucher, doivent cohabiter au chateau du défunt. Un meurtrier qui assassine u à un les membres de la dite famille. Qui est-ce ? Tous ont un bon motif pour touccher plus vite la part de gateau... Voyons un peu tous ces cousins:  Evelyn, tout d'abord, la fille de sir Thomas, qui voit passer le magot sous son pif, vu que son père l'a déshérité. Puis il y a Susan, jeune artiste qui aime faire des statues "érotiques" et son petit ami Edouard (qui ne fume pas le cigare) qui est, comme par hasard, aussi son cousin. Puis il y a Ann qui semble avoir un petit faible pour le cousin Johnnny ("Johnny, oh oui Johnny, be good!!!). Son frère, Nath qui lui semble avoir le béguin pour sa soeur et est très jaloux de Johnny. Et puis, il y a Lucie, qui semble la plus discrète et la plus clean du lot. Lucie semble avoir peur deSimon (qui était le secrétaire et aussi l'amant de son oncle (qui donc était une tante!). En fait, si on s'apperçoit que malgré leur lien de parenté, tout le monde a envie de coucher avec tout le monde, il y en a quand même un (ou une) qui a décidé qu'un repos éternel ne ferait pas de mal à ses petits camarades.
C'est Johnny qui se fera défoncer la calbasse le premier. Il faudra attendre la toute dernière partie du film pour que deux autres personnes se fassent trucider. Entre temps, on aura le droit à un embrouillamini de scènes cul-cul gnan-gnan filmées par un chef opérateur non-voyant, secondé par un ingénieur du son mal-entendant (c'est ce que l'on appelle le politiquement correct?). Camille Keaton (qui est une descendante de Buster Keaton) est la seule a jouer à peu près correctement bien. Il faut dire à la décharge des autres comédiens, que Angelo Pannaccio n'est pas vraiment ce que l'on pourrait appeller un bon metteur en scène (et encore moins un bon directeur d'acteurs). Il a réalisés quelques obscurs westerns spaghettis, deux ou trois films d'épouvantes (plutôt d'épouvantables films) et une poignée de films porno dont un "Porno érotic western" qui fera date dans la culture du navet...
 Le film était sortit en VHS. Je ne sais pas ce qu'il en est pour les DVD

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 09:50

Il torturatore (The torturer), 2005, Lamberto Bava (Italie), avec: Elena Bourika (Ginette), Carla Cassola (Carla Sherba), Simone Corrente (Alex), Emilio de Marchi (Moscale). Ginette, jeune étudiante en (sociologie? sexologie? sexe au logis?) se rend chez un metteur en scène afin d'y passer une audition en vue d'un (petit) rôle dans un film. Certes, le metteur en scène est connu pour son gout prononcé pour la violence et le sadisme, à travers ses films. Mais ce qu'elle va découvrir  dans l'antre du réalisateur va dépasse, en horreur, tout ce qu'elle aurait pu imaginer... Et nous aussi !

Un soi-disant metteur en scène (Lamberto Bava?) reçoit la nuit chez lui des futures comédiennes (ou qui croient l'être, parce que en vue des tests c'est pas gagné d'avance..Enfin quoi, une actrice qui se nomme BOURIKA comme BOURRIQUE avec un A et qui joue un personnage nommé Ginette. Tu crois hallu-ciné !!!!) en vue de faire un film d'horreur avec elles. Après les avoir fait jouer quelques moment devant une petite caméra vidéo (histoire de les mettre en confiance),  il les séquestre et les torture pour son bon plaisir (et celui de certains spectateurs). Alors, bon ok, il est  gentil , mais bon, on m'enleverra pas de la tête que le pauvre  bougre a vraiment quelque chose qui cloche... Il est le seul à entendre une comptine et à avoir un paquet d'hallucinations qui semblent reliées à une partie de son enfance. Peut-être est ce un dangereux maniaque nous dit-on sur la couverture du DVD ? Ah bon ? Un mec qui torture les filles en leur coupant le bout des tétons, qui les cloue sur des croix de Saint-André ou qui leur fait subir des tortures avec de l'électricité peut être considéré comme un dangereux maniaque ? Quelqu'un en a parlé à Rachida Datée ? Non? Parce que ça aiderait peut être... Enfin, bref, je ne sais pas si c'est un dangereux maniqaque, mais le film, à mon avis, n'a rien à voir avec un giallo. Si ce n'est que c'est Lamberto (indigne) fils de Mario Bava qui l'a réalisé. Alors on peut nous dire que ce film est le retour du fils prodigue (ne pas oublier le U), first: on s'en tamponne le coquillard, secondo: comme les autres films de Lamberto, c'est toujours de la merde. Académique, mais de la merde quand même! Et surtout une belle arnaque de mettre sur certaines pochettes que c'est le meilleur giallo de Bava (sans préciser de quel BAVA il sagit bien sur !!!!). A oublier

 

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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 15:41

La corrupcion de Chris Miller (Terreur aveugle), 1972, réalisé par Juan Antonio Bardem(Espagne), avec Jean Seberg (Ruth Miller), Marisol (Chris Miller), Barry Stokes (Barney Webster), Perla Cristal (Perla), Rudy Gaebel (Lewis), Juan Antonio Bardem (Pedro), Gérard Tichy (Commissaire), Miguel Bardem (Tin), Alcicia Altabella (Adela), Vidal Molina (Alberto). Ruth Miller et sa belle fille, Chris, passent l'été dans la superbe propriété que possède Ruth au Pays Basque. Les deux femmes sont très fragiles, même si cela ne se voit pas au premier abord. Rut est névrosée, et souffre de l'abscence de son mari, le père de Chris, un marionettiste qui les a abandonné un beau jour. Quand à Chris, depuis qu'elle a été violée sous la douche par un althérophile, elle ne supporte plus ni la pluie ni l'obscurité. Dans cette ambiance totalement fémine, quoi de plus naturel que la belle mère soit attirée par sa brue... qui repousse infatigablement les avances (à peine) déguisées de cette dernière, préférant aller pratiquer l'équitation chez un de leur voisin, jeune chatelain désargenté qui possède cependant un petit hara. Un soir d'orage, un vagabond nommé Barney Webster se réfugie chez les deux femmes. Sa venue va semer le trouble entre elle, surtout que le vagabond est un sacré Don Juan. Il va d'abord séduire Ruth et coucher avec elle, avant d'essayer d'en faire de même avec Chris. Pendant ce temps, un mystérieux sérial killer ensanglante la région. Après avoir assassinée plusieurs femmes, dont une jeune chanteuse, il vient d'assassiner un couple et ses trois enfants. Fait curieux, les meurtres ont toujours lieu un soir d'orage...

Un pays (basque) ou il ne fait quasiment que pleuvoir, à cause sans doute du réchauffement de la planète (eh oui, déja!). Deux jeunes et jolies femmes solitaires (et) névrosées perdues dans une grande batisse isolée. Qui semblent perpetuellement attendre un homme, le même (le mari pour l'une, le père pour l'autre). Un vagabond qui surgit d'on ne sait ou, juste au moment ou  un sérial killer  et armé d'une serpette s'en donne à coeur joie dans une série de crimes bien sanglants à travers le pays.Un triangle amoureux qui va donner autant de suspects potentiels et presque autant de fausses pistes pour ce sympathique giallo Ibérique méconnu de Juan Antonio Bardem. Juste ce qu'il faut de crimes sanglants, notament le massacre de toute une famille par un tueur, vétu d'un ciré noir dans la pure tradition des gialli d'antan. Seul bémol, mais de taille: la chanteuse Marisol, qui, vu sa voix, aurait mieux convenu au personnage d'une des victimes qu'au personnage principal...

Sinon, le reste du casting est excellent, mention spéciale bien sur à Jean Seberg, dans son role d'épouse frustrée, même si elle a souvent qualifié ce film d'alimentaire dans ses interviews.

Le film existait en VHS en version française, il existe en DVD espagnol, mais je ne connais pas de version française pour l'instant

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 10:18

Il Boia scarlatto, ( Vierges pour le bourreau / le bourreau écarlate), 1965, réalisé par Massimo Pupillo, (Italie), avec: Mickey Hargitay (Travis Anderson), Walter Brandy (Nick), Luise Baratto (Edith), Rita Klein (Nancy), Alfredo Rizzo (Daniel Parks), Barbara Nelli (Suzy), Moa Tahi (Kinojo), Femi Benussi (Annie), Ralph Zucker (le photographe). Au XVIIIè sciècle, un homme particulièrement déparavé et cruel surnommé "le bourreau sanguinnaire" est condamné a être enfermé dans une "vierge de Nuremberg" dans les sous sols de son manoir et cette vierge est scéllée à tout jamais afin que l'âme de ce marginal erre pour l'éternité dans les limbes du purgatoire... De nos jours (enfin, dans les années 60), l'éditeur Daniel Parks choisit le chateau du comte Travis Anderson pour servir de décor aux photos qui illustreront les couvertures des livres  d'horreur qu'écrit son ami Nick. Au programme donc des photos de belles pin-up ltrès déshabillées mises au supplice par un bourreau vétu d'un costume de squelette. Ce qu'il ignore, c'est qu'ils se trouvent en fait dans le chateau du "bourreau sangunaire, dont la dépouille repose en fait dans les sous-sols du chateau. Et à la vue de tout ce petit monde en charmants déshabillés, l'esprit du bourreau va se reveiller et remettre en marche tout cet appareillage pas si rouillé que cela...
Un vrai catalogue des "3 cuissses" du divin Marquis de Sade...que ce "Bourreau écarlate" ! De quoi renvoyer la série bien remplie  des "Saw" (sauf "Saw VI", [est ce du lard ou du cochon ?] et Saw VII, [pas vraiment le pied!] ) et  celle d' "Hostel" droit pour le paradis des choses autorisées à voir par S.S Benêt  très étroit (ce qui donne seize) du moment que l'on utilise pas de préservatif pour les regarder... On y retrouve tous ces objets subtils et délicats agréés par l'inquisition en un temps ou certaine religion pronait l'amour de son prochain... par la souffrance et la douleur. Ici point de tueur masqué, tout vétu de noir, mais plutôt en rouge (comme le petit chaperon), entouré de plein de jeunes et jolies filles (dont notre Giallo Queen chérie chérie Femi Benussi, waaaaoooooooohhhhhhhh!!!!!), à moitié déshabillées qui mettent en valeur du mieux qu'elles peuvent les instruments de torture chers à un Torquémada de pacotille interprété par un Mickey Hargitay (ex monsieur Jayne Mansfield , ex Monsieur Univers et père de la comédienne Mariska Hargitay que l'on retrouve tous les samedi soirs dans le feuilletton policier "New-York unité spéciale" sur TF1) en grande forme puisque le rôle lui permet de développer à outrance ses tendances au cabotinage... Pas vraiment un giallo donc, bien qu'il figure souvent, et en très bonne place, dans les listes de cinéphiles amateurs du genre...

A noter cette jolie petite dédicace pré-générique.... qui en dit long sur la suite...

Le film existe en dvd mais pas en français, hélas...

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 14:04


Metti una sera a cena, (Disons, un soir à diner) 1969 réalisé par Giuseppe Patroni-Griffi (Italie) avec Jean-Louis Trintignant (Michèle), Florinda Bolkan (Nina), Lino Capolicchio (Ric), Annie Girardot (Giovanna). Tony Musante (Max). Michele est un écrivain raté et désabusé. Il est marié à Nina qui a pour amant Max, son meilleur ami et pour maitresse la belle Giovanna . Mais ce petit jeu commence à lasser Michèle qui, par amusement, va trouver un nouveau compagnon à sa femme, un jeune gigolo désargenté, Ric, plus rebelle qu'intellectuel et qui jusque là était plutot l'amant de Max.... qui est amoureux en fait réellement de Michèle. Ce que n'avait bien sur pas prévu Michèle c'est que Ric tomberait amoureux fou de Nina et irait jusqu'à tenter de se tuer pour elle...Comme Michele ne veut pas perdre Nina, il va inclure Ric dans leur groupe amoureux. Les couples vont donc se rencontrer régulièrement lors de diners qui deviennent rapidement quotidiens sous le regard cynique de Michèle qui croit diriger tout cela de main de maitre...

Je n'ai absolument rien compris à ce film qui est passablement long et ennuyeux. Je n'ai surtout toujours pas compris pourquoi, ce film qui ne narre rien d'autre que les déboires d'un quintet de bourgeois décadents, figure régulièrement sur la liste des gialli... La musique est signée Ennio Morricone

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