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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 10:46

Der Hund von Blackwood castle (Le Chateau des chiens hurlants), 1967, réalisé par Alfred Vohrer (Allemagne), avec Heinz Drache (Humphrey Connery), Karin Baal (Jane Wilson), Horst Tappert (Donald Fairbanks), Siegfried Schürenberg (Sir John), Agnes Windeck (Lady Agatha Beverton), Ilse Pagé (Miss Finley), Mady Rahl (Catherine Wilson), Uta Levka (Dorothy Cornick), Hans Söhnker (Robert Jackson), Otto Stern (le capitaine), Alexander Engel (docteur Adams), Tilo von Berlepsch (Lord Henry Beverton), Harry Wüstenhagen (Ken Nelson), Kurd Pieritz (Edward Baldwin), Arthur Binder (Grinsby). Le vieux capitaine Wilson vient de mourir et sa fille Jane revient au chateau de Blackwood pour la lecture du testament. Le chateau, qui semble à l'abandon, lui est légué, comme seul héritage, par son père. Son avocat, maitre  Jackson, lui conseille de vendre très rapidement, d'autant que pas mal de gens, descendu à l'auberge voisine, semblent être très interessé pour racheter le chateau. Trop peut-être même, puisqu'elle surprend une conversation entre le notaire et un éventuel "client", Edward Baldwin, ou Jackson se voit proposer le double du prix initialement fixé (££ 20,000) si l'affaire se conclut très rapidement... Apparement, beaucoup de gens semblent très préssé de faire déguerpir Jane des lieux. On place un serpent dans son lit, des squelettes sont pendus devant la porte de sa chambre, Baldwin quand à lui, est tué par un doberman enragé mais son cadavre disparait aussi rapidement que mystérieusement . Jane demande alors l'aide de Sir John, inspecteur à Scotland Yard, qui risque d'avoir fort à faire d'autant que les cadavres commencent à s'amonceler...

 
Nous sommes en 1967 et, malheureusement, la célèbre firme cinématographique allemande qui produit les Krimis, la Rialto, commence à amorcer un sérieux déclin et ce film, bien que dirigé par un des spécialistes les plus talentueux des krimis, Alfred Vohrer, en est l'un des meilleurs exemples. L'ambiance  rapelle plus celle de Conan Doyle que celle d'Edgar Wallace (on se retrouve, des les premières images, sur une lande bourbeuse et brumeuse ou un pauvre type se fait tuer par un chien enragé. Comment ne pas penser au "Chien des Baskerville"?). Un inspecteur de Scotland Yard est amené à enqueter sur toute une série de meurtres se déroulant, à huis (presque) clos, dans un vieux chateau. Après la mort du vieux chatelain, sa fille est harcelée par toute une ribambelle d'inconnus, tous plus préssés les uns que les autres d'acheter cette vieille bicoque en ruine pour un montant largement supérieur à sa valeur réelle sur le marché. Bien évidement, tout cela paraît suspect à la jeune héritière qui refuse de vendre. Ce qui délenche pas mal  de tentatives de meurtre sur sa jolie personne mais aussi pas mal de morts dans son entourage, notament celle son avocat, qui meurt brulé dans sa voiture et d'éventuels acheteurs qui meurent déchiquetés par les crocs "envenimés" d'un doberman enragé. Quels rôles jouent donc tous ces personnages qui viennent de débarquer à l'auberge voisinne, tenue par un type pas forcément très catholique? Ont-ils un rapport avec le défunt capitaine et un vol de pierres précieuses ayant eu lieu il y a pas mal de temps? Pourquoi la bonne a t'elle mis un serpent dans le lit sa jeune maitresse? Qui est cette jeune veuve éplorée qui débarque soudainement d'on ne sait ou et qui reclame haut et fort sa part d'héritage? Et surtout, pourquoi le domestique borgne élève t'il des serpents venimeux dans la cave et en badigeonne t'il les crocs de ses dobermans ? C'est à toutes ces questions que le célèbre Sir John de Scotland Yard, aidé de sa charmante secretaire, l'adorable Miss Finley, va devoir répondre. Tout cela on l'aura compris, n'apporte rien de très nouveau au monde du Krimi. Certes le film est très agréable à regarder,  même si l'intrigue reste TRES classique, malgré quelques rebondissements un peu tardifs.


On retrouve avec plaisir quelques figures légendaires du genre, nottament l'acteur Horst Tappert, plus connu en france pour avoir interprété l'inspecteur Derrick à la télé, mais aussi Heinz Drache (dont nous avons déja parlé dans de précédentes crtiiques de krimis), Karin Baal (qui joua notament dans "Die tauten augen von London"  du même réalisateur) et bien sur Siegfried Schurenberg qui reprend ici une fois de plus le rôle de Sir John, le célèbre inspecteur de Scotland Yard, accompagné de la ravissante Ilse Pagé reprenant elle aussi le rôle de la sympathique et délurée secretaire (très particulière) Miss Finley.
 
Le film est sortit en DVD et dans le coffret n° 7 de la collection des oeuvres d'Edgar Wallace

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 15:45


Circus of Fear, 1966, réalisé par John Llewellyn Moxey, (UK/Allemagne), avec Christopher Lee (Grégor), KLaus Kinski (Manfred Hart), Margaret Lee Gina), Léo Genn (Elliott), Anthony Newland (Barberini), Heinz Drache (Carl), Eddi (Arent (Eddie), Suzy Kendall (Natasha), Cécil Parker (Sir John). Sur le Tower Bridge, à Londres, vient de se passer la chose la plus extraordinaire qui soit: une bande de malfaiteurs vient de dévaliser une camionette transportant d'importantes sommes d'argent. Après avoir bloqué le convoi avec leur voiture et dévaliser les convoyeurs, les gangsters se sont enfuis sur la Tamise à bord d'un canot à moteur.Un des agents cependant fut tué dans la bagarre par le dénommé Mason. Qui plus tard, chargé de remettre le butin dans un endroit tenu secret, sera abattu par celui avec qui il avait rendez-vous. L'argent bien évidement disparait avec le mystérieux assassin. Ce qui n'empèche pas cependant l'inspecteur Eliott, de Scotland Yard, de remonter la piste des criminels, gràce à certains billets volés qui réaparaissent soudainement avec certains membres du cirque Barberini. Eliott, afin de passer inaperçu dans le cirque, se fait passer pour un photographe, désireux de faire un reportage sur la troupe. Et quelle troupe! De Monsieur Loyal au lanceur de couteau, en passant par le trapéziste et le dompteur de fave, tous semblent avoir quelque chose à cacher.


 
"Circus of Fear" est un Krimi tourné en Grande Bretagne, par un réalisateur anglais, né en Argentine, qui avait déja mis en scènes six autres krimis,  toujours d'après les oeuvres d'Edgar Wallace. On y retrouve bien sur l'acteur allemand Klaus Kinsi qui débutat sa prestigieuse carrière dans quelques Krimis ainsi que Christopher Lee, qui avait déja tourné avec John Llewellyn Moxey dans "La cité de la mort"  ("City of the dead", mais sortit sous le titre "Horror hotel" en DVD, allez bien savoir pourquoi ?).

On y retrouve aussi la future Giallo Queen Suzy Kendall ("Torso", "L'oiseau au plumage de cristal") et la belle (mais assez insipide) Margaret Lee (qui n'a absolument rien a voir avec Christopher). On y retrouve aussi avec plaisir des figures connues du Krimi, les acteurs allemand Heinz Drache,  ("Le vengeur défie Scotland-Yard","le Requin harponne Scotland-Yard",  "La porte aux 7 serrures", "Le chateau des chiens hurlants", "L'énigme du serpent noir") ainsi que le comédien Eddi Arent ("La grenouille attaque Scotland Yard", "Le crapaud masqué", "Le Bossu de Londres", "Attaque au fourgon postal", "Les mystères de Londres" ou encore "Scotland Yard contre le cercle rouge"). L'intrigue policière se déroule dans le monde du cirque, ce qui n'est pas en soi une nouveauté (Joan Crawford a joué dans "Le cercle de sang" de Jim O'Connelly, Anton Diffring dans "Le cirque des horreurs" de Sidney Hayers, il y eu aussi ", même James Bond aura  le droit d'y faire le clown, dans "Octopussy" ...).


Le film est dans l'ensemble assez bien mené. L'intrigue policière se laisse suivre sans ennui. Il y a quelques cadavres (coté giallesque de la chose, c'est à chaque fois d'un coup de poignard, lancé dans l'ombre par une main gantée de cuir noir, que meurent les pauvres victimes. On déplore cependant peut être que Klaus Kinski n'ait pas un plus grand rôle et que Christopher Lee soit si souvent masqué d'une affeuse cagoule de ski en laine noire, dont on ne voit pas beaucoup l'intérêt. Mais bon...le film reste dans l'ensemble très satisfasant et l'on ne s'ennuie pas une minute. Une rumeur a longtemps circulée come quoi il existerait deux versions de "Circus of fear": une version anglaise réalisée par John Llewellyn Moxey et une autre version, allemande cette fois-ci , réalisé par Alfred Vohrer, réalisateur ayant souvé mis en scène des krimis, mais ces rumeurs seraient fausses, il n'y aurait bien qu'une seule version, même si dans le générique des copies allemandes on retrouve le nom de Vohrer comme réalisateur, bien qu'il n'ait pratiquement rien fait sur ce film.

Pour (ne pas) simplifier les choses, sachez que le film est sortit en Noir et Blanc aux USA (alors qu'il est en couleurs en europe!), dans une version remontée différement, sous le titre de "Psycho-circus", mais que les photos d'exploitations affichées sur les devantures des cinémas étaint en couleurs. Alors qu'en Allemagne, le film est bien sortit en couleur dans sa version originale mais que les phtos d'exploitations étaient elles en Noir et Blanc. (Pourquoi faire simple lorsque l'on peut faire très compliqué...).
 Le film existe en DVD anglais et vous noterez que sur une  (des nombreuses) jaquettes existantes, la photo de Christopher Lee est extraite du James Bond "L'homme au pistolet d'or et non de "Circus of Fear"..

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 09:52

Der monch mit der peitsche, 1967, réalisé par Alfred Vohrer, (Allemagne), avec: Joachim Fuschberger (Inspecteur Higgins), Uschi Glas (Ann Portland), Siegfried Schürenberg (Sir john), Grit Boettcher (Betty Falks), Konrad Georg (Keyston), Harry Riebauer (Mark Denver), Tilly Lauenstein (Harriet Foster), Ilse Pagé (la secrétaire), Siegfried Rauch (Frank Keeney), Claus Holm (Glenn Powers), Gunter Meisner (Greaves), Hans Epskamp (Bannister), Rudolf Schundler (le sergent Hanfield). Un savant véreux qui a mis au point un gaz mortel (juste dans le but de gagner des millions). Mais, alors qu'il a rendez vous avec son commanditaire, il est assassiné par un mystérieux individu vétu d'un habit  d'inquisiteur rouge, qui l'étrangle avec son fouet et lui dérobe sa diabolique invention. Peu de temps après, lors d'une cérémonie religieuse dans la chapelle d'un collège londonnien pour jeunes filles de bonnes familles, une élève meurt, asphixiée, en ouvrant son missel. Scotland Yard, en la personne de l'inspecteur Higgins et de son "collègue", l'aristocratique Sir John, s'empare de l'énquète. Les suspects sont d'autant plus nombreux, qu'il semblerait que les élèves participent régulièrement à d'étranges soirées avec quelques uns des professeurs. Pendant ce temps, l'assassin au fouet fait de nouveaux parler de lui...

L'action se déroule dans un collège de jeunes filles, bien délurées face à des professeurs assez pervers, avec un mystérieux assassin (cette fois-ci vétu de rouge) qui étrangle ses victimes non plus avec une écharpe indienne mais avec un fouet (ce qui est beacuoup plus pratique lorsque la victime est à une dizaine de mètres). Evidement une des collégienne va mettre sa vie en danger en essayant de jouer les Sherlock Holmes en jupette. Il sagit ici de la jolie Uschi Glas que l'on retrouvera quelques années plus tard dans un giallo inspiré d'Edgar Wallace, le très réussi "Sette orchidee macchiate di rosso" (celui la même ou la pauvre Marisa Mell se faisait transpercer sa si jolie poitrine à coup de perceuse électrique) ainsi que dans trois aures Krimis: " "Der Gorilla von Soho" (1968) réalisé aussi par  Alfred Vohrer , Der unheimliche Mönch" (1965), et "Die Tote aus der Themse" (1971). Elle n'est pas la seule habituée du genre. Car, la société la société de production Rialto , engageait souvent les équipes (que ce soient les acteurs, les réalisateurs ou les techniciens) . Pourquoi changer une équipe qui gagne, et donc qui rapporte, devaient se dire les producteurs. Ainsi, Joachim Fuschberger jouera dans d'autres Krimis comme "Der Frosch mit der Maske" (1959), "Die toten Augen von London", "Das Geheimnis der gelben Narzissen ", "Die seltsame Gräfin" (1961) , "Das Gasthaus an der Themse" (1962), "Der Fluch der gelben Schlange ", "Zimmer 13" 'dont je vous ai déja parlé), "Der Hexer" (1964), ou il jouait déja l'inspecteur Higgins, rôle qu'il interprétera une troisième fois dans "Im banne des unheiliche" (1968). On le retrouvera aussi dans les gialli "Contronatura " (1969) et "Cosa avete fatto a Solange?" (1972). Une carrière au service du crime (et du Krimi) bien remplie... Tout comme celle de Siegfried Schürenberg, qui reprendra quand à lui le rôle de Sir John, sorte d'aristocrate un peu has-been ayant mis sa "science de la déduction" au service du Yard, dans pas moins de 12 krimis: "Die tür mit den 7 schlössen" (1962), "Das Gasthaus an der Themse" (1962), Zimmer 13", "Die Gruft mit dem rätselschloss", "Der Hexer" (1964), "Neues von Hexer", "Der unheimliche möch" (1965), "Der bucklige von Soho" (1966), "Die blaue hand" (1967), "Der hund von Blackwood Castle" (1968) et "Die Töte aus der Themse" ( en 1971). Enfin, l
a mise en scène est de notre cher Alfred Vohrer, dont je vous ai parlé récement aussi et qui a réalisé une bonne quinzaine de krimis si mes souvenirs sont bons . La musique, très entrainante, est d'un autre fidèle de la Rialto, Martin Böttcher.

"Der monch mit der peitsche"
est donc un  très bon krimi qui mélange à la fois le rocambolesque (des évasions "surprenantes", un robot dirigé par un méchant invisible, un tueur encapuchonné comme un moine de l'inquisition), le sexe (oh, toutes ces jeunes collégiennes, belles comme des top models) et le burlesque (ah, ce Sir John, quel comique!!!). Une petite erreur toute fois, décelée facilement par mon oeil diaboliquement pervers et entrainé: alors que l'action est censée se dérouler en Angleterre, le volant des voitures est une fois de plus (erreur classique s'il en est!!!!) du mauvais coté!!!

 
le film est sortit en dvd, pas en francais hélas ainsi que dans le coffret n° 7 des Krimis

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 15:44

Das Indische tuch , 1963, réalisé par Alfred Vohrer (Allemagne), avec: Heinz Drache (Frank Tanner), Corny Collins (Isla Harris), Klaus Kinski (Peter Ross), Gisela Uhlen (Madame Tilling), Hans Nielsen (Monsieur Tilling), Siegfried Schurenberg (Sir Henry Hockbridge), Richard Hausler (Docteur Amersham), Hans Clarin (Lord Howard Lebanon), Alexander Engel (le révérend Hastings), Ady Berber (Chiko), Eddi Arent Richard Bonwit), Elizabeth Flickenschild (Lady Lebanon). Lord Lebanon est riche, avare, vieux mais en bonne santé... Ses hértiers attendent tous avec impatience qu'il décède afin de toucher l'héritage, mais le vieux s'accroche  la vie. Et ce qui devait arriver, arriva, Lord Lebanon est mystérieusement retrouvé étranglé dans son bureau. Les héritiers se retrouvent donc assemblés devant son avoué,Franz Tanner, qui doit leur lire le testament de feu lord Lebanon. Sachant à quel point sa femme, son fils, ses neveux et autres cousins sont avares et attendent impatiemment de toucher leur part d'héritage, le défunt a bien stipulé qu'ils doivent passer une semaine ensemble dans son chateau avant de toucher leur part du gateau. Au cas ou l'un d'entre eux viendrait à décéder, sa part serait redistribuée aux autres héritiers, et ainsi de suite jusqu'au dernier survivant. Et bien évidement, un tueur mystérieux a décidé d'éliminier un par chacun des ayant droits.


Voici donc un pur Krimi en bonne et due forme. On retrouve ici tous les habitués de ces adaptations des pièces,et romans d'Edgar Wallace, toujours produits par la firme cinématographique allemande  Rialto au début des années 60. Heinz Drache dans le rôle du détective amateur (ici clerc de notaire) et son pendant comique Eddie ZArent qui joue le valet très "british" (c'est à dire avec juste cette petite pointe de cynisme idéale dans les moments les plus inatendus), qui enlève un couvert de la table après chaque assassinat..

Elisabeth Flickenschildt reprend un rôle qu'elle joue à la perfection, celui de la Lady froide et imperturbable, propriétaire (par feu son époux) du manoir ou se déroule les crimes. A la mise en scène, Alfred Vohrer, spécialiste désormais des Krimis. Le scénario reprend les grands thèmes chers à Edgar Wallace: un manoir isolé, dix, non pas petits nègres, mais héritiers, qui vont tous disparaitre les uns après les autres. Les personnages ont tous des mobiles pour tuer les autres: le cousin américain qui a fait faillitte, le batard, artiste scukpteur et héroïnomane (génial kinski), le fils de Lady Lebanon, qui semble légèrement demeuré et qui ne sait que jouer du piano toute la journée, ou sa mère, posséssive et incesteuse. A moins que ce ne soit le jardinier, un être aussi bourru que costaud et qui aurait très bien pu étrangler Lord Lebanon avec cette écharpe indienne et qui serait le coupable idéal si on ne le retrouvait pas étranglé lui aussi... Car le réalisateur s'amuse à chaque instant à nous lancer sur des fausses pistes sans jamais en fait nous éloigner vraiment de la vérité. Le coupable est la, et pour peu que l'on soit attentif, on peut découvrir son identité très rapidement. Il suffit de ne pas se perdre dans les dédales du chateau, dans les multiples cachettes et autres passages souterrains qui serpentent derière les murs du manoir. Si jamais un film réussit à démontrer à quel point le Krimi inspira la giallo, "Das Induiche tuch" est un de ceux là.

Il y aura quatre autres versions adaptées, deux pour la télévision britanique, (la première en 1938, la seconde en 1983) et deux autres pour le cinéma, la première réalisée en1932, par le réalisateur britanique T.Hayes Hunter et l'autre en  1940, réalisée par l'américain George King .
 
Le film existe en DVD (allemand sous titre anglais, ou comme le mien en italien seulement) et dans le coffret  N°4 de la série des Krimis

 

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 11:57

Zimmer 13, (Chambre 13/ L'attaque du fourgon postal), 1964, réalisé par Harald Reinl (Allemagne), avec Joachim Fuchsberger(Johnny Gray), Karin Dor (Denise), Richard Häussler (Joe Legge), Walter Rilla (Sir Marney), Siegfried Schüürenberg (Sir John), Kai Fischer (Pia Pasani), Benno Hoffmann (Blackstone Edward), Bruno W. Pantel (Sergent Horse), Kurd Pieritz (Inspecteur Terence), Erik Radolf (Ambrose), Eddi Arent (Docteur Higgins), Hans Clarin (Monsieur Igle). Honorable , s'il en est, membre du parlement britanique, sir Robert Marney subit un odieux chantage de la part du gangster Joe Legge qu'il a autrefois très bien connu... S'il ne veut pas justement que sa fille unique Denise, soit tuée, il doit participer à un hold-up organisé par le gangster Joe Legge. Afin de proteger Nadia, sir Marney loue les services d'un détective privé, le célèbre John Gray, pour lui servir de garde du corps. Alors que John Gray  passe la soirée dans un cabaret en compagnie de la jolie Nadia, une des danseuses est retrouvée assassinée... Comme par hasard, celle-ci habitait dans la chambre juste à coté de celle ou les gangsters préparaient leur mauvais coup, la chambre n°13. Ce ne sera que la première victime d'une longue liste jusqu'à ce que notre détective retrouve enfin le vrai coupable...

Ou il est question d'un rasoir coupe chou appartenant à un éminent membre du parlement qui disparait en même temps que son passé ressurgit, d'un hold-up qui doit se dérouler à bord d'un train, d'un odieux chantage, d'une fille qui ressemble d'une manière étonnante à sa défunte mère, morte de façon étrange, d'un play-boy détective chargé de veiller sur elle et qui se retrouve les bras encombrés de cadavres et d'un club de stip-tease ou les artistes féminines ont du mal à ne pas se faire trancher la gorge par un tueur aux mains gantées de cuir noir. Le tout ayant un rapport avec une certaine chambre n°13, située justement au dessus du Night-club... t Ce Krimi (ancètre du giallo donc) n'est pas, et de loin, le meilleur du genre adapté d'un roman d'Edgar Wallace. Pas beaucoup de suspense, pas beaucoup de morts (en tout cas au rasoir), un coupable facile à demasquer et un héros qui tient plus de Jerry Lewis (pour ses pitreries) que de Dean martin (coté Matt Helm). Quand à ceux eux qui pensaient voir (ou revoir) l'attaque du train postal Glasgow-Londres, ils  feraient mieux de revoir "Le cerveau" de Gérard Oury... Pourtant, Harald Reinl  n'est pas n'importe qui: Outre avoir réalisé quelques "Winnetou" avec Pierre Brice, il a été surtout le réalisateur de deux docteur Mabuse:  "Le retour du Dr Mabuse" en 1961 et "L'invisible Dr Mabuse" en 1962, avec Karin Dor ).


On retrouve donc ici avec plaisir cependant la belle Karin Dor (une très méchante James Bond girl dans "On ne vit que deux fois") qui fut l'épouse du réalisateur jusqu'en 1968. Mal en prit à ce dernier de divorcer pour épouser l'actrice tchèque Dania Maria Delis, car cette dernière le poignarda à mort lors d'un séjour à Puerto de la Cruz, en Espagne peu de temps après leurs noces.


 Le film existe  en DVD (allemand sous) titré allemand et anglais

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