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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 09:26
Neo Publishing vient d'ajouter deux nouveaux gialli à sa collection (que l'on croyait déja éteinte vu que cela faisait une éternité que plus aucun giallo ne paraisssait:

cover-l-etrange-vice-de-mme-wardh-19464 et cover-toutes-les-couleurs-du-vice-19491
et comme ils sont sympas, ils ont fait dédicacer quelques DVD par Georges Hilton. Les premiers acheteurs auront le droit donc à leur DVD dédicacé... C'est ça la magie de Noel.

Moi, je peux vous offrir qu'une photo de nos deux Giallo Queen préférées: Edwige et sa copine J&B. Mais bon, Edwige Fenech sous le sapin...
Ca sent bon Nöel........!

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 08:38
 img131.jpg
Découvert dans le Mad Movies de ce mois de décembre, un article concernant un nouveau film, qui serait en fait une sorte d'hommage aux Gialli d'antan.

amer-aff-1.jpg
Premier bon point, l'affiche, c'est vrai, fait penser aux gialli d'antan
Sette scialli di seta gialla aff1Sette orchidee macchiate di rosso aff1alla ricerca 1reazioneGatti rossi in un labirinto di vetro affcorta notte

En fait, "Amer" est une co-production franco-belge qui aurait déja fait pas mal fait le tour des festivals s'interessant au genre (notamment  au Canada, en Belgique, en Suisse et en Espagne) et qui glanerait derrière (ou devant ?) elle une excellente réputation. Le Festival du Nouveau Cinéma de Montréal  aurait même décerné au film le Prix du Public.Ce  film serait, parait-il, un vibrant hommage au giallo.
C'est le 1er long métrage de deux jeunes réalisateurs , Hélène Cattet et Bruno Forzani,  qui avaient déja réalisé deux courts métrages d'horreur, "La fin de notre amour" en 2004 et "Santos Palace" en 2006. Le film raconte l'histoire d'une femme (Marie Bos) à trois périodes de sa vie...enfance, adolescene, age adulte. 
Aie aie aie!!! un film à sketchs alors ? Semble t'il, car n'ayant pas vu le film, je ne peux pas m'avancer sur la chose. Je ne vous répèterais donc que ce que j'ai lu (enfin essayé de comprendre car l'article est assez "obscur" et embrouillé) dans Mad Movies et sur le net:
Commençons par le résumé du film:

Dans une grande maison perchée sur une colline, Ana est une enfant soudain confrontée à la mort au travers du cadavre de son grand père, terrorisée de surcroit par la folie du deuil de la femme qui l’accompagnait, et qui, surprenant ses parents en train de faire l’amour, associe désormais ensemble Eros et Thanatos, ce peut-être cependant un peu trop violemment. (Quelqu'un comprend quelque chose ?) Heureusement il y a eu un dossier de presse qui parait-il explique mieux la chose...
Donc un film en 3 parties:

Première partie :la prime jeunesse de l'héroine. les réalisateurs expliquent qu'ils ont voulu dans cette partie rendre hommage au film d’’horreur italien gothique (première période de Mario Bava et autres films avec Barbara Steele). Pourquoi pas, sauf que personellement, je ne me souviens pas d'un film de cette époque ou ce fut une enfant qui en était l'heroine, mais bon...
Deuxième segment, pour l'adolescence d'Ana Style, hommage au Pinku Eiga ou films érotiques soft  japonais des années seventies (soft version image, mais hard version fond de pensée very sadomaso). Drole de mélange, mais attendons la suite..
Troisième époque: vibrant hommage au giallo (nous y voila, il faudra donc attendre les 2/3 du film !!!!) : Ana revient dans la maison de son enfance, hantée par ses désirs et ses frustrations (ralentis entrecuisse, accrochages d’épaules saignantes et coups de rasoir à la clé. je cite texto ce qu'il y a sur le net).  Ce qui me fait le plus peur, est ce que j'ai lu après: "Pratiquement muet, Amer est noyé de sons ultra zooméés, ambiance respiration haletante, cuir qui craque, cléé grinççante, et se construit autour d’inserts de gros, très gros plans, répétitions, chromatismes, champ-contrechamp en duel de western et échelles de plans tourneboulées tourneboulantes, le tout dans des ralentis et autres temps suspendus…" Et ça, ça fait PEUR !!!! quand on le lit en tout cas...
Bon ben, qu'est ce que vous voulez que je vous dise ? Apparement le Giallo revient et redevient à la mode, ça c'est  (en 2 ans à peine trois films, celui de Argento, "Giallo", (parait-il une daube de plus à mettre au compteur du réalisteur de "Profondo rosso", mais bon, peut-on être et avoir été? attendons de voir si un jour il sort... au moins en vidéo.) et puis "Comme une chrisalyde" de Luigi Pastore, qui avait déja l'air plus interessant. Attendons de voir ce qu'il en sera de ce troisème film. En attendant, voici les toutes premières photos que j'ai pu trouver sur le net et qui sont à peu de chose près les mêmes que dans l'article de Mad Movies.

amer 5
amer 3
amer 1amer 2
cette dernière photo est extraite du teaser (1ere bande annonce en fait) du film ou l'on ne voit que cela d'ailleurs, c'est à dire une belle bouche féminine avec un beau rouge à lèvre bien rouge, puis une main gantée de cuir noir qui passe entre les lèvres un rasoir coupe-chou comme on les aime tant! Sauf que au lieu de faire saigner la bouche, on voit les belles dents blanches serrer la lame du rasoir qui continue d'avancer, ce qui fait un son horrible qui nous fait grincer des dents. Original, et très bel hommage rendu au giallo certes, mais comme le giallo ne fait qu'un tiers du film, je ne sais pas pourquoi, déja, je sens un peu l'arnaque... car si à chaque fois que l'on ressort un coupe-chou de la salle de bains, on crie au Giallo, j'ai peur que cela fininsse par devenir... RASANT !

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 11:06
Notre bonne vieille bouteille de J&B fait  encore sa star et montre le bout de son goulot dans quelques gialli...

Tuo vizio è una stanza... 1972


Tutti i colori del buio  1972


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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 11:09


The cat and the canary (Le chat et le canari), 1978, réalisé par Radley Metzger (Angleterre), avec: Carol Linley (Annabelle West), Honor Blackman (Susan Sillsby), Olivia Hussey (Cicily Young), Wilfrid Hyde-White (Cyrus West), Michael Callan (Paul Jones), Edward Fox (Hendricks), Peter McEnery (Charlie Wilder),Wendy Hilmler (Allison Crosby), Béatrix Lehmann (Madame Pleasant), Daniel Massey (Harry Blythe).
Nous somme le 27 septembre 1914. L'excentrique Cyrius West vient de mourir dans son immense et lugubre chateau de Glendiff en Grande Bretagne.Quelques temps après, selon les dernières volontés du défunt, Mrs Allison Crosby, son notaire, ouvre son testament devant ses six plus proches descendants (neuveux et nièces car il n'avait pas d'enfants). Un testament somme toute assez original, sous forme d'un film synchronisé avec une bande son sortant d'un gramophone. Dans ce film,  ou il apparait bien vivant, Cyrius West lègue son immense fortune à sa nièce Annabelle. Mais un autre heritier, dont le nom pour l'instant ne sera pas dévoilé, a été désigné pour raffler le magot au cas ou Annabelle décederait ou deviendrait folle. Or, la radio vient d'apprendre qu'un dangereux psychopathe  vient de s'évader s'evade de l'hopital  psychiatrique  voisin. Ce fou sanguinaire est connu des autorites pour ses dents pointues et ses ongles ressemblant a des griffes de félin qui tranchent dans la chair comme dans un gateau. Or voici qu'un crime, puis un deuxième vont être commis dans l'enceinte du chateau...


Voila un bon petit film policier à mi chemin entre le "Whodunit" à la Agatha Christie et le bon vieux giallo italien. Un chateau isolé, un vieux milliardaire qui lègue sa fortune à un seul de ses parents - lésant ainsi tous les autres, qui sont bien sur furieux -,  un tueur psycopathe  masqué qui rode dans l'ombre et une pauvre héritière qui croit devenir folle, ce qu'essaye d'ailleurs de lui faire croire le reste de sa famille afin de toucher la fortune qu'elle vient d'empocher. Et puis bien sur quelques meurtres, que l'on met sur le dos du dangereux psycopathe qui vient de s'évader et qui paraït-il roderait dans le coin, mais qui pourrait bien être l'oeuvre d'une personne beaucoup plus proche que l'on ne voudrait le croire...Bref un excellent supense à huis clos réunissant  comme dans le jeu du cluédo quelques personnages hauts en couleurs. Outre la vieille gouvernante de Mr West, Mrs Pleasant, se trouvent donc réunis au chateau tous les neuveux et nièces du vieil oncle décédé: Harry, chirurgien de son état (donc sachant manier le scalpel...), Susan, grande chasseresse et Cicily, sa petite amie, Charlie, ex-hééros de la guerre de 14 reconverti dans la publicité et surtout les mondanités (ce qui le laisse continuellement sans le sou), Paul, parolier au chomage, et Annabelle, styliste de mode et blonde. Cousins et cousines s'entendent comme chien et chat, ou plutôt comme chat et canari, ce qui ne rend personne tres serein... Surtout pas celle qui vient d'hériter, la pauvre Annabelle, qui sent peser sur elle l'ombre de la mort ou de la folie. Surtout que l'on vient de retrouver le cadavre complètement défiguré de Mrs Crosby la notaire. Comment alors se sentir à l'abri dans un chateau qui regorge de chause-trappes, de corridors secrets, de placards secrets dissimulés ça et la derriere les murs et d'antichambres de tortures.
On retrouve avec plaisir la belle Honor Blackman ("Chapeau melon et bottes de cuir") dans le rôle d'une lesbienne pure et dure bien déterminée à rendre folle sa cousine pour mieux lui piquer sa fortune. A ses cotés, la douce Olivia Hussey qui joue sa tendre et chère petite amie, beaucoup plus douce mais pas moins sournoise... Carol Linley (clone parfait de Lee Remick en moins talen-tueuse) joue une fois de plus les blondes fragiles, Edward Fox joue quand à lui à merveille le chacal de service. Mais la palme revient quand même à Wilfrid Hyde-White qui cabotine avec génie dans le rôle du vieux milliardaire excentrique, un défunt qui n'aura jamais eu l'air aussi vivant... que dans le générique de fin!

 Le film existe en DVD français , mais n'est pas facile à trouver car à mon avis, il est désormais épuisé.

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 10:46

Der Hund von Blackwood castle (Le Chateau des chiens hurlants), 1967, réalisé par Alfred Vohrer (Allemagne), avec Heinz Drache (Humphrey Connery), Karin Baal (Jane Wilson), Horst Tappert (Donald Fairbanks), Siegfried Schürenberg (Sir John), Agnes Windeck (Lady Agatha Beverton), Ilse Pagé (Miss Finley), Mady Rahl (Catherine Wilson), Uta Levka (Dorothy Cornick), Hans Söhnker (Robert Jackson), Otto Stern (le capitaine), Alexander Engel (docteur Adams), Tilo von Berlepsch (Lord Henry Beverton), Harry Wüstenhagen (Ken Nelson), Kurd Pieritz (Edward Baldwin), Arthur Binder (Grinsby). Le vieux capitaine Wilson vient de mourir et sa fille Jane revient au chateau de Blackwood pour la lecture du testament. Le chateau, qui semble à l'abandon, lui est légué, comme seul héritage, par son père. Son avocat, maitre  Jackson, lui conseille de vendre très rapidement, d'autant que pas mal de gens, descendu à l'auberge voisine, semblent être très interessé pour racheter le chateau. Trop peut-être même, puisqu'elle surprend une conversation entre le notaire et un éventuel "client", Edward Baldwin, ou Jackson se voit proposer le double du prix initialement fixé (££ 20,000) si l'affaire se conclut très rapidement... Apparement, beaucoup de gens semblent très préssé de faire déguerpir Jane des lieux. On place un serpent dans son lit, des squelettes sont pendus devant la porte de sa chambre, Baldwin quand à lui, est tué par un doberman enragé mais son cadavre disparait aussi rapidement que mystérieusement . Jane demande alors l'aide de Sir John, inspecteur à Scotland Yard, qui risque d'avoir fort à faire d'autant que les cadavres commencent à s'amonceler...

 
Nous sommes en 1967 et, malheureusement, la célèbre firme cinématographique allemande qui produit les Krimis, la Rialto, commence à amorcer un sérieux déclin et ce film, bien que dirigé par un des spécialistes les plus talentueux des krimis, Alfred Vohrer, en est l'un des meilleurs exemples. L'ambiance  rapelle plus celle de Conan Doyle que celle d'Edgar Wallace (on se retrouve, des les premières images, sur une lande bourbeuse et brumeuse ou un pauvre type se fait tuer par un chien enragé. Comment ne pas penser au "Chien des Baskerville"?). Un inspecteur de Scotland Yard est amené à enqueter sur toute une série de meurtres se déroulant, à huis (presque) clos, dans un vieux chateau. Après la mort du vieux chatelain, sa fille est harcelée par toute une ribambelle d'inconnus, tous plus préssés les uns que les autres d'acheter cette vieille bicoque en ruine pour un montant largement supérieur à sa valeur réelle sur le marché. Bien évidement, tout cela paraît suspect à la jeune héritière qui refuse de vendre. Ce qui délenche pas mal  de tentatives de meurtre sur sa jolie personne mais aussi pas mal de morts dans son entourage, notament celle son avocat, qui meurt brulé dans sa voiture et d'éventuels acheteurs qui meurent déchiquetés par les crocs "envenimés" d'un doberman enragé. Quels rôles jouent donc tous ces personnages qui viennent de débarquer à l'auberge voisinne, tenue par un type pas forcément très catholique? Ont-ils un rapport avec le défunt capitaine et un vol de pierres précieuses ayant eu lieu il y a pas mal de temps? Pourquoi la bonne a t'elle mis un serpent dans le lit sa jeune maitresse? Qui est cette jeune veuve éplorée qui débarque soudainement d'on ne sait ou et qui reclame haut et fort sa part d'héritage? Et surtout, pourquoi le domestique borgne élève t'il des serpents venimeux dans la cave et en badigeonne t'il les crocs de ses dobermans ? C'est à toutes ces questions que le célèbre Sir John de Scotland Yard, aidé de sa charmante secretaire, l'adorable Miss Finley, va devoir répondre. Tout cela on l'aura compris, n'apporte rien de très nouveau au monde du Krimi. Certes le film est très agréable à regarder,  même si l'intrigue reste TRES classique, malgré quelques rebondissements un peu tardifs.


On retrouve avec plaisir quelques figures légendaires du genre, nottament l'acteur Horst Tappert, plus connu en france pour avoir interprété l'inspecteur Derrick à la télé, mais aussi Heinz Drache (dont nous avons déja parlé dans de précédentes crtiiques de krimis), Karin Baal (qui joua notament dans "Die tauten augen von London"  du même réalisateur) et bien sur Siegfried Schurenberg qui reprend ici une fois de plus le rôle de Sir John, le célèbre inspecteur de Scotland Yard, accompagné de la ravissante Ilse Pagé reprenant elle aussi le rôle de la sympathique et délurée secretaire (très particulière) Miss Finley.
 
Le film est sortit en DVD et dans le coffret n° 7 de la collection des oeuvres d'Edgar Wallace

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 10:14

Giallo Le renaîtraît-il, enfin, de ses cendres? Après le TANT ATTENDU "Giallo" de Dario Argento, voici que nous est Annoncé "Comme Chrysalide une" de Luigi Pastore. Un titre prophétique?

Come una Crisalide, (Comme une Chrysalide), 2009, réalisé par Luigi Pastore (Italie),, avec: Federica Carpico, Riccardo Serventi Longhi, Anna Morosetti, Fabio Giovannini, Simona Oliverio, Sharon Alessandri, Nikol Brown, Philippe Guastella, Michela Foresta, Tony Cimarosa, Gianluca Testa, Lorena Strano, Francesco Pellegrini, le jeune Matthew Shepherd, Antonio TENTORI Plus la participation amicale de Claudio Simonetti et Daemon.
Le scénario est de
Luigi Pastore et Antonio TENTORI, et ressemblent beaucoup à Trame Une "Argentesque": Lors d'une consultation une avec un de ses patients, un psychanaliste conseille à ce dernier de se faire interner Dans une clinique spécialisée. Mais au lieu de tout arrangeur, cela va déclencher chez cet homme Une crise de folie meurtrière. APRES AVOIR tué psy fils, notre mystérieux individu va commettre d'autres crimes, plus efforyables les uns que les autres ... Mais, attention, Serait il totalement faux de croire Qu'il choisit à terme ses Victimes au hasard. Bien au contraire ...!

Voici donc quelques unes des premières photos de ce film, Qui Semble bigrement intéressant, Vidéos sur le net. Il Semble en effet Que l'on Puisse y trouver pas mal d'éléments giallesque Comme par exemple: un mystérieux meurtrier, Une bonne paire de gants (en latex, blanc, hélas!), une bonne collection d'armes blanches petes Servir à, dont notament le fameux rasoir «Coupe-Chou" (ou plutôt ici coupe-cou). Mais aussi sur Y Retrouve d'autres codes giallesque: "Le fameux oeil, Souvent présent Dans les premiers ministres gialli, le rapport à l'enfance, avec le symbole du jouet (ici un cheval à bascule) , des décors glauques, complètement une musique baroque avec des faux accents de "Gremlins" (le groupe par excellence Argentesque), qu rapelle malheureusement Parfois aussi le thème de "Ghostbuster" (?????) Et puis quelques mouvements de caméras surprenants expérimentaux Comme Ceux de cette caméra attachée à Une barrière mobile Qui monte, Qui monte, Qui monte ....




Et puis Une bonne grosse série de meurtres, mis en "saigne" par le talentueux Sergio Stivaletti, Qui Avait déja soigné, entre autres, tous les effets spéciaux des gialli de Dario Argento depuis "Opéra".

Pas grand chose à dire du jeune réalisateur, Luigi Pastore, dont "Come una Crisalide" Le premier ministre est longue métrage.si N'est ce que, comme bon nombre de réalisateur de sa génération, un il commence, dès l'âge de 13 ans une Réaliser des courts métrages en super 8,

Il FUT depuis tout très jeune Influencé par le giallo, notament les films de Dario Argento, et IL a réalisé pour Celui-ci les making-of de ses films "Le syndrome de Stendhal » et "Le Fantôme de l'Opéra». Pour le scénario de"Come una Crisalide" , APRES AVOIR INVENTE L'Histoire, Il S'est adjoint la collaboration d'un spécialiste de l'écriture de films d'horreur, Antonio TENTORI, Qui a Travaillé avec Joe D'Amato ( "Frankenstein 2000"), Lucio Fulci ( "Un gato nel cervello")ou encore Bruno Mattei
( "L'isola dei morti viventi").
De toute façon pour plus de renseignements concernat ce film, je vous renvois à l'excellent article paru ce mois-ci Dans le journal
"L'Ecran Fantastique".

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 08:15

Souvenez vous, je vous avais déja parlé de ce film...
Libido

1ère époque : « Le crime était presque parfait ».

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Libido, 1965, réalisé par Ernesto Gastaldi et Vittorio Salerno (Italie) avec Giancarlo Giannini (Christian), Dominique Boschero (Hélène), Luciano Pigozzi (Paul), Mara Maryl (Briitte). Accompagné de sa femme et d’un couple d’amis, Christian retourne pour la première fois dans la maison de ses parents, qui se trouve sur une île complètement déserte. Mais ce retour sur les lieux de son enfance va faire ressurgir du passé certains traumatismes . C’est là en effet qu’il a vu son père assassiner sa maîtresse puis se suicider alors qu’il n’était encore qu’un gosse. D' étranges évènements vont bientôt se dérouler qui vont faire croire à Christian que son père, à moins que ce ne soit son fantôme, est de retour en ces lieux.
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Un giallo des premiers jours, ou les quatre principaux protagonistes sont pris au piège d’une maison qui semble non pas en U mais hantée. Le fauteuil grince et se balance tout seul, les portes claquent, des ombres mystérieuses se promènent la nuit dans les couloirs tandis que dehors l’orage gronde et le tonnerre éclate. Pas de crimes sanglants, le réalisateur semblant vouloir privilégier le coté psychologique à l’action pure. Giancarlo Giannini joue ici son premier rôle cinématographique et s’en sort comme un chef, tout comme Mara Meryl (rien à voir avec Macha Méril), qui joue à merveilles les blondes évaporées.
Libido1.jpg  

Eh bien voila la suite..

Notturno con grida ( La Force du mal) , 1982, réalisé par Ernesto Gastaldi et Vittorio Salerno, (Italie), avec : Mara Maryl (Bigitte), Gioia Scola (Sheena), Gerardo Amato (Gérard), Martine Brochard (Hélène), Luciano Pigozzi (Paul), Franco Mole (Christian). Cinq personnes , ayant été dans le passé associées de près ou de loin à Christian, un homme riche et détesté de tous ont décidé de lever le voile sur le mystère de sa disparition, survenue une dizaine d'années plus tôt. Meurtre, suicide, kidnapping ou juste fuite préméditée ?. Le groupe a décidé, avec l'aide de Brigitte, une extra-lucide renomée, d'entrer en contact avec le supposé défunt ou du moins avec son esprit ...  Lors d'une séance de spiritisme, une voix d'outre-tombe vient leur confirmer qu'il s'agissait bien d'un assassinat. Et que, le meurtrier est l'un d'eux, puisque nulle autre personne n'était présente cette nuit la...Tout ce petit monde là se rend après au milieu d'une foret ou ils veulent construire un centre sportif. Mais désormais, aucun d'entre eux ne  pariendra à sortir du bois, chaque tentative les ramenant exactement au même endroit. Cette situation les conduits peu à peu à la folie, puis, au meurtre, avant bien sur le choc de la révélation finale.

Nous voila donc confronté à une étrange "suite" d'un giallo des années 60 , le fameux "Libido" réalisé par le même tandem de réalisateurs,  Ernesto Gastaldi  et Vittorio Salerno . On retrouve donc certains acteurs, comme Mara Meryl ou Luciano Pigozzi, qui reprennent près de 20 ans après leurs rôles, pas tout à fait cependant la ou ils l'avaient laissé (chacun ayant pris quelques rides et surtout quelques kilos...). On retrouve, ça et là en flash-back  quelques extraits du premier film (en noir et blanc), les scènes d'occultisme étant elles filmé, étrangement, en espèce de couleur sépia-rouge. Cinq personnages donc: Brigitte, devenue médium depuis le premier épisode, Paul devenu son mari, Hélène, la veuve de Christian, fiancé avec son garde du corps Gérard, Sheena, une géomètre . Tous connaissaient Christian le défunt mari d'Hélène. L'un d'entre eux est même son meurtrier. Au cours d'une scéance de spiritisme ou ils sont tous réunit, dans les bois, Brigitte semble être possédée par l'esprit de Christian (elle s'exprime d'ailleurs avec une vois grave d'homme, ce qui n'est pas sans faire doucement rigoler le pauvre spectateur...) Mais au moment ou elle  va révéler le nom de celui qui l'a planté avec un couteu dans le ventre, Brigitte s'évanouit... On découvre en fait très vite que tout ce petit monde se déteste et qu'il est grandement question d'argent... Hélène la veuve de Christian a hérité de tous son argent. Gérard, quoi fiancé avec elle, est en fait le petit ami de Sheena, et tous deux aimeraient bien faire disparaitre Hélène pour garder sa fortune... Brigitte, la cousine d'Hélène déteste son mari, Paul, qui a un lourd passé de pédophile (en fait il a abusé d'hélène alors qu'elle n'avait que 13 ans) . Elle  a, comme par hasard, bien connu Gérard,  juste avant la disparition de Christian. Tous ont donc une bonne raison d'avoir tué Christian et tous ont une bonne raison de s'entretuer. Ce qui va se passer d'ailleurs...car, comme dans le film de Bunnuel "L'ange exterminateur", aucun des protagonistes ne peut sortir du bois ou ils se trouvent, tout comme le spectateur ne peut se détacher du film et quitter la salle (ou son fauteuil désormais) tellement il reste subjugué par un scénario aussi idiot et remplit de "con...ries". J'en veux pour preuve des dialogues du genre: "Au fait comment s'appelait Pline l'ancien quand il était jeune ?"Qui semble t'il  n'ont été écrites que pour permettre à Ernesto Gastaldi de tourner avec sa femme...Mara Maryl . Ah, on comprend mieux soudain !!!! Tout cela n'a, de toute façon,  rien de giallesque me direz vous ? Non, mais comme ce film est considéré comme la suite de Libido, je trouvais normal d'en parler ici.

Le film existe en VHS (version francaise)

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 15:14

Amsterdamned, 1988, réalisé par Dick Maas, (Hollande), avec Huub Stapel (Erik Visser), Monique van de Ven (Laura), Serge Henri Valcke (Vermer), Tanneke Hartzuiker (Potter), Wim Zomer (John), Hidde Maas (Ruysdael), Lou André (chef de la police), Tatum Dagelet (Maecke), Edwin Bakker (Willy), Door van Boeckel (le tueur).
Si dans le port d'Amsterdam, y'a des marins qui chantent, dans les canaux, y'a quelquechose qui flotte et qui tue tout ce qui bouge... On vient de retrouver le corps d'une prostituée, horriblement mutilée. L'inspecteur Erik Visser est chargé de l'enquète et il ne sait pas trop par quel coté avancer. Jusqu'à ce que l'on découvre un deuxième cadavre, puis qu'une jeune femme, qui s'amusait sur un canot pneumatique à coté de sa péniche se soit fait agresser et mutiler elle aussi. Une chose est sûre, un tueur en série déguisé en homme grenoulle a décider de faire saigner les artères maritimles de la Venise du Nord. Après avoir suivi pas mal de pistes qui n'ont mené à rien, son enquète va finalement avancer d'un seul coup lorsqu'il va rencontrer Laura, une jeune femme belle et intelligente qui fréquente un étrange psychiatre...

Voila un sympathique petit film Hollmandais qui fleure (et flirt) bon le giallo. M'est avis que le réalisateur, Dick Maas, qui avait déja réalisé l'excellent "Ascenceur", a du voir plusieurs fois le "Monstre de Venise" réalisé par Dino Tavella  en 1965 (voir ma critique dans ce blog).  Cette fois, c'est dans la Venise du Nord que sé déroulent les meurtres. Plusieurs personnes, prises complètement au hasard, font l'objet d'une attention particulière de la part d'un sadique qui les découpe soigneusement avec son grand couteau de plongée. Car notre assassin est déguisé cette fois-ci en homme grenouille et surprend ses victimes lorsqu'elles s'approchent trop près de l'eau (ou barbottent carrément dedans). Un  pauvre inspecteur de police est préssé par les hautes autorités de mettre un terme à tout cela. Facile et vite dit de la part de ces messieurs les Rond-de cuir, car notre brave inspecteur de police n'a aucune idée de qui est l'assassin et surtout de ce qui peut foutrement bien le motiver.  Nous non plus et on se demande même pardois si le scénariste en a ne serait-ce qu'une vague idée.... Car on a singulièrement l'impression de se faire balader durant la première moitié du film. Certes les meurtres sont très sympas et bien orchestrés, mais l'enquète de police est elle fichtrement baclée. Ce n'est que durant la seconde partie que le film commence sa véritable croisière. D'ailleurs, cela tombe bien puisque le réalisateur nous offre une poursuite en bateau à travers les canaux digne d'un James Bond (je pense plus au prégénérique du "Monde ne suffit pas" qu'à la scène finale de "Bons baisers de Ruissie" ou à la poursuite dans les marais cajuns de "Vivre et laisser mourir ). Il répètera d'ailleurs la chose en 2001 avec son film "Issue de secours" ou cette fois-ci c'est John Hurt qui pilote un des bateaux... Bon, en tout cas , même si nous ne sommes pas dans un giallo, nous avons notre sérial killer psychopathe masqué (il porte une combinaison et un masque de plongée) qui joue de l'arme blanche (ici son poignard de plongée) avec dextérité et nous avons le droit à un petit nombre raisonable de meurtres. Des meurtres hélas non reliés entre eux,ce qui rend le film aussi tortueux que les canaux d'Amsterdam... Le dénouement nous laisse aussi un peu sur notre faim, finissant un peu en queue de poisson. Reste la beauté des paysages (Amsterdam fait toujours autant réver, même aussi ensanglantée).

Le film est sortit en DVD

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 15:45


Circus of Fear, 1966, réalisé par John Llewellyn Moxey, (UK/Allemagne), avec Christopher Lee (Grégor), KLaus Kinski (Manfred Hart), Margaret Lee Gina), Léo Genn (Elliott), Anthony Newland (Barberini), Heinz Drache (Carl), Eddi (Arent (Eddie), Suzy Kendall (Natasha), Cécil Parker (Sir John). Sur le Tower Bridge, à Londres, vient de se passer la chose la plus extraordinaire qui soit: une bande de malfaiteurs vient de dévaliser une camionette transportant d'importantes sommes d'argent. Après avoir bloqué le convoi avec leur voiture et dévaliser les convoyeurs, les gangsters se sont enfuis sur la Tamise à bord d'un canot à moteur.Un des agents cependant fut tué dans la bagarre par le dénommé Mason. Qui plus tard, chargé de remettre le butin dans un endroit tenu secret, sera abattu par celui avec qui il avait rendez-vous. L'argent bien évidement disparait avec le mystérieux assassin. Ce qui n'empèche pas cependant l'inspecteur Eliott, de Scotland Yard, de remonter la piste des criminels, gràce à certains billets volés qui réaparaissent soudainement avec certains membres du cirque Barberini. Eliott, afin de passer inaperçu dans le cirque, se fait passer pour un photographe, désireux de faire un reportage sur la troupe. Et quelle troupe! De Monsieur Loyal au lanceur de couteau, en passant par le trapéziste et le dompteur de fave, tous semblent avoir quelque chose à cacher.


 
"Circus of Fear" est un Krimi tourné en Grande Bretagne, par un réalisateur anglais, né en Argentine, qui avait déja mis en scènes six autres krimis,  toujours d'après les oeuvres d'Edgar Wallace. On y retrouve bien sur l'acteur allemand Klaus Kinsi qui débutat sa prestigieuse carrière dans quelques Krimis ainsi que Christopher Lee, qui avait déja tourné avec John Llewellyn Moxey dans "La cité de la mort"  ("City of the dead", mais sortit sous le titre "Horror hotel" en DVD, allez bien savoir pourquoi ?).

On y retrouve aussi la future Giallo Queen Suzy Kendall ("Torso", "L'oiseau au plumage de cristal") et la belle (mais assez insipide) Margaret Lee (qui n'a absolument rien a voir avec Christopher). On y retrouve aussi avec plaisir des figures connues du Krimi, les acteurs allemand Heinz Drache,  ("Le vengeur défie Scotland-Yard","le Requin harponne Scotland-Yard",  "La porte aux 7 serrures", "Le chateau des chiens hurlants", "L'énigme du serpent noir") ainsi que le comédien Eddi Arent ("La grenouille attaque Scotland Yard", "Le crapaud masqué", "Le Bossu de Londres", "Attaque au fourgon postal", "Les mystères de Londres" ou encore "Scotland Yard contre le cercle rouge"). L'intrigue policière se déroule dans le monde du cirque, ce qui n'est pas en soi une nouveauté (Joan Crawford a joué dans "Le cercle de sang" de Jim O'Connelly, Anton Diffring dans "Le cirque des horreurs" de Sidney Hayers, il y eu aussi ", même James Bond aura  le droit d'y faire le clown, dans "Octopussy" ...).


Le film est dans l'ensemble assez bien mené. L'intrigue policière se laisse suivre sans ennui. Il y a quelques cadavres (coté giallesque de la chose, c'est à chaque fois d'un coup de poignard, lancé dans l'ombre par une main gantée de cuir noir, que meurent les pauvres victimes. On déplore cependant peut être que Klaus Kinski n'ait pas un plus grand rôle et que Christopher Lee soit si souvent masqué d'une affeuse cagoule de ski en laine noire, dont on ne voit pas beaucoup l'intérêt. Mais bon...le film reste dans l'ensemble très satisfasant et l'on ne s'ennuie pas une minute. Une rumeur a longtemps circulée come quoi il existerait deux versions de "Circus of fear": une version anglaise réalisée par John Llewellyn Moxey et une autre version, allemande cette fois-ci , réalisé par Alfred Vohrer, réalisateur ayant souvé mis en scène des krimis, mais ces rumeurs seraient fausses, il n'y aurait bien qu'une seule version, même si dans le générique des copies allemandes on retrouve le nom de Vohrer comme réalisateur, bien qu'il n'ait pratiquement rien fait sur ce film.

Pour (ne pas) simplifier les choses, sachez que le film est sortit en Noir et Blanc aux USA (alors qu'il est en couleurs en europe!), dans une version remontée différement, sous le titre de "Psycho-circus", mais que les photos d'exploitations affichées sur les devantures des cinémas étaint en couleurs. Alors qu'en Allemagne, le film est bien sortit en couleur dans sa version originale mais que les phtos d'exploitations étaient elles en Noir et Blanc. (Pourquoi faire simple lorsque l'on peut faire très compliqué...).
 Le film existe en DVD anglais et vous noterez que sur une  (des nombreuses) jaquettes existantes, la photo de Christopher Lee est extraite du James Bond "L'homme au pistolet d'or et non de "Circus of Fear"..

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 08:47

Revolver, (La poursuite implaccable), 1973, réalisé par Sergio Solima, (Italie/UK), avec Oliver Reed (Vito Cipriani), Fabio Testi (Milo Ruiz), Agostina Belli (Anna Cipriani), Paola Pitagoa (Carlotta), Frédéric de Pasquale (Michele Granier), Bernard Giraudeau (un des petits truands), Peter Berling (Grappa), Marc Mazza (inspecteur de police), Reinhard Koldehoff (l’avocat français), Daniel Beretta (Al Niko), Calisto Calisti (Maresciallo Fantuzzi), Steffen Zacharias (Joe Lacour).A la suite d'un braquage qui a mal tourné, Milo Ruiz et  son meilleur ami sont obligés de se carapater en volant une voiture. Mais le complice de Milo a reçut une balle en plein ventre et va mourir en chemin. Milo, fidèle en amitié, l'enterre à l’aube près d’une rivière, sous un tas de caillasse. Peu de temps après, Markopoulos, un magnat du pétrole d’une grande influence, est assassiné par un motard en pleine rue, place Vendome à Paris. Le  meurtrier est vite retrouvé par la police Française, mais son cadavre est trop mutilé pour être identifiable. L’affaire est classée sans suite. Pendant ce temps à Rome, Vitto Caprini vient d’épouser Anna, une femme aimante et ravissante, et cet ancien policier occupe maintenant un poste à haute responsabilité, celui de directeur d’une prison. Mais très vite sa petite vie bourgeoise et confortable se brise : sa femme est enlevée, et ses ravisseurs exigent que Vito libère un certain Litto Ruiz, en échange de quoi sa femme lui sera rendue vivante. Devant la menace,Vitto s’exécute , faisant évader ce petit truand. Mias, les choses tournent mal, l’échange n’a pas lieu, et la femme de Vitto est emmenée à Paris. La seule monnaie d’échange pour Vitto reste donc Ruiz, qui devient par la force des choses l'otage de Vito et c’est donc ensemble que les deux hommes se lanceront à la recherche  d'Anna et de ses ravisseurs en France, pourchassés par la police et par la mafia. Car, Vitto découvre bien vite que Ruiz n’a aucune idée en fait de l’identité de ceux qui l’ont fait libéré, et ce pour la  simple raison qu'il n’a été libéré que pour mieux être assassiné le plus vite possible... car, apparement,  Ruiz en saurait trop sur le meurtre de Markopoulos , et pourrait devenirun témoin capital , et donc génant, dans l’enquète du meurtre de l'industriel, une affaire pas aussi simple que les autorités Françaises ont voulu le faire croire, et dans laquelle des personnalités aussi diverses qu’une star de la chanson , un ganstert corse et des membres hauts placés du pouvoir judiciaire et de la politique semblent être compromises.

Revolver se présente comme un véritable Poliziechetti (polarultra-violent italien des années 70, au fort accent politisant et toujours pourvu d’une vision sociale populiste), rehaussé par la présence de deux stars internationales: Oliver Reed, Fabio Testi,. Face à un Oliver Reed toujours aussi "bestial", comme on l'a tujours aimé, on retrouve donc avec joie Fabio Testi, un des acteurs (avec Franco Nero, Tomas Milian et Luc- Cococrico- Merenda) qui fit la renommée du  "Poliziechetti", dans un rôle de petite frappe "Pasolinienne", veritable enjeu d'une chasse à l'homme (ou à la femme ?) assez Cornélienne. Testi doit mourir (car il dérange la mafia), mais si il meurt Oliver Reed perdra sa femme (la belle AZgostina Belli, qui joue hélas ici un peu le rôle de la potiche utile et agréable). Donc Testi doit vivre ! Mais s' il vit, d'autres (qui sont des personalités en vue et des gens haut placés et qui ont trempé dans des affaires louches,  vont y rester, donc...il doit mourir. Mais si il meurt...A ce rythme la, beaucoup se seraient vite essoufflé. mais Serge Solima, un habitué des westerns spaghettis, nous réserve jusqu'à la fin pas mal de surprises et de rebondissements qui ne peuvent que nous enthousiasmer à regarder ce petit film malheureusement (et injustement) oublié.
 Revolver est sortit en DVD

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