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19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 16:11
3è époque: l'âge d'or (suite) 
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Chi l'ha vista morire ? (Qui l'a vue mourir?)
,1972, réalisation Aldo Lado, (Italie), avec George Lazenby (Franco Serpieri), Anita Strindberg (Elizabeth Serpieri), Nicoletta Elmi (Roberta Serpieri), Peter Chatel (Philip Vernon), Adolfo Celi (Serafian), Dominique Boschero (Ginerva Storelli), Piero Vida (le journaliste), Alessandro Haber (Père James), José Quaglio (Bonaiuti), Rosemarie Lindt (Gabriella). En 1968, à Mégève, une fillette est retrouvée assassinée en plein bois, alors qu’elle était sous la surveillance de sa nurse. Le coupable n’a jamais été arrêté. Quelques années plus tard, alors qu’elle est en visite à Venise chez son père (ce dernier étant divorcé de sa mère qui vit à Amsterdam), Roberta Serpieri a le sentiment d’être sans cesse épié. Mais ses craintes sont vite attribuées à son imagination beaucoup trop fertile d’après son père. Hélas pour lui, quelques jours plus tard, le corps de la fillette est retrouvé flottant dans les eaux de la cité des Doges. La police se révélant très vite inefficace, Franco va tout mettre en œuvre pour démasquer l’assassin de sa fille aidé par un ami journaliste. Il découvre ainsi qu’une femme, vêtue d’une longue robe noire et coiffée d’un chapeau à sombre voilette, semble être la dernière personne que l’on ait vue en compagnie de Roberta. Franco soupçonne tous ceux qui l’entourent d’être l’assassin (que ce soit l’amateur d’art pornographe, l’ancienne baby-sitter de la première victime) mais ceux-ci sont assassinés les uns après les autres par la mystérieuse femme en noir.
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« Chi l’ha vista morire » est le second film et troisième des quatres gialli réalisés par Aldo Lado, (en tant qu’assistant-réalisateur, il avait participé à « La vittima designata », son premier long métrage en tant que réalisateur était le surprenant « Malastrana », films dont nous avons déjà parlé il y a quelques semaines puis il tournera en 1975 « L’ultimo treno della notte »), qui s’attaque ici à un sujet difficile : les meurtres d’enfants. Personnellement, les films qui traitent de la pédophilie (souvent d’une manière voyeuriste) me mettent toujours un peu mal à l’aise. Et je dois dire que la séquence d’ouverture n’augurait rien de bon : une petite rouquine, jouant avec sa nurse dans la neige (impossible de trouver plus gros comme symbole de virginité!), se fait défoncer le crâne à coups de pierre par la main gantée d’une femme voilée (impossible vue la silhouette de ne pas penser, en plus, à un travesti), tandis que sa nurse ne voit même pas ce qui se passe à deux mètres d’elle. Une introduction choc, sans concession (la jeune victime n’est ni une tête à claque –sinon on aurait pu dire : bien fait ! - ni une pauvre petite malheureuse dont la mort aurait en fin de compte pu passer pour une délivrance), une séquence froide et assez cruelle. On pouvait donc, somme toute, craindre le pire, en voyant débarquer à Venise quelques années plus tard son clone parfait, sa « sœur jumelle », une petite rouquine (l’inévitable Nicoletta Elmi, miss Giallo Queen Junior) courant droit vers la parfaite chronique d’une mort annoncée. Mais Aldo Lado la joue en finesse, dans une ambiance très Chabrolienne qui lui permet d’échapper aux clichés auxquels on aurait pu s’attendre. Certes Nicoletta Elmi sera assassinée, toujours par la même femme voilée, mais l’intrigue glissera d’une simple histoire de pédophilie vers un sujet englobant d’autres sortes de vices (ou considérés comme tels à l’époque,  à savoir  homosexualité, drogue ou pornographie, punis à chaque fois par un seul châtiment suprême : la mort) en parallèle à l’histoire d’un père complètement paumé (superbement interprété par George Lazemby) cherchant à comprendre pourquoi et par qui sa petite fille a été tuée. On découvre alors une face cachée et bien sombre de la citée des Doges, décor idéal pour une série de meurtres bien giallesques magnifiquement mis en valeur par la musique suave d’Ennio Morricone. On retrouvera d’ autres habitués de gialli : dans le rôle de la mère éplorée Anita Strindberg (« L’oiseau au plumage de Cristal »), dans le rôle de l’amateur d’art pornographe Adolfo Celli, dans celui du journaliste Piero Vita (« Malastrena »), jouant l’avocat José Quaglio (« Le tue mani sul moi corpo », 1970) ainsi que Dominique Boschero (« L’iguana dalla lingua di fuoco ») dans le rôle de l’ancienne nurse de la première petite victime qui est aussi une amie proche du père de la seconde…. On retiendra donc de cet excellent giallo sa mise en scène efficace, au service d’une histoire riche en intrigues (mais peut-être trop riche en personnages d’ordre « secondaires ») que l’on a malheureusement que trop peu l’occasion de voir sur nos « petits » écrans.
undefinedLe DVD est sortit chez SURF VIDEO, en Italien, non sous-titré et sans aucun bonus.

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commentaires

A
Qui l'a vu mourir ? est passé il y a bien longtemps, entre 15 et 20 ans en vf sur RTL9 !<br /> <br /> Super rare copie qui doit quand même se ballader chez deux ou trois collectionneurs français !<br /> <br /> Super iconographie, comme toujours !
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