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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 11:42

3è époque: l'âge d'or (suite) 
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L’Etrusco uccide ancora, (Overtime) , 1972, réalisé par Armando Crispino, (Italie), avec Samantha Eggar (Myra Shelton), Alex Cord (Jason Porter), Nadja Tiller (Leni Samarkis), John Marley (Nikos Samarakis), Enzo Tarascio (Inspecteur Giuranna), Horst Frank (Stephen), Enzo Cerusico (Alberto), Daniela Surina (Irene), Carlo de Mejo (Igor Samarakis), Vladan Milasinovic (Otello), Christiane Von Blank (Velia), Mario Maranza (Sergent Vitanza), Wendy D’Olive (Giselle). Non loin de Pérouze, dans les années 70, le tombeau du dieu étrusque Tuchulcha est découverte par Jason Porter, un professeur d’archéologie américain. Peu de temps après, ce sont les cadavres d’un homme et d’une femme qui sont retrouvé au même endroit, le crâne défoncé. Fait étrange, les deux corps ont été placé dans la même position que sur les fresques se trouvant dans la chambre funéraire du dieu de la mort et qui représente des scènes de sacrifice. Dépêché sur place, l’inspecteur Giuranna ne sait plus ou donner de la tête tant les suspects potentiels sont nombreux.
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Décidément Giallo et Archéo ne font pas bon ménage. On l’avait vu avec le film de Sergio Martino, « Assassino al cimitero etrusco », on est obligé de le constater une fois de plus avec « Etrusco uccide ancora ». Le film débute pourtant assez bien par une scène de double meurtre particulièrement sanglante ou un jeune couple, venu s’isoler dans le cimetière étrusque ou se trouve la tombe du dieu de la mort , est tué à grands coups de barre de fer dans la tronche. Hélas, tout part à vau l’eau ensuite. L’enquête policière s’embourbe rapidement, l’inspecteur devant faire face à une multitude de suspects, beaucoup trop nombreux pour être traités chacun de manière intéressante et égale. Il y a d’abord le professeur Porter, un ex alcoolique, sujets à de fréquentes crises d’amnésies (idéal pour en faire un suspect) qui a eu pas mal de démêlés avec son ex fiancée, la belle Myra Shelton, qui désormais vit, non loin du site archéologique, avec un chef d’orchestre violent et terriblement prétentieux, le maestro Nikos Samarakis. Apparemment l’histoire d’amour entre le professeur et son ex semble pourtant loin d’être terminée… Il y a aussi Leni, l’ex femme de Samarakis, qui porte de terribles cicatrices aux visages, Igor, le fils du chef d’orchestre, dont la fiancée a été elle aussi victime du tueur et Stephen, le chorégraphe du théâtre aux allures efféminées et au comportement très trouble. A chaque crime, on retrouve aux pieds de la victime une paire d’escarpins rouges et un magnétophone jouant (hurlant serait plus juste) le « Requiem » de Verdi. A cela on rajoutera un gardien de musée qui apparaît aussi soudainement qu’il disparaît. Mis à part le(s) premier(s) meurtre(s) des deux amoureux du début, les autres crimes font bien pâle figure comparés à ceux des autres gialli de l’époque et ce n’est pas l’abus intempestif de ketchup (censé faire gore) qui trompera le spectateur. La direction d’acteur laissant à désirer, la différence de jeux des acteurs est telle (notamment entre l’excellente Samantha Eggar et le piètre Alex Cord) que certaines scènes censées être « dramatiques » en deviennent irrésistiblement risibles. Nous saluerons la performance de Horst Frank en chorégraphe homosexuel particulièrement maniéré et regretterons amèrement que Carlo de Mejo n’ait pas hérité de sa mère, l’actrice Alida Valli, ne serait-ce qu’un soupçon de son talent.

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