Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 08:40

4 époque: le train-train de l'ennui (suite):

Delitto passionale, 1994, réalisé par Flavio Mogherini, (Italie), avec Fabio Testi (Peter Doncev), Serena Grandi (Tania), Florinda Bolkan (Giulia), Paul Martignetti (Ivan Zanev), Anna Maria Petrova (Milena Radeva). 
Sonia,  l'épouse de l ‘écrivain Peter Doncev a été retrouvée morte dans un hôtel de Sofia, ou elle avait passé la nuit avec son amant. Il semblerait en effet, d’après les premières constatation de la police, que le couple Doncev avaient une fillette, handicapée et que le couple ne marchait plus très bien depuis quelques temps. D’après des témoins, la femme de Peter voulait divorcer depuis qu’elle savait que Peter avait une nouvelle maîtresse, Milena. L'inspecteur Zonev qui est chargé de l'enquète, après avoir suspecté le mari puis la maitresse, croit avoir trouvé le bon coupable en la personne d'un clochard qui s'accuse du crime. Or, voila que la Milena est assassinée à son tour dans des circonstances particulièrement mystérieuses.

Un écrivain a succès et possédant plusieurs maîtresses, voit son harem décimé par un dangereux maniaque. Coupable idéal, un clochard s’accuse tout d'abord du meurtre de la première victime, la femme de l'écrivain Or la  première maîtresse du mari est à son tour assassinée… Et voilà l’inspecteur de police qui est de nouveau confronté à un sacré mystère, tout comme le spectateur d'ailleurs : giallo ou pas giallo ? Etant donné que le genre commençait sacrément à s'essoufler (manque à la fois de bons réalisateurs et surtout de scénaristes compétants), il semblerait que les producteurs avaient la facheuse tendance à présenter comme giallo n'importe quel film moyennement policier. On se retrouve donc en face d'un enième "giallo" dont la mise en scène molassonne rappelle plus un épisode de "Derrick" qu'un véritable giallo comme il y en avait tant dix ans auparavant.Tout change, mais n'évolue pas forcément...Il est interessant d'ailleurs de constater qu'à un certain moment, dans le cinéma Italien (à peu près à la même époque), ce furent les actrices qui devaient leur renomée plus à leurs tours de poitrine qu'à leur réel talent d'actrice qui tenaient le haut de l'affiche. Ainsi, ici par exemple, Fabio Testi et Florinda Bolkan (qui ont pourtant tous deux fait leurs preuves par le passé), se retrouvent carrément remisés aux rangs inférieurs, alors que Serena Grandi, obscure usine à lait dénuée de tout sen artistique, se retrouve en première place, et que ce soit pour l'exploitation publicitaire lors de la sortie en salle que pour les jaquettes video.. . O tempora, O mores.
 
Le films est sortit en VHS chez Number Sex, c'est dire à quel point l'intrigue policière est mise en avant...

Partager cet article
Repost0

commentaires

B
Très rigolo la formule "usine à lait", il faut qu'elle soit connue.<br /> Merci pour nous présenter de petits films un rien mystérieux qui sont à découvrir. excellent boulot !
Répondre