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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 09:46

4 époque; le train-train de l'ennui (suite)

La Strana storia di Olga O
. 1995, réalisé par Antonio Bonifacio, (Italie), avec Serena Grandi (Olga Roli), Stephane Ferrara (Inspecteur Michael Manning), Florinda Bolkan (Sheila Altman), Daniela Poggi (Isabel), David Brandon (Paolo Rolli), Dobromir Maney (Docteur Carlo Ferranti). Olga, une très belle jeune femme, souffre de cauchemars chroniques, dans lesquels elle voit son père et sa mère couverts de sang. Sur les conseils de son mari, Paolo, elle consulte un de ses amis, le docteur Carlo Ferranti, un éminent psychiatre. Celui-ci pense que l’origine de ces cauchemars remonte à la petite enfance d’Olga, lorsqu’elle assista, impuissante, au suicide de son père. Il lui prescrit donc de retourner sur place, afin de vaincre ses vieux démons et de retrouver la paix intérieure. Une fois revenue sur place, Olga retrouve deux  vieux amis, Sheila Altman  et Michael Manning, devenu inspecteur de police (ce qui se révèlera très pratique, mais pas seulement à cause des menotttes...). Michael, qui était déjà amoureux d’Olga lorsqu’ils étaient plus jeunes, entame alors une liaison amoureuse avec elle. Tout semble aller pour le mieux, lorsque Olga reçoit de mystérieux coups de téléphone anonyme ou un homme, déguisant sa voix, la menace des pires sévices. Mais personne ne semble  prendre au sérieux la pauvre Olga, étant donné sa fragilité psychologique. Personne, sauf peut-être Michael qui (il est pas devenu flic pour rien...) vient de découvrir que la belle jeune femme a pris une police d’assurance sur la vie dont le bénéficiaire n’est autre, comme par hasard, que son mari…

Encore une fois les distributeurs ont crus bon de rajouter pas mal de scènes érotiques (limites hard) pour toucher un plus grand public, comme si le fait d'avoir déja onnéle premier rôle à cette petite cochonne de Séréna ne suffisait pas... On retrouve ici cependant (ouf, tout n'est pas perdu !) tous les codes chers aux giallis : une héroïne fragilisée par sa petite enfance, durant laquelle elle a assisté, bien entendu, à un affeux évènement, un tueur ganté de cuir noir, un rasoir bien tranchant et une intrigue tarrabiscotée à souhait. Malheureusement, Antonio Bonifacio, lui non plus, n’a pas le talent d’un Mario bava ou d’un Lucio Fulci, et il rate complètement son film, qui est long comme un jour sans pain, bavard et soporifique comme une émission de Delarue. Au lieu de profiter du talent de la grande Florinda Bolkan, Bonifacio lui fait jouer les guest-stars inutiles, et Serena Grandi, se croyant dans un film de Lamberto Bava, annone à tout va un texte insipide à souhait. La ou une Edwige Fenech nous aurait ravi, à la fois par sa plastique et son talent, la pauvre Séréna ne sort nullement grandie de ce rôle alimentaire (mon cher Watson!). Seule curiosité pouvant faire sourire, l’apparition de Stéphane Ferrera, que, malheureusment, ce séjour en Italie n’a pas rendu meilleur acteur pour autant...

Le film est sortit en DVD 

 

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