Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 08:41

 Fear in the night (Sueur froide dans la nuit),1972, réalisé par Jimmy Sangster (Angleterre), avec Peter Cushing (Michael Carmichael), Judy Geeson (Peggy Heller), Joan Collins (Molly Carmichael), Ralph Bates (Robert Heller), James Cossins  (le docteur), Gillian Lind (Madame Beamish), Brian Grellis (1er policier), John Bown (2è policier). Robert Heller vient d'épouser la jeune et jolie Peggy, qu'il a rencontré 4 mois plus tôt. La jeune femme est fragile nerveusement car elle sort d'une longue et pénible dépression nerveuse. Le jeune couple doit partir habiter sur le lieu de travail de Robert, une école privée tenue par Michael Carmichael et sa femme Molly. Juste avant de quitter la pension ou elle réside, Peggy se fait attaquer dans sa salle de bain par un mystérieux individu. Avant de s'évanouir, la pauvrette a juste le temps de voir que son agresseur possède un  bras articulé, qu'elle réussit à lui arracher. Sa logeuse, Madame Beamish, et le docteur appellé par cette dernière, ne croient pas à la thèse de l'agression mais plutot que la jeune femme n'est pas encore tout à fait remise de sa dépression nerveuse, car rien dans l'appartement de Peggy ne semble avoir été dérangé et on ne trouve aucune trace de la prothèse mécanique. Alors qu'elle vient à peine de s'installer dans sa nouvelle demeure, elle se fait de nouveau agresser, chez elle, par le mystérieux infirme, qui tente une fois de plus de l'étrangler. Robert, qui l'a découvert inanimée, semble lui non plus ne pas croire à une agression mais impute plutôt l'évanouissement de sa femme à un gros état de surmenage du au déménagement.  En visitant l'école, Peggy fait la connaissance du directeur de l'école, Michael Carmichael, qui. Elle est intriguée de voir qu'aucun élève ne semble habiter les lieux mais impute cela aux vacances scolaires en cours. Malgré tout, elle trouve le comportement de Carmichael assez étrange. Le lendemain, Peggy rencontre Molly la femme de Carmichael, qui est bien plus jeune que son mari. Le contact entre les deux femmes est d'autant plus froid que Peggy pense que Molly est attirée par son mari, bien que ce dernier semble ne faire aucun cas de la femme de son employeur. Devant s'absenter pour deux jours, Robert (qui ne semble toujours pas croire sa femme quant aux soi-disant agressions dont elle a été victime) laisse cependant à sa femme un fusil, dans le cas ou le soi-disant agresseur reviendrait. Alors qu'elle va se coucher, Peggy entend des bruits étranges lui parvenir du salon. Elle descend dans le salon et découvre le professeur Carmichael en train d'entrer chez elle. Et elle s'apperçoit avec stupéfaction que Carmichael possède un bras articulé. Elle lui tire dessus avant de s'évanouir. Le lendemain, lorsque Robert la retrouve inanimée dans le salon, il ne trouve pas trace du cadavre, juste une mare de sang...
 
La Hammer est beaucoup plus connue pour ses films d'horreur (Dracula, Frankenstein et autres Loup Garous) que pour ses giallo, tout le monde le sait... Attention, ce film a la couleur d'un giallo, l'odeur d'un giallo, mais ce n'est pas un giallo. Certes il possède (au départ) toutes les caractéristiques d'un beau giallo psycho: une jeune et jolie blonde légèrement dérangée (une dépression nerveuse, due à quoi? on ne saura jamais), deux amants diaboliques, un agresseur mystérieux ganté de cuir noir et une machination des plus perverses essayant de rendre encore plus folle qu'elle ne semble l'être la pauvre héroïne (je dis bien semble l'être car la pauvre héroine en question est interprétée malheureusement par la fadasse Judy Geeson dont le monde du cinéma se rapellera plus comme ayant été lla belle fille de Don Siegel que comme une bonne actrice...). Malheureusement si cela tout semblait assez interessant au départ, mais,  à l'arrivée, hélas, le résultat est loin d'être satisfaisant. Aucune (bonne) idée n'est développée.  On ne sait rien de Peggy.Ni de sa dépression, ni de sa vie antérieure aux évènements qui se déroulent. On apprends qu'elle vient d'épouser Robert, qu'elle a rencontré il y a juste 45 mois, par l'intermédiare de sa logeuse, Madame Beamish. Mais celle-ci est -elle mélée au complot? On pourrait le croire, vu qu'elle traite carrément la pauvre Peggy de folle devant le docteur? Hélas, on ne saura jamals si elle fait partie du complot car son personnage disparait assez rapidement. Joan Collins, qui incarne une fois de plus à merveille une sacrée "BITCH"  est elle aussi malheureusement sous exploitée (comme souvent, hélas!). Ses apparitions sont plus que limitées et elle n'a même aucune scène avec son "mari" Peter Cushing, alors qu'une rencontre entre ces deux "monstres sacrés" du cinéma britanique aurait été des plus palpitantes. Car ce sont vraiment les deux seuls acteurs de ce film, Ralph Bates et Judy Geeson faisant bien pâle figure à coté d'eux.

Enfin, Jim Sangster, le réalisateur, semble plus à l'aise dans les films d'horreur ( "Lust of a vampire", "Horror of Frankenstein", réalisés eux aussi pour la Hammer, avec, déja,  l'insipide Ralph Bates comme acteur principal)  que dans les huis-clos policiers. Là ou il aurait put faire un film du genre "Le limier", il ne réussit qu'à réaliser un ersatz de téléfilm insipide à peine digne d'un épisode des aventures de "l'inspecteur Barnaby". Quel dommage.

A noter: sur la couverture arrière de la jaquette du DVD espagnol, la photo n'a rien à voir avec le film...Malheureusement dans "Sueur froide dans la nuit", Joan Collins ne quitte que très rarement sa jupe en laine et son pull col roulé ! En tout cas, on ne la voit jamais en bikini...

Le film vient de sortir en DVD en France
Partager cet article
Repost0

commentaires