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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 16:09
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Edwige Fenech

C’est bien le père Noël des cinéphiles qui a déposé cette ravissante brunette dans la crèche du 7è art un certain 24 décembre 1948.  D’origine Algérienne par son père et Française par sa mère, notre belle enfant a réussi à mener de main de maître une longue carrière cinématographique en Italie, s’illustrant principalement dans deux genres typiquement transalpins: la comédie sexy et le giallo. Il faut dire qu’Edwige Fenech a largement de quoi satisfaire les amateurs  les plus exigeants de la comédie érotique  puisque Mère Nature l’a dotée d’un physique plus que généreux. Et comme dans le giallo, les créatures féminines doivent elles aussi être très belles, il était normales que les réalisateurs du genre fassent souvent appel à elle. C’est Mario Bava, le père du giallo, qui fut le premier. Dans « 5 bambole per la luna d'agosto », remake inavoué des « 10 petits nègres », elle interprète Marie Chaney, une des invitées d’un savant un peu frapadingue qui finit carrément dans la chambre froide. 
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Le rôle est assez intéressant pour que d’autres réalisateurs la remarquent et c’est donc Sergio Martino qui la terrorisera en premier dans « Lo Strano vizio della Signora Wardh », ou elle joue le rôle d’une épouse de diplomate menacée par un assassin qui tue les femmes infidèles. Sadisme poussé à l’extrême, cette bonne madame Wardh, qui semble avoir couchér avec beaucoup de gens, se retrouve bien seule lorsqu’elle en vient à soupçonner en même temps son mari, son petit ami et son ex-boy-friend d’être le tueur en question.
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En 1972, dans « Tutti i colori del buio » , toujours de Sergio Martino, elle est Jane Harrison, jeune femme perturbée par de violents cauchemars lui remémorant l’assassinat de sa mère et qui va se retrouver au sein d’une secte satanique qui ne cherche pas forcément à l’aider.
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Dans « Perché quelle strane gocce di sangue sul corpo di Jennifer? », elle joue le rôle d’un top model, Susanna Luisetti, dont les voisines de palier se font trop rapidement assassiner pour que la belle, qui n'est pas blonde, ne suspecte pas quelque chose à son encontre. 
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Puis vient le tour de « Il tuo vizio è una stanza chiusa e solo io ne ho la chiave » ou elle joue un rôle diamétralement opposé à ceux que l’on avait pu lui confier jusqu’alors. Cette fois ci de « victime » elle passe au rang de prédateur. Nièce d’un écrivain alcoolique qui bat sa femme, elle joue de ses charmes pour arriver à ses fins et pour persuader sa tante de tuer son mari, n’hésite pas à avoir une liaison saphique avec elle. Comme en règle générale, l’homosexualité est sévèrement punie dans les giallis, il ne faut pas s’étonner qu’elle n’arrive pas vivante à la fin du film. 
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Dans « Nude per l’assassino » , elle est Magda, l’assistante d’un photographe spécialisé dans les photos de filles dévêtues et se retrouve, encore une fois, confrontée avec un maniaque du rasoir qui tue tous ceux qui bougent autours d’elle. 
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Mais, à force de se faire courser à moitiée nue dans les couloirs de studios de Cinecitta, la belle dû finir par se lasser, car pendant cinq longues années, elle ne tourna plus aucun giallo, c'est à dire jusqu'en 1980 ou elle remet encore une fois le couvert dans une sorte de « parodie » du genre, « Il Ficcanaso » où elle interprète Susanna, la petite amie d’un livreur injustement accusé des crimes qu’il a vu en « rêve ». Un giallo ou, si elle est toujours à moitié nue, elle court aussi beaucoup moins souvent... Le film est si mauvais qu’il n’a même pas été distribué à l’étranger. 
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En 1988, elle signe encore pour un giallo, "Un delitto pocco comune" de Ruggero Deodato (le roi des "canibales") ou elle se trouve cette fois-ci confrontée à un étrange Michael York, victime d'une maldie de sang, qui se voit contraint de tuer les jolies femmes pour préserver sa propre beauté. Donald Pleasance, autre acteur célèbre pour ses rôles dans le cinéma d'Horreur ("Halloween") ou giallesque ("Phénoména") arrivera t'il à temps pour l'empécher de succomber au charme de Michael York?
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Consciente que l’age n ‘est pas toujours le meilleur ami des (belles) femmes, Edwige Fenech choisit de mettre sa carrière d’actrice de coté pour s’orienter vers la production de films. Un choix judicieux puisque il semble qu'elle ait autant de flair pour choisir les films à monter qu’elle en a eu pour choisir ses rôles.
A noter, qu'Edwige Fenech est revenue tout dernièrement sur les écrans noirs de nos nuits blanches dans un film d'horreur : "Hostel chapt. II" ou elle incarne une ravissante professeur de dessin, spécialisée dans.. le nu artistique masculin! On ne change pas une équipe qui gagne!
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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 16:58

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Elles firent le bonheur des spectateurs en poussant des hurlements à n’en plus finir, tentant, vainement parfois, d’échapper à leurs bourreaux. Il était donc temps de rendre hommages à celles qui, n’ont pas hésité à se faire ligoter, bâillonner, fouetter, décapiter, ébouillanter, scalper, brûler vives, éventrer, éviscérer, énucléer, pendre, pincer les seins, mordre, griffer, égorger, vitrioler, scier en deux, démembrer, etc… pour notre plus grand plaisir.

Project0-roman-leticia.jpgLetícia Román

Celle qui fut LA première des Giallo Queens naquit à Rome le 12 août 1941 Fille d’un décorateur de cinéma, il était normal qu’elle s’intéresse au 7è art et comme elle était plutôt du genre mignonnette, elle devint rapidement actrice. En dix ans et vingt cinq films, son nom ne marquera l’histoire du cinéma que deux fois. En 1964, lorsqu’ elle joua pour Russ Meyer le rôle de Fanny Hill (héroïne célèbre d’un roman anglais érotique de John Cleland écrit en 1749) dans le film éponyme. 
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Mais c'est surtout lorsque Mario bava lui fit jouer le rôle de Nora Davis (en 1963), grande lectrice de romans policier qui joue au « détective amateur » pour essayer de découvrir l’identité d’un assassin mystérieux vêtu et ganté de noir dans son film : "La Ragazza che sapeva troppo" ("La fille qui en savait trop")… On l’aura compris, le premier giallo venait de naître et avec lui la première couineuse d’une longue série de jeunes et jolies victimes potentielles de sadiques immondes, baptisées les « Giallo Queens ».
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a suivre...

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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 17:28
Premiers balbutiements du giallo
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La Ragazza che sapeva troppo
(La fille qui en savait trop) 
1963, réalisé par Mario Bava (Italie), avec Leticia Roman (Nora Davis), John Saxon (Docteur Marcello Bassi), Valentina Cortese (Laura Craven-Torrani), Titti Tormaino (Inspecteur de police), Luigi Bonos (Albergo Stelletta), Milo Quesada (De Vico / Paccini), Chana Coubert (Ethel Windell Batocci). Nora Davis, jeune américaine d’une vingtaine d’années arrive à Rome par le vol 208 en provenance de New York. A son bord, elle a fait la connaissance de son voisin, un play-boy nommé Pacini, qui lui proposa un paquet de cigarette. A la douane, cependant, l’homme est arrêté pour trafic de drogue. Nora se rend chez une vieille amie de sa famille, Madame Wignal, chez qui elle doit résider. Elle y est accueillit par le médecin traitant de la vieille dame, le docteur Bassi, car la Madame Wignal est malade du cœur et ne peut plus se déplacer. D’ailleurs, Nora a pour consigne d’ administrer à sa patiente un médicament cardiotonique au cas ou son état s‘aggraverait durant la nuit. Ce qui est le cas et Madame Wignal décède sans que Nora, affolée, ne puisse faire grand chose. Dans l’impossibilité de joindre par téléphone l’hôpital, la jeune femme décide alors de s’y rendre à pied. Mais, arrivée sur la Piazza di Spagnia, elle est agressée par un voyou qui lui dérobe son sac à main après l’avoir assommée. A son réveil, Nora assiste à une scène de meurtre. Hélas personne ne veut la croire, car non seulement la police ne retrouve pas de cadavres, mais, aux dires de celle-ci, la jeune femme semble avoir lue trop de romans policiers… Heureusement pour elle, le docteur Basi, qui a le béguin pour elle, va l'aider à démasquer le coupable.
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Aux dires des spécialistes du genre, « La ragazza che sapeva troppo » (« La fille qui en savait trop », admirez au passage la fine allusion à Alfred Hitchcock) aurait donc l’honneur d’être LE premier film du genre cinématographique appelé dès lors « le Giallo », c’est à dire le meurtre à l’Italienne. Jusqu’alors les maîtres du genre « policier » étaient américains et régnait sur ce que l’on appelait alors le « film noir ». Les Italiens allaient donc lui faire changer non seulement de couleur (le noir devenant jaune) mais aussi de codes (les meurtres allaient devenir bien plus sanglants, les victimes bien plus sexy, les meurtriers bien plus sadiques, les intrigues bien plus compliquées). Ce n’est pas pour rien en tout cas que l’héroïne, Nora Davis (la première du genre) est une fanatique de Mickey Spillane et même si le film ne verse encore ni dans l ‘érotisme torride ni dans le meurtre sanguinolent qui feront plus tard sa renommée, il n’en reste pas moins un véritable petit chef d’œuvre de suspens, mêlant à la fois mystère et humour, comme seul Alfred Hitchcock savait le faire jusqu’alors. 
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On est loin, certes, des délires esthétiques dont usera et abusera plus tard Dario Argento, des futures intrigues alambiquées d’Umberto Lenzi, des polars psychologiques de Luccio Fulci ou des horreurs sanguinolentes de Lamberto Bava (indigne rejeton du cinéaste qui enterrera hélas aussi vite le genre que son père mis de temps à le créer). A mi-chemin entre le néo-réalisme italien, (qui vivait la ses dernières heures) et le film gore (qui fera les beaux jours du cinéma bis Italien dans les années 80 et ou s’illustrèrent nombre de réalisateurs issus du giallo) , « La ragazza che sapeva troppo » demeure à jamais la chrysalide de ce genre nommé "Le Giallo".
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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 17:30
Une liste des films recensés comme étant des giallis sur Internet. Comme personnellement je ne suis pas d'accord sur tout, voici mon classement:  

PG
pre giallo plus tout a fait krimi, pas tout a fait giallo
GS Giallo Sado
GP Giallo Psycho
GCGiallo Comico
GEGiallo Erotico
GKGiallo Kesako
G ? Giallo ?
 
Premiers Balbutiements
Lancè par Mario bava, le genre se cherche encore. Ce qui explique peut-être que certains classent dans leurs listes des films qui pourtant n’ont rien de giallesque.
 
La Ragazza che sapeva troppo (La fille qui en savait trop), 1963 réalisé par Mario Bava (Italie)
A mi-chemin entre le néo-réalisme italien, (qui vivait la ses dernières heures) et le film gore (qui fera les beaux jours du cinéma bis Italien dans les années 80 (et ou s’illustrèrent nombre de réalisateurs issus du giallo) , « La ragazza che sapeva troppo » demeure à jamais la chrysalide d’un genre nouveau : le Giallo. PG
 
I Tre volti della paura (Les trois visages de la peur), 1963, réalisé par Mario Bava, (Italie). Sur les trois sketchs, un seul (« le Téléphone ») peut faire penser à un giallo. Pas encore de tueur masqué, mais les bases sont lancées. PG
 
24 ore di terrore, 1964, réalisé par Tony Bighouse, (Italie) Des gangsters, réfugiés dans un château se font massacrer par un tueur mystérieux.. Une idée peu originale certes, qui se rapproche plus d’un Krimi que d’un giallo dont il a pourtant déjà quelques idées de bases (tueur inconnu agissant dans l’ombre, mise en scène des crimes assez macabre). PG
 
Delitto allo specchio (Les possédées du démon), 1964, réalisé par Jean Josipovici et Ambrogio Molteni, (Italie / France) A mi chemin entre le film d’horreur gothique et le giallo, « Il Delitto allo specchio » possède cependant suffisamment d’éléments cruciaux faisant partis des codes du second pour figurer dans cette liste PG
 
 
 
1ère époque : « Le crime était presque parfait ».
Avec « Sei donne per l’assassino »,  Mario Bava donne le ton. L’assassin masqué et ganté fait son apparition. Les pauvres victimes n’ont plus qu’a bien se tenir…
 
Sei donne per l’assassino (Six femmes pour l’assassin) 1964 réalisé par Mario Bava (Italie)
Un des premiers et surtout un des meilleurs giallis, réalisé de main de maître par Mario Bava, alors au sommet de son art. Celui en tout cas qui lance définitivement le fameux tueur masqué. GS
 
Assassinio made in Italy, (Assassinat à Rome) 1965, réalisé par Silvio Amadio (Italie / France / Espagne), Etant donné que Silvio Amado a réalisé deux giallis ( «  Il Sorriso della iena » et « Alla ricerca del piacere »), on a tendance à faire passer ce petit film policier pour un autre giallo, ce qu’il n’est pas vraiment. Le film est aussi connu sous le titre : « Il Segreto del vestito rosso ». G ?
 
Crimine a due, 1965, réalisé par Romano Ferrara, (Italie), Un des premiers films considérés comme un giallo. Une histoire classique : plusieurs meurtres en huis clos autours d’un homme riche dont plusieurs personnes convoitent l’héritage, orchestré par une ombre mystérieuse qui supprime un à un tous les obstacles pouvant la séparer du butin convoité. GS
 
La Donna del lago, 1965, réalisé par Luigi Bazzoni et Franco Rossellini (Italie). Figure sur pas mal de listes comme un giallo, il tient pourtant plus du film policier. G ?
 
Libido, 1965, réalisé par Ernesto Gastaldi et Vittorio Salerno (Italie) Un giallo des premiers jours, Pas de crimes sanglants, le réalisateur semblant vouloir privilégier le coté psychologique à l’action pure. GP
 
Il Mostro di Venezia, (Le Monstre de Venise) 1965, réalisé par Dino Tavella (Italie), Inspiré d’une œuvre d’Edgar Wallace (c’est pourquoi on hésite à le classer dans un giallo, puisqu’il pourrait tout aussi bien être considéré comme un Krimmi),cette fois-ci le tueur de l’ombre ne porte plus du cuir mais du caoutchouc et un masque de tête de mort. GS
 
Le Notti della violenza, (Callgirl) ,1965, réalisé par Roberto Mauri, (Italie). Certes il y a un tueur sadique, qui mutile ses victimes à visage couvert. Mais ce film n’a de giallesque que le visuel morbide de ses meurtres . GS
 
Il Terzio occhio (Le froid baiser de la mort) 1965 réalisé par Mino Guerrini (Italie) Un giallo des premiers instants qui ne laissera certainement pas beaucoup de traces dans la mémoire des cinéphiles GP
 
A... come assassino,1966, réalisé par Ray Morrison, (Italie). Plus un « whodunit » qu’un vrai giallo, mais possède déjà quelques éléments qui feront les codes du giallo : un mystérieux assassin, une ribambelle de jolies victimes, quelques faux coupables, une intrigue tournant autours d’une machination diabolique (ici un détournement d’héritage) et une solution finale assez invraisemblable. G ?
 
La Lama nel corpo (Les nuits de l’épouvante), 1966, réalisé par Elio Scardamaglia (Italie). Le tueur ganté, tout vêtu de noir, guette patiemment chacune de ses victimes qu’il tue armé de son beau rasoir. GS
 
2e époque : « Sur le fil du rasoir ».
Timidement amorcé dans « Libido » en 1965, le giallo psycho fait son apparition (avec ses titres si évocateurs…). Désormais, le giallo se divise… pour mieux regner ?
 
Col Cuore in Gola (Le cœur au lèvres / En 5è vitesse) 1967 réalisé par Tinto Brass (Italie/ France),Balbutiements du giallo érotico-psycho. Seul giallo réalisé par Tinto Brass. Ouf ! GP
 
Il Dolce corpo di Deborah, (L’Adorable corps de Deborah), 1968, réalisé par Romolo Guerrieri (Italie) Un giallo-psycho diablement hitchcockien. Une sombre histoire de machination avec en vue une prime d’assurance vie . GP
 
La Morte ha fatto l'uovo (La mort a pondu un œuf)1968 réalisé par Giulio Questi, (Italie/France) Ceux qui s’attendent à un giallo « classique » vont être déçus. GP
 
La Morte non ha sesso, (Le tueur frappe 3 fois) 1968, réalisé par Massimo Dallamano (Italie)
Pour respecter les codes naissants du giallo, les meurtres sont réalisés à l’arme blanche par un tueur « sans visage », tout ganté de cuir noir. coproduction italo-germanique un giallo assez réussi. GS
 
Nude… si muore, 1968, réalisé par Antonio Margheriti (Italie) Véritable giallo se déroulant dans un pensionnat de jeunes filles, avec assassin sadique. Le film sortit aussi sous le titre assez racoleur de « Sette Vergini per il Diavolo » (« 7 vierges pour le diable »). GS
 
Omicidio per vocazione (Homicide par vocation) 1968, réalisé par Vittorio Sindoni, (Italie)
Un giallo qui se cherche. Meurtres peu violents mais le coté accadabrantesque de l’intrigue peut permettre de le classer en giallo sadico. GS
 
Più tardi, Claire, più tardi, 1968, réalisé par Brunello Rondi, (Italie), Un giallo très classique, dont l’intrigue se rapproche bien plus d’un « Whodunit » agathachristien que d’un véritable giallo comme on les connaîtra plus tard. Mais il faut bien que jeunesse se fasse ! GS
 
Una Ragazza piuttosto complicata, 1968, réalisé par Damiano Damiani (Italie) Faire un giallo psycho d’après une œuvre d’Alberto Moravia, n’était pas un pari évident à tenir. GP
 
L’Assassino fantasma, L’assassin fantôme, 1969, réalisé par Javier Seto, (Espagne/ Italie/). Giallo psycho glauque et sordide. GP
 
La Contronatura 1969, réalisé par Antonio Margheriti (Italie / Allemagne). La passerelle entre le film d’horreur gothique et le giallo sadique. GS
 
Così dolce... così perversa (Si douce, si perverse) 1969, réalisé par Umberto Lenzi, (Italie). Giallo psycho assez déroutant tourné par un des maitres du genre. GP
 
A Doppia faccia (Liz et Hélèn) 1969, réalisé par Riccardo Freda (Italie / Allemagne). Considéré pourtant comme un giallo, ce film policier semble ne pas avoir réussi totalement à se démarquer de l’ambiance des Krimi. Cela est peut-être dû au scénario, tiré d’une œuvre d’Edgar Wallace. G ?
  
Femina ridens (1969) réalisé par Piero Schovazzapa (Italie), La version giallesque (et sexy)  avant l'heure de "Neuf semaines et demie. GS 
Femmine insaziabili (Perversion), 1969, réalisé par Alberto De Martino, (Italie /Allemagne), Ce film qui ne figure pas souvent dans les listes de giallis, est à découvrir, même si sa fin laisse un peu le spectateur … sur sa faim. GS
 
Interrabang, (Les allumeuses), 1969, réalisé par Giuliano Biagetti (Italie), Un giallo érotique (des plans pornos hards ont même été insérés dans certaines copies vidéos). GE
  
La Morte bussa due volte (La mort sonne toujours deux fois) 1969 réalisé par Harald Philipp (Italie / Allemagne) Un des premiers gialli qui utilise à fond les codes du genre : nudité, violence et meurtres en séries. GS
 
Orgasmo (Une folle envie d’aimer), 1969, réalisé par Umberto Lenzi (Italie). On confond souvent ce giallo avec « Paranoïa », un autre giallo de Lenzi qui a aussi Carroll Baker comme héroïne car « Orgasmo » est sorti aux USA sous le titre « Paranoïa », ce qui ne facilite guère les choses…. GP
 
Salvare la faccia, 1969, réalisé par Rossano Brazzi, (Italie / Argentine). Un giallo d’autant plus rare qu’il s’agit d’une coproduction entre l’Italie et l’Argentine. GS
 
Senza sapere niente di lei, 1969, réalisé par Luigi Comencini, (Italie), Petit giallo psycho, tournant lui aussi autour d’une sombre histoire d’héritage. GP
 
Una Sull'Altra (Perversion story)1969 réalisé par Lucio Fulci (Italie). Ici pas d’assassin mystérieux, ou de meurtres sanglants, le suspense est avant tout psychologique. GP
 
Yellow: le cugine, 1969, réalisé par Gianfranco Baldanello, (Italie), Giallo modeste qui oppose une fois deux plus des membres d’une même famille autours d’un héritage.GS
 
Cinque bambole per la luna d'agosto (L’île de l’épouvante),1970, réalisé par Mario Bava (Italie) Grand moment que ce film de commande : une sorte de pot-pourri entre un giallo, un livre d’’Agatha Christie et une partie de Cluedo. Du grand art. GS
 
Concerto per pistola solista, (1970), réalisé par Michele Lupo, (Italie). Une comédie qui sent bon le giallo, très proche au niveau de l’humour noir . GC
 
Le Foto proibite di una signora per bene  (Photos interdites d’une bourgeoise) 1970, réalisé par Luciano Ercoli (Italie / Espagne). Une sombre machination montée de toute pièce pour ce giallo plus porté sur le psycho que sur l’action proprement dite. GP
 
La Morte risale a ieri sera (La mort remonte à hier soir) 1970, réalisé par Duccio Tessari (Italie) Pas de meurtres à la chaîne, ni de criminel oeuvrant dans l’ombre, mais Tessari cerne merveilleusement la psychologie de tous ses personnages. GP
 
Nelle pieghe della carne (Dans les replis de la chair), 1970 réalisé par Sergio Bergonzelli
(Italie,/,Espagne). Du grand guignol façon giallo où personne il est beau, personne il est gentil. GS
 
Paranoïa 1970 réalisé par Umberto Lenzi, (Italie), Très psycho. GP
 
Il Rosso segno della follia, (Une Hache pour lune de miel), 1970, réalisé par Mario Bava (Italie), Fait nouveau, on connaît l’identité de l’assassin très vite. Il ne porte donc plus de gants ni de masque. Mario Bava casse un de ses premiers codes et engage son fils Lamberto comme assistant. Dommage ! GS
 
Le Tue mani sul mio corpo, 1970, réalisé par Brunello Rondi (Italie). Un giallo inégal, écrit par le scénariste fétiche de Fellini. GP
 
Il Tuo dolce corpo da uccidere, 1970, réalisé par Alfonso Brescia (Italie / Espagne), Giallo sans grand intérêt. . GP
 
 
 
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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 17:15

3 époque: "L'age d'or"
Le giallo prend son envol avec « L’oiseau au plumage de cristal ». Tout s’accelère, plus rien ne sera jamais plus pareil. La violenceest exacerbée, magnifiée, portée aux nues. Le sang froid de l’assassin compense le sang chaud de ses victimes qu’il fait couler à profusion. Curieusement les titres (coté giallo sadico) se rallongent et commencent à intégrer des noms d’animaux.
 
 
L’Uccello dalle piume di cristallo (L’oiseau au plumage de cristal),1970, réalisé par Dario Argento, (Italie).Premier giallo du grand Dario. Il fait évoluer les codes du giallo et invente le sang 100% fluo… GS
 
La Bestia uccide a sangue freddo (La clinique sanglante)1971 réalisé par Fernando di Léo (Italie).
L’assassin ne fait pas dans la dentelle… GS
 
La Coda della scorpione (La queue du scorpion) 1971 réalisé par Sergio Martino (Italie/Espagne). Figaro ci, Figaro là, de ses belles mains gantées de cuir noir, le tueur tranche inlassablement toutes les gorges qui traînent. Beaucoup de victimes mais aucun temps mort. Un excellent giallo. GS
 
La Controfigura, 1971, réalisé par Romolo Guerrieri (Italie). Un giallo légèrement différent de ceux que l’on avait l’habitude de voir. Pas d’assassin ganté, juste un cadavre que l’on doit faire disparaître à tout prix. GP
 
La Corta notte delle bambole di vetro (Je suis vivant) 1971 réalisé par Aldo Lado (Italie/France) =
Un giallo qui n’en est pas exactement un, ou qui en tout cas ne suit pas forcément les règles du genre. GP
 
Il Diavolo a sette facce (Le diable a sept visages) 1971 réalisé par Osvaldo Civirani (Italie). Médiocre giallo qui se traîne en langueur . GP
 
...Dopo di che, uccide il maschio e lo divora, (Martha), 1971, réalisé par José Antonio Nieves. Ersatz de « Psychose »,  confus et monotone,. GP
 
Una Farfalla con le ali insanguinate (Cran d'arrêt)1971 réalisé par Duccio Tessari (Italie).étude psychologique de ses personnages GP
.
Il Gatto a nove code (Le Chat a neuf queues) 1971 réalisé par Dario Argento (Italie) L’assassin joue au chat et à la souris avec ses victimes. Un nouveau pas est franchi dans l’horreur des crimes.  GS
 
Giornata nera per l’ariete (Journée noire pour un bélier) 1971 réalisé par Luigi Bazzoni (Italie)
un sérial killer qui se fait reconnaître sous le sobriquet du « Zodiac » cela donne un très mauvais giallo. GS
 
L’Iguana dalla lingua di fuoco (L’iguane à la langue de feu) 1971, réalisé par Riccardo Freda (Italie / France / Allemagne).Ca massacre pas mal GS
 
 
Una Lucertola con la eelle di donna(Le Venin de la Peur), 1971, réalisé par Lucio Fulci (Italie) comme des mouches. GP
 
Mio caro assassino (Folie meurtrière) 1971, réalisé par Tonino Valerii ,(Italie) meurtres sordides GS
 
La Morte cammina con i tacchi alti (Nuits d'amour et d'épouvante) , 1971, réalisé par Luciano Ercoli (Italie / Espagne). Du fameux tueur, on ne voit que les yeux bleus. … GS
 
La Notte che Evelyn usci dalla tomba (L’appel de la chair) ,1971, réalisé par Emilio Miraglia (Italie), avec un fantôme sérial killer… ? GS
 
Gli Occhi freddi della paura 1971, réalisé par Enzo Girolami (Italie). Apparemment, ce huis clos à cinq têtes tient plus du polar psycho-dodo que du giallo. GK
 
L’Occhio nel labirinto (L’Oeil du labyrinthe) 1971, réalisé par Mario Caiano, (Italie), Ca tue beaucoup mais on ne comprend rien GS
 
Un Omicidio perfetto a termine di legge,1971, réalise par Tonino Ricci (Italie/Espagne). Un très, très, mauvais giallo, incompréhensible du début à la fin. Pendant près d’une heure, on nous parle d’un mystérieux assassin, que l’on ne voit jamais.
 
Un Posto ideale per uccidere, (Meurtre par interim) 1971, realisé par Umberto Lenzi (Italie /France), Giallo ou pas giallo ? Ce film d’Umberto Lenzi est une énigme ! plus rape et revenge. PG
 
Qualcosa striscia nel buio. 1971, réalisé par Mario Colucci, (Italie). L’intrigue est d’un classique banal : un groupe de personnes) se retrouve bloqué dans un château lors d’une nuit de tempête un assassin rode. GS
 
Quattro mocsche di velluto grigio (Quatre mouches de velours gris) 1971 réalisé par Dario Argento (Italie) GS
 
Reazione a catena (La Baie Sanglante) 1971 réalisé par Mario Bava ( Italie). Un grand giallo, réalisé bien sur par Mario Bava. GS
 
La Rossa dalla pelle che scotta (La Peau qui brûle) 1971 réalisé par Renzo Russo (Italie)
Un giallo mâtiné de fantastique. GS
 
Sette orchidée macchiate di rosso (Le tueur à l’orchidée) 1971, réalisé par Umberto Lenzi (Italie/Allemagne), Juste retour au sources pour ce pur bijou de giallo. GS
 
Lo Strano vizio della Signora Wardh (L’étrange vice de Madame Wardh) 1971 réalisé par Sergio Martino (Italie) Le tueur ganté, armé de son coupe-chou favori tranche les gorges profondément, multipliant les victimes GS
 
La Tarantola dal ventre nero (La tarentule au ventre noir) 1971 réalisé par Paolo Cavara (Italie/France) avec Giancarlo Giannini (Inspecteur Tellini), Claudine Auger (Laura), Stefania, notre meurtrier fait preuve d’une grande originalité dans la façon de tuer ses victime. musique d’Enio Moriconne. GS
 
Tutti i colori di buio (Toutes les couleurs du vice) 1971 réalisé par Sergio Martino (Italie/Espagne)
giallo à la sauce « Rosemary’s Baby », Edwige Fenech victime d’une odieuse machination . GP
 
La Ultima senora Anderson (Au fond de la piscine) 1971, réalisé par Eugenio Martin (Italie, Espagne) . ici tout est psychologique GP
 
L’Uomo dagli occhi di ghiaccio, 1971, réalisé par Alberto de Martino, (Italie) Un giallo à la limite du polar social. GP
 
L’Uomo più velenoso del cobra, (Plus venimeux que le cobra),1971, réalisé par Bitto Albertini (Italie), avec Erika Blanc (Leslie ), plus psycho et aventure. GP
 
La Vittima designata (La Victime désignée) 1971, réalisé par Maurizio Lucidi (Italie) Version giallesque de « L’inconnu du Nord Express », GP
 
A.A.A. Massaggiatrice bella presenza offresi... (Caresses intimes), 1972, réalisé par Demofilo Fidani, (Italie), Le premier giallo porno ? GE
 
Al tropico del cancro (Au tropique du cancer), 1972, réalisé par Eduardo Mulargia et Gian Paolo Lomi, (Italie), Un mystérieux assassin tout de cuir ganté qui sévit au pays du Vaudou GS
 
Alla Ricerca del Piacere (A la recherche du plaisir) 1972 Réalisé par Silvio Amadio, (Italie)
Tueur et victimes GP
Amore e morte nel giardino degli dei, 1972, réalisé par Sauro Scavolini (Italie), Ce film doit certainement sa place au cœur de la liste des gialli que grâce à la présence d’Erika Blanc on se croirait chez Robbe-Grillet, GK
 
L’Assassino... è al telefono, (Dernier appel), 1972, réalisé par Alberto de Martino (Italie/Belgique)
un tueur veut éliminer les témoins de son crime)Très peu de suspens, GS
 
Un Bianco vestito per Marialé (Exorcisme tragique), 1972, réalisé par Romano Scavolini (Italie)
Assassin mysterieux. GS
 
La Casa d’apputamento (Meurtres dans la 17è avenue), 1972, réalisé par Ferdinando Merighi ((Italie/ Allemagne).Giallo se déroulat à Paris. Le flic à la tronche d’Humprey Bogart. GS.
 
Chi l'ha Vista Morire ? (Qui l’a vue mourir ?), 1972, réalisé par Aldo Lado (Italie). divers assassinats commis par une mystérieuse femme vêtue de noir.  GS
 
Cosa avete fatto a Solange?(Mais Qu'avez-vous Fait à Solange?), 1972, réalisé par Massimo Daliamano (Italie) meurtre à l’arme blanche et le tueur ganté, tout de noir vêtu . GS
 
Il Coltello di ghiaccio, 1972, réalisé par Umberto Lenzi (Italie) tueur mystérieus et violence giallesque. GS
 
La Dama rossa uccide sette volte (La Dame rouge tua sept fois), 1972, réalisé par Emilio Miraglia (Italie/Allemagne) l’ambiance giallesque pour petit chef d’œuvre méconnu.. GS
 
Délirio caldo (au-delà du désir),1972, réalisé par Renato Polselli (Italie) un giallo d’une rare médiocrité. GS
 
Il Diavolo nel cervello, (Le Diable dans la tête), 1972, réalisé par Sergio Sollima, (Italie France),
Un giallo psycho assez intéressant. Avec Micheline Presle… GP
 
I Due volti della paura, (Les deux visages de la peur), 1972, réalisé par Tulio Demicheli (Italie / Espagne), Un giallo SADO. GS
 
L'etrusco uccide ancora (L’étrusque tue encore), 1972, réalisé par Armando Crispino (Italie) GS
 
La mansión de la niebla [1972]
 
La Morte accarezza a mezzanotte (La mort caresse à minuit),1972, réalisé par Luciano Ercoli (Italie) Sans être un très bon giallo, « La mort caresse à minuit » n’en est pas moins un film assez intéressant. GS
 
La morte scende leggera
 
Nel buio del terrore, 1972, réalisé par José Antonio Nieves Conde (Italie / Espagne), Le giallo classique avec des acteurs classiques GP
 
Non si sevizia un paperino (La longue nuit de l’exorcisme), 1972, réalisé par Lucio Fulci   (Italie) Tuer sadique pour gamins fragiles GS
 
L’Occhio nel labirinto (L’Oeil du labyrinthe), 1972, réalisé par Mario Caiano, (Italie), Alice, au pays des cauchemars On ne comprend rien, on ne voit rien, ou si peu. Inintéressant au possible. GS
 
Perché Quelle Strane Gocce di Sangue sul Corpo di Jennifer ? (Les rendez-vous de Satan)1972, réalisé par Giuliano Carnimeo (Italie) Un giallo surprenant, GS
 
Ragazza tutta nuda assassinata nel parco, (Le manoir aux filles),  1972, réalisé par Alfonso Brescia, (Italie/Espagne), classique GS
 
Rivelazioni di un maniaco sessuale al capo della squadra mobile (La peur au ventre) 1972 réalisé par Roberto Bianchi Montero, (Italie) Tueur masqué GS
 
Sette scialli di seta gialla, 1972, réalisé par Sergio Pastore (Italie). L’assassin sort ses griffes…GS
 
Il Sorriso della iena(Le Sourire de la hyène), 1972,réalisé par Silvio Amadio (Italie) Quelques gorges tranchées. GS
 
 
Terza ipotesi su un caso di perfetta strategia criminale, 1972, réalisé par Giuseppe Vari (Italie) meurtres. GS
 
Il Tuo vizio è una stanza chiusa e solo io ne ho la chiave, 1972, réalisé par Sergio Martino, (Italie) tres psycho GPt noir »
 
L'Arma, l'Ora, Il Movente 1973 réalisé par Francesco Mazzei (Italie), differents meurtres. GS
 
La Casa della paura, 1973 réalisé par William L. Rose (Italie) un mystérieux assassin GS
 
I Corpi presentano tracce di violenza carnale (Torso), 1973, réalisé par Sergio Martino , (Italie) encore un … maniaque GS
 
Il Fiore dai petali d'acciaio (La fleur aux pétales d’acier) 1973 réalisé par Gianfranco Piccioli (Italie) GP
   
La Morte negli occhi del gatto (Sept morts dans les yeux d’un chat) 1973 réalisé par Antonio Margheriti (Italie)Le giallo a tendances gothiques refait son apparition GS
 
Passi di danza su una lama di rasoio (1973) réalisé par Maurizio Pradeaux (Italie/Espagne).. GS
 
Il  Profumo della signora in nero  1973 réalisé par - Francesco Barilli, (Italie) differnts meurtres GS
 
L’Assassino ha riservato nove poltrone (L’assassin a réservé neuf sièges)1974 réalisé par Giuseppe Bennati (Italie) Plein de meurtres GS
 
Ciak, si muore (1974) réalisé par Mario Moroni (Italie), tueur encapuchonné. GS
 
Cinque donne per l'assassino (5 Femmes pour l'assassin), 1974, réalisé par Stelvio Massi (Italie) du tueur,Un giallo très classique GS
 
Delitto d'autore, 1974, réalisé par Anthony Green (Italie),c’est au tour des deux kidnappeurs d’etre assassinés. GS
 
Malocchio (Eroticofollia), 1974, réalisé par Mario Siciliano (Italie / Espagne / Mexique). Des méfaits de l’abus de la téquila et du Ganja sur l’écriture d’un scénario… Incompréhensible ! GK
 
Mania , 1974, réalisé Renato Polselli, (Italie). Un giallo assez malsain, GP
 
Le Calde labbra del carnefice, 1974 , réalisé par Juan Bosch (Italie / Espagne). L’assassin, comme le titre l’indique, porte bien sur des gants noirs. GS
 
La Polizia chiede Aiuto (L'Âme infernale) 1974 réalisé par Massimo Dallamano (Italie) Un tueur sadique, se déplaçant à moto GS
 
Prostituzione, (Le Dossier rose de la prostitution), 1974, réalisé par Rino Di Silvestro, (Italie),
Un giallo très glauque GS
 
Spasmo 1974 réalisé par Umberto Lenzi, (Italie) Ca part dans tous les sens, on n’y comprend rien !!! Et tout le monde trouve cela bien.GP
 
L’uomo senza memoria (L’homme sans mémoire) 1974 réalisé par Duccio Tessari (Italie) Violent, peu de meurtres et pourtant pas mal rasoir… GS
 
L’assassino e costretto ad ucciderer ancora , 1975, réalisé par Luigi Cozzi (Italie/France) La plus belle tête d’assassin jamais vue GS
 
Gatti rossi in un labirinto di vetro (Eyeball) 1975, réalisé par Umberto Lenzi, (Italie / Espagne) un tueur mystérieux, une intrigue relativement plausible. G.S

Giochi erotici di una famiglia per bene,
1975, réalisé par Francesco Degli Espinosa, (Italie), Sombre histoire de ménage à quatre, GP

Macchie solari (Frissons d’horreur)1975 réalisé par Armando Crispino (Italie) Tueur déguisant crimes en suicdes. GS
 
Morte sospetta di una minorenne  (Mort suspecte d’une mineure) 1975 Réalisé par Sergio Martino, (Italie), cruauté dans les meurtres GS
 
Nude Per l'Assassino(Nue pour l’assassin),1975 réalisé par Andrea Bianchi (Italie,) Sexe, Sang et Sauvagerie GS
 
Ordine firmato in bianco 1975, réalisé par Gianni Manera (Italie)Un giallo sur fond de mafia, après tout, pourquoi pas ? GS
 
Le Orme, 1975, réalisé par Luigi Bazzoni et Mario Fanelli, (Italie giallo assez désorientant GK
 
La Polizia brancola nel buio, 1975, réalisé par Helia Colombo (Italie), Tous les codes chers à un bon giallo sont réunis dans ce giallo GS
 
Profondo Rosso (Les frissons de l'angoisse)1975, réalisé par DarioArgento, (ItalieAvec « Profondo Rosso », Dario Argento reprend des thèmes qui lui sont chers. GS
 
La Sanguisuga conduce la danza, (L’insatiable Samantha), 1975, réalisé par Alfredo Rizzo, (Italie),
Tueur mysterieux GS
 
Il Vizio ha le calze nere, 1975, réalisé par Tano Cimarosa, (Italie) Un assassin mysterieux GS

La Casa dalle finestre che ridono, (La Maison aux fenêtres qui rient)
1976 réalisé par Pupu Avati (Italie), Quelque chose a du m’échapper… GK
 
La Donna della domenica, (La Femme du dimanche), 1976, réalisé par Luigi Commencini, (Italie / France), Pas de meurtres sanglants, pas d’ombre chinoise . GP
 
 E Tanta Paura 1976 réalisé par Paolo Cavara (Italie/France)  Cette fois-ci, le tueur collectionne les avis de décès de ses victimes GS
L’Occhio dietro la parete, (Voyeur pervers), 1976, réalisé par Giuliano Petrelli (Italie), beau sérial killer, amoureux fou de son propre corps. GP
 
Anima persa (Ames perdues),1977, réalisé par Dino Risi, (Italie / France),. Flirtant sans cesse avec le giallo psychologique, dont il use les codes chers au genre, ce film reste cependant assez incompréhensible GK
 
Doppio delitto (Enquète à l’Italienne), 1977, réalisé par Steno (Italie / France),Un giallo sans meurtres vraiment sanglants, GP
 
Il Gatto dagli occhi di giada, 1977, réalisé par Antonio Bido (Italie). Un giallo ou sieurs personnes,tuées sans mobile apparent. GS
 
Gran bolitto (A l'aube de la folie), 1977, réalisé par Mauro Bolognini (Italie) plusieurs sanglants… GS
 
Il Mostro, (le Monstre) 1977, réalisé par Luigi Zampa (Italie / France), Un film étrange, à mi chemin entre le giallo (l’assassin tue ses victimes à coup de marteau, et le polar réaliste GS
 
Nove ospiti per un delitto  1977, réalisé par Ferdinando Baldi (Italie), les membres d’un familles sont zigouillés par un mysterieux tueur. GS
 
Passi di morte perduti nel buio 1977 réalisé par Maurizio Pradeaux (Italie) le meurtrier est démasqué, grâce à un masque ! GS
 
Pensione paura, 1977, réalisé par Francesco Barilli (Italie) Mysterieux assassin GS
 
Sette note in nero (L’Emmurée vivante), 1977, réalisé par Lucio Fulci (Italie),on se rapproche quand même plus d’un film à la Hitchcock que d’un giallo à la Dario Argento ou un Mario Bava. GK
 
L’Ultimo treno della notte (Le dernier train de la nuit) 1977 réalisé par Aldo Lado (Italie) Plus un « Rape et revenge » à proprement parler qu’un giallo, P.G
 
I Vizi morbosi di una governante, 1977 réalisé par Filipo Ratti, (Italie), giallo-gothique avecmysterieux assassin ganté. GS
 
Enigma rosso (Trauma), 1978, réalisé par Alberto Negrin, (Italie / Allemagne), Assassin cagoulé … GS
 
Giallo napoletano, (Mélodie meurtrière), 1978, réalisé par Sergio Corbucci, (Italie), Giallo loufoque GC
 
Indagine su un delitto perfetto (Le crime du sciècle), 1978, réalisé par Guiseppe Rosati, (Italie), mystérieux assassin, quelques crimes, mais tout cela est bien loin des climats giallesques auxquels nous ont habitués GS
 
La ragazza dal piagama giallo, 1977, réalisé par Flavio Mogherini. Un mauvais polar ne fait pas forcément un bon giallo.l GK
 
La Morte ha sorriso all'assassino, 1978, réalisé par Joe D'Amato, (Italie), Quelle relation entre un tel film et le genre giallesque ? Un meurtre, perpétré au coupe-chou , relativement mal filmé et qui se prétend être un hommage à Mario Bava? Le reste n’ ‘étant que surenchère de scènes sadiques (limite gores) et érotiques GK
 
Nero veneziano, 1978, réalisé par Ugo Liberatore, (Italie), les victimes féminines sont toutes tuées à l’arme blanche . GS
 
La Settima donna (Terreur) 1978 Réalisé par Franco Prosperi (Iatlie) Bien que classé comme un giallo, ce film s’apparenterait plutôt au genre « Rape and revenge» P.G
 
Solamente Nero,(Terreur sur la lagune)1978 réalisé par Antonio Bido (Italie) mystérieux assassin ganté de cuir noir. GS
 
La Sorella di Ursula, 1978, réalisé par Enzo Miloni, (Italie), premier gode-killer jamais aperçu dans un giallo digne de ce nom. GS
 
Suor omicidi (La petite sœur du Diable), 1978, réalisé parGiulio Berruti. Une bonne sœur plus très étanche tue des malades dont elle a la charge.Classé comme giallo mais bon…GK
 
Giallo a Venezia 1979réalisé par Mario Landi, (Italie),  Sexe et crimes sadiques, on retrouve dans ce film les codes chers au giallo.. GS
 
Play Motel , 1979, réalisé par Mario Gariazzo, (Italie),GE
 
Follia omicida (Delirium) 1980 réalisé par Riccardo Freda (Italie France). Assassin sadique. Peu de meurtres et intrigue assez compliquée. GS
 
Maccabro (Macabre), 1980, réalisé par Lamberto Bava. Un giallo signé par Lamberto Bava est-il vraiment un giallo ? GK
 
Thrauma (Démence) 1980, realise par Gianni Martucci (Italie), Les meurtres ont lieu à peu près toutes les dix minutes, GS
 
Il Ficcanaso 1981 réalisé par Bruno Corbucci, Italie) Comédie GC
 
L’Isola del gabbiano, 1981, réalisé par Nestore Ungaro, (Italie), tueur de victimes handicapées G.S
 
Assassino al cimitero etrusco (Crime au cimetière étrusque) 1982 réalisé par Sergio Martino (Italie) Pourquoi ce film est-il considéré comme un giallo GS
 
Extrasensorial , 1982 réalisé par Alberto De Martino (Italie), Tueur mysterieux GS
 
Lo Squartatore di New York (L’éventreur de New York ) 1982 réalisé par Lucio Fulci (Italie) le tueur ressemble a Donald DuckGS
 
 
Tenebrae (Ténèbres), 1982, réalisé par Dario Argento, (Italie), Dario Argento au sommet de son art, GS
 
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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 17:00
4 époque « Le dernier train de l’ennui ». 
Grandeur et décadence . Après avoir connu ses plus beaux succès, le Giallo devient d’un ennui… mortel.
 
La Casa con la scala nel buio (La Maison De La Terreur)1983 réalisé par Lamberto Bava (Italie) assassin mysterieux GS
 
La casa del tapetto giallo 1983, réalisé par Carlo Lizzani (Italie) psycho ou sadico ? GP
 
Delitto carnale , 1983, réalisé par Cesare Canevari (Italie), GP
  
Murderock uccide a passo di danza (Murderock), 1984, réalisé par Lucio Fulci, (Italie), Pour peu, on trouverait « Bloody bird » génial GS
 
Mystère 1983 réalisé par Carlo Vanzina, (Italie) Carole Bouquet en prostituée dominatrice. Un nouveau genre ?GS
Phenomena 1985, réalisé par Dario Argento (Italie), plusieurs meurtres argentesques GS
 
Sette Hyden Park: la casa maledetta (Formule pour un meurtre)1985, réalisé par Alberto De Martino, (Italie) plusieurs meurtres bien sanglants GS
 
Sotto il vestito niente (Ou est passée Jessica ?) (1985) réalisé par Carlo Vanzina (Italie) assassin dans mileiu de la mode GS
 
L’assassino è ancora tra noi1986, réalisé par Camillo Teti, (Italie) Un mystérieux assassin torture et tue des couples GS
   
Sensi, 1986, réalisé par Gabriele Lavia, (Italie), plus un film hommage à la beauté de son épouse , Monica Guerritore, qu’un véritable giallo. Le giallo décadent dans toute sa splendeur. GS
 
Camping del terrore (Body count)1987 réalisé par Ruggero Deodato, (Italie) « Titanesque » slashmovie. GS
Caramelle da uno sconosciuto
, 1987, réalisé par Franco Ferrini,(Italie) Un mystérieux assassin s'en prend a plusieurs prostituées GS
 
Déliria (Bloody Bird)  (1987) réalisé par Michèle Soavi, (Italie) a reçu entre autre le « prix de la peur » au festival d’Avoriaz qui vivait alors lui aussi son chant du cygne GS

Delitti,
1987, réalisé par Giovanna Lenzi, (Italie) Enfin un giallo réalisé par une femme (le seul à mon avis) GS
 
Un Delitto pocco comune (Le Tueur de la pleine lune), 1987, réalisé par Ruggero Deodato (Italie) giallo sadique GS
 
Le Foto di Gioia, (Delirium) 1987 réalisé par Lamberto Bava (Italie) de Lamberto Bava GS
 
Morirai a mezzanotte (Midnight horror) 1987 réalisé par Lamberto Bava(Italie).L’assassin, ou plutôt Lamberto Bava a encore frappé... GS
 
Opéra (Terreur à l’Opéra), 1987 réalisé par Dario Argento (Italie), Le giallo aurait-il déjà un pied dans la tombe ?
 
Delitti e profumi, 1988, réalisé par Vittorio De Sisti, (Italie), Au départ, le film est traité comme un film comique Résultat : un giallo complètement raté. GS
 
Minaccia d'amore (Angoisse sur la ligne), 1988, réalisé par Ruggero Deodato, (Italie), Meurtres mysterieux . GS
 
Pathos - segreta inquietudine, (La nuit bleue),1988, réalisé par Piccio Raffanini, (Italie), meutres dans le mimieu de la mode GS
 
Rorret, 1988, réalisé par Fulvio Wetzl, (Italie), empreinte au giallo pas mal de ses codes, GS
 
Sotto il vestito niente 2, (Trop belle pour mourir) , 1988, réalisé par Dario Piana, (Italie), Mysterieux meurtres dans milieu de la modeGS
 
Arabella l'angelo nero, 1989, réalisé par Stelvio Massi, (Italie), A quel sein se vouer ? GE
 
La Morte è di moda, 1989 réalisé par Bruno Gaburro (Italie), L’assassin est bien sur celui auquel on devrait s’attendre le moins GS
 
Paganini Horror, 1989, réalisé par Luigi Cozzi, (Italie), assassin connaît la musique GS
 
Appuntamento in nero, 1990, réalisé par Antonio Bonifacio, (Italie / Allemagne), Encore une suite ininterrompue de scènes plus ou moins érotiques GE
 
Un Gatto nel cervello, (Nightmare concert),1990, réalisé par Lucio Fulci (Italie), tueur mysterieux GS
 
Bassi istinti , 1991, réalisé par Silvio Bandinelli (Italie), Un giallo porno ? En tout cas très érotico…
GE
 
Body Puzzle, 1991, réalisé par Lamberto Bava, (Italie), tueur mystérieux GS
 
 
Omicidio a luci blu, 1991, réalisé par Alfonso Brescia, (Italie), Un giallo érotico complètement zéro. GE
 
Complicazioni nella notte, 1992, réalisé par Sandro Cecca, (Italie), Classique,très classique ! Un écrivain, pauvre, tue sa femme, riche, pour pouvoir s’enfuir avec sa fille. GP
 
Bugie rosse, (Mensonges rouges), 1993, réalisé par Pierfrancesco Campanella, (Italie), Le premier giallo homo ? avec un tueur en série, qui utilise un parapluie comme arme GS
 
Trauma (Trauma), 1993 réalisé par Dario Argento (Italie), un giallo banal et bancal.. GS
 
Vortice mortale , 1993, réalisé par Ruggero Deodato, (Italie / France / Hongrie), Plus un thriller érotique GE
 
L’Amico d'infanzia, 1994, réalisé par Pupi Avati, (Italie), tueur en série GS
 
Delitto passionale, 1994, réalisé par Flavio Mogherini, (Italie), ce navet est-il un giallo ou pas un giallo ? GK
 
Gli Occhi dentro, 1994, réalisé par Bruno Mattei, (Italie), avec Antonio Zequila, Carol Farres, Gabriele Gori, Carlo Granchi, Emy Valentino. Un sadique s’attaque à des baby-sitters GS
 
Omicidio al telefono , 1994, réalisé par Bruno Mattei, (Italie), Un tueur, portant un masque de clown, GS
 
La Ragazza di Cortina, 1994, réalisé par Maurizio Vanni, (Italie), GP
 
La Stanza accanto, 1994, réalisé par Fabrizio Laurenti, (Italie), GS
 
L’Assassino è quello con le scarpe gialle 1995, réalisé par Filippo Ottoni, (Italie), Un giallo parodique GC
 
La Strana storia di Olga O., 1995, réalisé par Antonio Bonifacio, (Italie), un tueur ganté de cuir noir armé d’ un rasoir bien aiguisé et une intrigue assez tarrabiscotée. GS
 
Fotogrammi mortali (Fatal frames), 1996, réalisé par Al Festa, (Italie), Même Lamberto Bava n’aurait pas fait pire, c’est dire ! GS
 
La Sindrome di Stendhal, (Le Syndrome de Stendhal), 1996, réalisé par Dario Argento, (Italie),
Un violeur en série s'en prend à Asia Argento.Dommage qu'elle soit beaucoup trop jeune pour le rôle de l'inspectrice de police, le film aurait presque pu etre bon...Giallo ? GS
 
Squillo, 1996, réalisé par Carlo Vanzina, (Italie)Tuer ou ne pas tuer ? En tout cas, on meurt.... d'ennui!GS
 
Almost Blue, 2000, réalisé par Alex Infascelli, (Italie), Giallo, moribond… GS
   
Non ho sonno ( le Sang des innocents) 2000 réalisé par Dario Argento, (Italie) Dario Argento revient au giallo GS
  
Cappuccetto rosso (Red riding hood), 2002, réalisé par Giacomo Cimini Cette fois-ci c'est le grand méchant loup l'assassin... GS
 
Cattive inclinazioni, 2003, réalisé par Pierfrancesco Campanella (Italie), Un tueur en série fait la une de tous les médias, GS
 
Il Cartaio, (Card player), 2004, realise par Dario Argento, (Italie), On entend bien les victimes hurler, mais on ne voit rien, GS
 
Occhi di cristallo , (L’œil de cristal), 2004, realise par Eros Puglielli, (Italie), mysterieux assassin flic idiot GS
 
Il Siero della vanità, 2004, réalisé par Alex Infascelli, (Italie), médiocre giallo qui apparement semble avoir enterré le genre. GS

A quand une nouvelle résurection?
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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 14:50
Project0copie-coll--.jpg

Le giallo a souvent été source d’inspiration pour de nombreux cinéastes qui ont volontairement plagié certaines scènes de giallis. Pour certains il s’agit d’un hommage, pour d’autres d’un vulgaire copié-collé.
 
 
Voici donc un petit exercice de style, démontrant par l’image, « les emprunts célèbres » : 
 
1.      Le plus connu : dans « Reazione a catena» (« La baie sanglante ») de Mario Bava, un couple est en train de faire l’amour quand soudain l’assassin entre dans la pièce et tue les deux amants en les empalant (l’un sur l’autre) avec une lance. Sean S. Cunningham reprend exactement la même scène dans le mémorable « Friday the 13th » (« Vendredi 13 »). Seule différence : dans « La baie sanglante, la fille est dessus, dans « Vendredi 13 », la pauvre est dessous… 
Project01212.jpg 
2.      Ce n’est pas la seule fois ou la série « Vendredi 13 » plagie un giallo. Un de ses protagonistes est égorgé avec une scie, tout comme dans « I Corpi presentano tracce di violenza carnale » (« Torso »). Sauf que dans "I corpi", c'est une femme qui a la tête tranchée... 
Project011.jpg
3.      Dans « La casa d'apputamento » (« French sex murders »), Pietro Martellanza meurt décapité par la plateforme arrière d’un camion en fuyant la police en moto. Sa tête roule par dessus le plateau tandis que son corps passe dessous. Dans « The omen » (« La malédiction »), c’est David Warner qui meurt d’une façon similaire, décapité par une vitre sur laquelle rebondit sa tête. L'un meurt décapité par du fer, l'autre par du verre. Project0147.jpg
4.      Adalberto Maria Merli, le tueur du film d’Henri Vernueil « Peur sur la ville » ressemble comme deux gouttes d’eau au tueur de « La Morte accarezza a mezzanotte ». Chemise  blanche col « pelle à tarte », cravate, gants de cuir noirs, Ray-Ban sur le nez et une nette tendance à vouloir étrangler sa victime. Sauf que ses Ray-Ban (dans cette scène) sont carrées.
Project1236.jpg
 

Et ce ne sont que les premiers d’une longue série à suivre…

PS: avez vous reconnu les deux blondes qui se font taillader au rasoir en haut de cet article? Si non, réponse au prochain n° de copié collé.
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30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 15:01
En ce qui concerne  le Giallo Erotico  et le Giallo Rigolo, leurs codes répondent moins à des schémas parfaitement pré-établis. 
Arabella-l--angelo-nero-dcvd.jpg giallon-apoletano130.jpg
Il n’est pas rare de voir quelques codes du Giallo Sado, mélangés à quelques codes du Giallo Psycho être assaisonnés à la sauce cul (Giallo Erotico) ou à la sauce cul-cul (le Giallo Rigolo).
  
Quand au Giallo Késaco, on y trouve de tout et de rien, c’est un foutoir indescriptible ou même un chat à neuf queues n’y retrouverait pas ses petits. 

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30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 11:58
Giallo-psycho.JPG

Dans le Giallo Psycho
 
  1. L’intrigue : toujours policière, elle tourne souvent autours d’un triangle amoureux (le mari la femme, l’amant ou la maîtresse (ceux ci pouvant être l’amant et/ou la maîtresse du mari et/ou celui ou celle de l’épouse, la bisexualité jouant souvent un rôle important dans le déroulement de l’intrigue).
    amuck--08.jpg
 
  1. L’ assassin : il fait souvent parti de ce fameux triangle qui ne tourne pas rond !
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  1. L’arme: En fait comme il y a généralement très peu de sang dans le Giallo Psycho(au contraire du Giallo Sado), s’il y a meurtre c’est plutôt avec un pistolet que le crime sera exécuté, à moins que le tueur n’étrangle tout simplement sa victime de ses propres mains. Sinon, l’assassin s’arrangera tout bonnement pour que sa proie ait un accident, ou mieux, se suicide, cela afin de détourner les soupçons de lui…
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  1. Les meurtres : peu de meurtres au contraire du Giallo Sado ou plus il y en a et mieux on se porte !!!
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  1. Le policier : une constante dans le genre, le colombo de service restetoujours aussi débile… sauf quand il est joué par Marcello Mastroianni, cela va de soiDonna-della-domenica-7.jpg!
 
  1. Les protagonistes principaux :
Le héros : il est soit riche, retors, pervers, manipulateur, machiavélique et beau comme un dieu grec (dont il n’a pourtant pas les mœurs), soit il est la pauvre victime qui ne comprend rien à ce qui lui arrive et qui est promis à une triste fin, même si elle n’arrive pas toujours.
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L’héroïne : soit c’est une sacrée salope qui aime le fric et qui en plus d’être une garce perverse, manipulatrice, machiavélique est aussi bisexuelle, soit elle est la pauvre victime qui ne comprend rien à ce qui lui arrive et qui est promise à une triste fin, ce qui lui arrive d’ailleurs dans presque tous les cas. La plus représentative des héroines du Giallo-Psycho reste Carroll Baker.
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  1. Les personnages secondaires :
Coté garçon : notre héros devrait s’en méfier comme de la peste. En général c’est soit le petit ami caché de sa propre maîtresse, soit l’amant de sa femme. En tout cas ce n’est pas forcément l’ami qui lui veut du bien…
 
Coté fille : soit elle couche avec le héros, soit elle baise avec sa femme. En tout cas, c’est une sacrée coquine, doublée généralement d’une sale garce ! Elle meurt presque à tous les coups, et c’est tant mieux !
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  1. Le titre : plus court celui du « Giallo Sado » il ne comporte pas de noms d’animaux mais à chaque fois une tonne d'allusions sexuelles à peine dissimulées : « Così dolce cosi perversa » (« si douces, si perverse »), « Orgasmo »« Perversion story », « Tue mani sul mio corpo » (« Tes mains sur mon corps ») etc..
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  1. La musique : quand elle n’est pas d’Ennio Morricone, elle est assez « originale ».
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  1. Sexe : ça baigne encore plus dans le stupre et dans le lucre que dans le « Giallo Sado » ! Toujours beaucoup de scènes d’homosexualité féminine. Aucune scène d’homosexualité masculine (au moins dans les années 70/80) le cinéma italien est très machiste et très catholique, rappelons le !
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  1. Le sang : contrairement à l’alcool, il ne coule pas à flot …
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  1. Accessoire : Toujours cette bonne bouteille de J&B qui doit toujours traîner dans le coin, l’étiquette bien visible (pub oblige !). En général a coté, on retrouve une boite de Valium… Le téléphone est aussi un accessoire très prisé. Et utile, au moins pour le spectateur, car il permet en un coup d’œil de « dater » le film…
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  1. Les costumes et les décors : pour faire taire définitivement les rumeurs, disons le franchement, une fois pour toutes: les costumes ne sont pas de Donald Cardwell, ni les décors de Roger Harth!   
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30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 10:32

 

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Dans le Giallo Sado les principaux codes sont les suivants
 :
 
1-     L’ intrigue : toujours policière, souvent aussi mince qu’une feuille de papier à cigarette, l’intrigue est en règle générale particulièrement tarabiscotée, tournant la plupart du temps autours d’une vengeance ou d’une sombre histoire d’héritage. Il se peut aussi que l’assassin soit obligé de tuer pour supprimer les témoins gênants d’un crime qu’il a commis peu de temps auparavant..
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2-    L’assassin : On l’aura donc compris, si le meurtrier tue rarement gratuitement, ce n’est pas pour autant que c’est un tueur à gages. Tel le concombre, il avance masqué, ganté de cuir noir, bien que certains préfèrent sortir couvert de latex. Par contre aucun n’aura eu le mauvais goût d’enfiler une paire de mitaines mi-coton mi-laine tricotée par sa maman .Et c’est tant mieux !. Comme il se fout pas mal des tendances vestimentaires à la mode, le vilain de service porte en général un habit noir, ce qui va très bien avec son masque, noir lui aussi ou beige clair à la limite (« Sei donne per l’assassino »), les masques de clowns, de hockey ou de carnaval étant réservés à Jason, Freddy et Michael, leurs petits cousins d’Amérique. Dans ce genre de giallo, l’assassin est un sadique. Plus cruel, tu meurs (si je puis m’exprimer ainsi…). Tout est bon pour faire souffrir sa victime avant de lui faire rendre son dernier soupir. On ne découvre son identité qu’a la toute dernière minute du film et c’est la que l’on s’aperçoit qu’il n’est pas du tout celui que l’on croit ! Régulièrement, si c’est un homme, c’est un proche de la victime principale : un ami, un amant, un cousin, un frère, un fils… Si c’est une femme : une copine, une maîtresse, une cousine, une sœur, une fille… Parfois c’est même le héros lui même, mais alors uniquement parce qu’il a eu des problèmes quand il était encore petit (en général, d’après certains spécialistes, tout se joue avant six ans…). Une fois tous ses forfaits accomplis, il est rare que le meurtrier soit arrêté et conduit en prison (sauf dans «L’uccello dalle piume di cristallo », bien que dans son cas l’asile d'aliéné serait plus indiqué). L’assassin DOIT obligatoirement mourir avant le mot fin, généralement dans d’atroces souffrances (il tombe d’une falaise en faisant bien attention de rebondir sur chaque rocher, passe sous tous les wagons d’ un train, se fait décapiter au ralenti par un ascenseur, etc…), mourant ainsi sans mouron par là ou il a péché. Contrairement au « slasher » (autre tueur masqué que les cinéastes américains ont « emprunté » sans vergogne au giallo italien), notre tueur en série ne revient jamais ni à la vie, ni à Waterloo (dont la morgue est toujours pleine, c’est bien connu) et encore moins dans une série de films, toujours plus mauvais au fur et à mesure que l’on avance d’ailleurs dans la série comme c’est le cas pour Jason, Michael ou encore et toujours Freddy, les « slashers » les plus célèbres. Ce qui différencie aussi notre meurtrier du « slasher », c’est que notre killer est il mais peut aussi être elle (meurtrie hier, tueuse aujourd’hui !), ce qui ne l’empêchera aucunement d’ailleurs d’être aussi sadique que son confrère masculin.   Strano-vizio-della-Signora-Wardh-16.jpg 
3-     L’arme: l’argument massue du tueur pour ôter l’avis à sa victime n’est pas le bâton mais le rasoir dit « coupe-chou », en vente dans toutes les bonnes quincailleries.. Propre, nette et sans bavure, la lame du rasoir tranche sans retenue dans le vif du sujet bien avant que celui-ci n’ait eu le temps de dire ouf. Mais, si pour une raison X, notre vilain de service n’a pas de coupe-chou sous la main, il saura très bien se contenter d’un simple couteau de cuisine bien aiguisé, d’un modeste scalpel ou d’une petite lime à ongle. Si l’assassin dans le giallo a une très nette préférence pour l’arme blanche (couteau, hache, lance etc..), il ne dédaignera pas un bon colt 45 de temps à autre ou une corde qu’il pourra « tendrement » enrouler de force autour du cou de sa victime, qui avait décidément la langue trop bien pendue…De toute façon, du moment qu’il puisse faire passer de vie à trépas sa prochaine victime, notre tueur se satisfait aisément de tout ce qui peut bien lui passer sous la main (eau du bain, flacon de vitriol, scie égtoïne, perceuse électrique, grue de chantier voir même bobine de films 35 mm pour les plus pousse-mégots).   ntm-shot0l.jpg
4-     Les meurtres : Souvent violents et sanguinolents, toujours très imaginatifs, ils sont de préférence filmés en caméra subjective, afin de permettre au spectateur de s’identifier à l’assassin. « Nous » devenons donc, l’espace d’un moment, les yeux du tueur et voyons donc (avec tout ce que ce genre de voyeurisme peut comporter à la fois de sexuel et de cruel) « notre » victime fuyant , bien inutilement, le redoutable prédateur que « nous » sommes devenus, avant d’assister, enfin, à l’agonie que « nous » lui faisons subir. Il est a préciser que les images de meurtres dans le Giallo Sadico normalement ne sont jamais floues, sauf dans les films de Lamberto Bava.  non-ho-sono-1.JPG

5-     
Le policier : qui dit meurtre dit bien évidemment police et en général (mais pas systématiquement), quand il n’est pas le personnage principal du film (rare), le policier de service est d’une stupidité sans limite, ce qui contraint le héros (ou l’héroïne) a devoir s’en sortir tout(e) seul(e). Physiquement il ne ressemble à rien ou alors à la limite au lieutenant Colombo (« La coda della scorpione ») ou à Humphrey Bogart (« La Casa d’apputamento »). Il arrive de temps en temps à notre flic d’être du mauvais coté de la loi et donc d’être corrompu. Dans ces cas là, le ripoux mourra avant la fin du film, impitoyablement !. A noter que le poulet peut être aussi une poulette (« Il syndrome di Stendhal », « Il cartaio » deux Argento), mais ce n’est pas forcément mieux pour autant.
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6-    Les protagonistes principaux :
Le héros : En général, il met près d’une heure trente pour découvrir l’identité de l’assassin (contrairement au spectateur qui met souvent à peine deux minutes et demie pour certains films !). Il est souvent artiste, parfois journaliste, plus intellectuel que manuel, et s’il agit en détective, amateur donc, c’est uniquement par ce qu’il y est contraint et forcé (pour sauver sa vie ou pire, sa réputation). Il est dans près de 95% des cas hétérosexuel, plutôt mignon (ce qui ne gâche rien), il a de la suite dans les idées et n’a pas froid aux yeux (qu’il a généralement fort beaux, lorsque ceux-ci ne sont pas cachés par une paire de Ray-Ban)..
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L’héroïne : parfois notre héros (j’entends par là LE personnage principal) est une femme, ce qui est plutôt rare car le cinéma transalpin est quand même, sang latin oblige, assez misogyne. Dans ces cas, elle s’appelle Edwige Fenech et comme elle n’a pas froid aux yeux, ni ailleurs du reste, elle court à moitié à poil pendant tout le film en criant à tue tête qu’on en veut à sa vie. Quand donc, elle n’est pas le personnage principal du film, elle est (ou devient) la petite amie du héros, possède un Q.I de taille inversement proportionnée à celle de sa poitrine, est pleureuse, peureuse mais pas frileuse puisqu’elle court pendant la moitié du film à poil en criant à tue tête qu’on en veut, elle aussi, à sa vie. Dans 95% des cas, son petit ami arrive à la sauver in-extrémis des griffes de l’assassin, mais ce n’est pas toujours le cas (et dans ces cas la, rien ne prouve qu’il ne l’ai pas fait exprès d’ailleurs…). Travaillant souvent dans le milieu de la mode, comme Top Model la plupart du temps, notre héroïne est donc toujours au fait de la mode et même quand elle est habillée, on a l’impression qu’elle est nue. Quand elle a enfin trouvé quelque chose à se mettre dans sa garde robe, la Giallo Queen (c’est à dire l’héroïne) adore alors porter des décolletés vertigineux qui mettent en valeur les atouts dont Dame Nature l’a si généreusement pourvue et que le chef opérateur arrive si bien à mettre en lumière.  nude-per-lassassino-06-stor.JPG
7-     Les personnages secondaires :
Coté garçon : Contrairement à leurs copains américains, ce n’est pas parce qu’ils se tapent une fausse blonde siliconée qu’ils vont forcément se faire trucider dans la séquence suivante. Ils sont en général hors du commun, car ce sont des personnages retors (hommes d’affaires véreux), vicieux (en général des curés pédophiles), marginaux (artistes fous, clochards), voire dégénérés (les homosexuels étant souvent malheureusement classés dans cette catégorie). Et pourtant,  ils font partie du commun des mortels puisque ces seconds couteaux s’en prennent souvent un dans le ventre…  coda-dello-scorpione-11.JPG
Coté fille : même si elle est la meilleure copine de l’héroïne, c’est sur qu’elle va y passer ! D’abord parce que dans 90% des cas elle est lesbienne, donc perverse, donc salope donc elle doit mourir (le cinéma italien est certes machiste, mais avant tout catholique!). Et puis si elle n’est pas gouine, c’est que c’est soit une pute, soit un mannequin de mode, donc de fil en aiguille.. elle doit en découdre !
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8-    Le titre : il est souvent à rallonge (plus c’est long, plus c’est bon !) et il comporte régulièrement, mais ce n’est pas obligatoire, un nom d’anima : « La coda dello scorpione », « Gatti Rossi en un Labirinto di Vetro », « Quattro mosche di velluto grigio », « La Tarantola dal ventre nero » ou le fameux  « L’ uccello dalle piume di cristallo »
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9-     La musique : quand elle n’est pas d’Ennio Morricone, elle est assez « originale ».  Casa-con-la-scala-nel-buio-21.JPG

10- Sexe :
comme pour la violence, les scènes de sexe sont toujours présentes dans le « Giallo Sado ». Souvent on assiste à une scène d’homosexualité fémine, malheureusement elles sont nettement moins bien filmées que les séquences de meurtres…
 
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11-  Le sang : il doit toujours être bien rouge et, s’il est récent, fluo.. 
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12- Accessoire : une bouteille de J&B doit toujours traîner dans le coin, l’étiquette bien visible (pub oblige !). Beaucoup de « Giallo Sado » se déroulant dans le milieu de la mode, on retrouve aussi régulièrement des mannequins (de cire). Il est souvent fait référence à des poupées (pas forcément de son). Et une peinture est généralement la clef de l’énigme, faisant référence souvent d’ailleurs à l’enfance de l’assassin
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13- Les costumes et les décors : pour faire taire définitivement les rumeurs, disons le franchement, une fois pour toute,:les costumes ne sont pas de Donald Cardwell, ni les décors de Roger Harth!  
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