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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 14:07
2e époque : « Sur le fil du rasoir ». (suite)
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A Doppia faccia (Liz et Hélèn) 1969, réalisé par Riccardo Freda (Italie / Allemagne), avec Klaus Kinski (John Alexander), Christiane Krüger (Christine), Günther Stöll (Inspecteur Stevens), Luciano Spadoni (Inspecteur Gordon) Margaret Lee (Helen Alexander), Barbara Nelli (Alice), Sydney Chaplin (M. Brown, Annabella Incontrera(Liz). Unique actionnaire d’une très grosse firme industrielle, Hélèn Alexander meurt dans l’explosion de sa voiture. Son mari John, qui est aussi son unique héritier, est d’autant plus  vite soupçonné d’avoir assassiné sa femme que le père de cette dernière, qui travaille dans la même firme, n’a rien touché de l’héritage. Peu de temps après, John tombe, par hasard, sur un film coquin projeté dans un bar « underground » ou apparaît sa défunte épouse en compagnie d’une autre femme, dans une situation qui ne laisse aucune équivoque quand à l’intimité de leurs relation. Hélèn serait-elle donc toujours vivante ?
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Nous sommes encore au tout début de l’ère du genre et ce film est l’exemple même du giallo qui n’a pas encore réussi totalement à se démarquer de l’ambiance des Krimi. Cela est peut-être dû à la fois au scénario, tiré d’une œuvre d’Edgar Wallace (ce qui aurait tendance à le classer dans la catégorie "Krimi") et à la présence de Klaus Kinsi, qui a souvent joué dans des Krimis. Ici peu d’action, encore moins de meurtres. On se croirait presque dans un film de Claude Chabrol. Tout le suspens est concentré sur la psychologie des personnages et notamment sur la double personnalité de la « victime » que son mari découvre « post-mortem » tout au long du film. Ce qui nous vaut d’ailleurs une jolie scène d’homosexualité féminine entre Margaret Lee et sa copine Anabella Incontrera, deux des plus belles Giallo-Queens que le genre ait glorifié. A noter que, sans que l’on sache vraiment pourquoi, les producteurs baptisèrent ce film lors d’une ressortie en France : « Chaleurs et jouissance ».
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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 11:30

Project0-giallo-king.jpgVictime ou assassin, premier rôle ou second couteau, jeune premier ou vieux pervers, flic idiots ou privé homo, il était temps de rendre hommage à tous ces acteurs qui firent les beaux jours des giallis et permirent à nos nuits d’être aussi blanches que leurs âmes étaient noires…


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JohnSaxon
Né Carmine Orrico le 5 Août 1935 à Brooklyn, ville de New York, il est très tôt attiré par la carrière d’acteur et va étudier l’art dramatique avec Stella Adler avant de pouvoir voler de ses propres ailes. Il commence par jouer les adolescents dans des petites comédies sans grands intérêts, destinées au public du même age, avant de se faire remarquer par le célèbre agent Henry Wilson, qui l’emmènera avec lui à Hollywood (il n’est alors âgé que de 16 ans), lui trouvera le pseudonyme de John Saxon et lui permettra de vraiment débuter sous la houlettes de réalisateurs aussi prestigieux que Blake Edwards, Vicente Minnelli ou John Huston. Mais le garçon en a assez de jouer les éternels seconds rôles (son seul 1er rôle fut celui d’un soldat de la guerre de Corée dans « War Hunt » (1962), un film de série B. En 1963, un réalisateur lui propose (enfin !) le rôle principal dans un film « policier » , « La Ragazza che sapeva troppo » ou il interprète le beau docteur Marcello Bassi qui vient en aide à la pauvre Letícia Román, blondasse écervelée (pléonasme ?), férue de littérature policière qui ne sait plus très bien si elle confond la fiction et la réalité et qui voit des meurtres un peu partout, en général juste avant de s’évanouir... 
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Mario Bava va faire ainsi de lui le premier Giallo King de l’histoire du cinéma, et permettre à sa carrière de devenir véritablement internationale. Désormais John Saxon alternera avec panache aussi bien les seconds que les premiers rôles et ce dans tous les genres (aussi bien Westerns que films d’Aventures ou films d’Horreur). Curieusement ce n’est pourtant pas dans le giallo qu’il connaîtra ses plus grands succès cinématographiques. D’ailleurs il ne revint au genre que 19 ans plus tard, en 1982. Dans « 
Assassino al cimitero etrusco » de Sergio Martino , il interprète un petit rôle, celui de Arthur Barnard, un archégone qui finit le cou brisé des la 15e minute du film. Un film sans grand intérêt. Il vaut mieux relire une bande déssinée d'Alix ou l'on ne sera pas embétté par le fait que l'actrice principale joue comme ses pieds, vu que dans Alix, il n'y a pas d'héroine (non, je le répète encore fois, Enak n'est pas une fille...!).
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La même année (il faut bien rentabiliser le billet d’avion…) c’est Dario Argento qui lui fera jouer le rôle de Bullmer, l'agent litteraire d'Anthony Franciosad dans 
« Tenebrae », petit rôle la aussi puisqu’il finit par être poignardé à peu près vers la moitié du film. 
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Même s’il a tourné dans plus de 190 films, curieusement les deux rôles dont le public se souvient le plus sont celui du karatéka Roper dans « Opération Dragon », où il passe la moitié du film en pyjama blanc (ah, cela s’appelle un kimono, ah bon ?) à coté de Bruce Lee et le rôle du lieutenant Thompson, officier de police qui essaye pendant 1h1/25 d’empêcher Robert Englund de raser de trop près non seulement les murs, mais aussi la moitié de la population d’Elm Street dans le film de Wes Craven « Les griffes de la nuit ».Toujours bon pied, bon œil, John Saxon continue de tourner (2 films prévus en pré-production pour 2008).
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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 23:28
  2e époque : « Sur le fil du rasoir ». (suite)
 

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La Contronatura 1969, réalisé par Antonio Margheriti (Italie / Allemagne) avec Joachim Fuchsberger (Ben Taylor), Dominique Boschero (Margarete), Marianne Koch (Vivian Taylor), Claudio Camaso (Alfred), Helga Anders (Elisabeth), Luciano Pigozzi (Uriat), Marianne Leibl (la mère d’Uria), Claudio Raffaelli (Archibald Barrett), Marco Morelli (Richard Wrigh). Le très riche Archibald Barrett doit rencontrer son avocat d’affaire pour lui remettre les derniers papiers qui le rendront définitivement propriétaire des biens de son défunt cousin, Richard Wright. Il voyage accompagné de son comptable Ben Taylor, de sa femme Vivian, de son secrétaire Alfred et de la femme de ce dernier. Il pleut averse et la voiture s’embourbe. Le groupe se réfugie alors dans un chalet isolé qui se trouve non loin de leur route. Ils interrompent en cela une séance de spiritisme, organisée par Unah, la propriétaire de ces lieux. Celle-ci , en complète transe commence à dévoiler le passer de chacun de ses hôtes.
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Considéré par beaucoup comme le chant du cygne du cinéma gothique italien (dont Antonio Margheriti est un des piliers puisqu’il réalisa «Danse macabre », « La sorcière sanglante », avec Barbara Steele et « La vierge de Nuremberg » avec Christopher Lee), « Contronatura » est une intéressante combinaison entre le giallo, le film d'épouvante clasique et le Krimi pur. Comme dans un roman d'Agatha Christie, tous les personnages ont quelque chose à cacher et le fait de se retrouver coincés dans un lieu clos les oblige à révéler la noirceur de leurs âmes. Le fantôme du défunt Richard qui revient se venger d’outre-tombe empêche, avec cette note un peu trop fantastique, le film d’être vraiment un giallo à100%, mais confirme l’attirance du réalisateur pour les scènes d’homosexualité féminine…Antonio Margheriti réalisera quelques années plus tard un autre giallo (à forte tendance gothique lui aussi) "La Morte negli occhi del gatto"  avec dans les rôles principaux Jane Birkin et Françoise Christophe...
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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 08:39
2e époque : « Sur le fil du rasoir ». (suite)
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L’Assassino fantasma, (L'assassin fantôme),1969, réalisé par Javier Seto, (Espagne/ Italie/), avec Larry Ward (Peter/John), Teresa Gimpera (Denise), Giacomo Rossi-Stuart (Gert), Silvana Venturelli (Annie). John et Peter sont jumeaux. Mais si leur ressemblance physique est telle qu’on a du mal a les distinguer, ils sont aussi différents de caractère que l’on peut l’être. John, qui est très riche, est malade (il souffre d’épilepsie) et a rédigé un testament dans lequel il a volontairement oublié sa femme, Denise, une ancienne danseuse, ainsi que son frère. Denise et Peter, qui sont amants, concoctent alors un plan diabolique : rendre progressivement John fou, en lui faisant croire qu’il a commis un crime, dont Peter est en réalité l’auteur. Mais un événement inatendu vient perturber le bon fonctionnement de leur diabolique machination.
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Glauque et sordide sont les deux sentiments qui ressortent de la vision de cette pauvre co-production Italo-espagnole. Tourné en Espagne, bien loin des fastes esthétiques latinos, rarement un giallo n'aura été aussi mal exploité. Pourtant au départ l’histoire avait tout pour séduire : une machination diabolique mise en place par un couple d’amants très pervers, dont l’un des protagonistes n’est autre que le propre jumeau de la victime. De quoi faire fantasmer plus d’un amateur d’intrigues psychologiques. Hélas le scénario devient très vite confus, la psychologie des personnages n’étant jamais dévelopée, le film traîne en langueur et en longueur, ce qui fait que l’on se désintéresse très vite du film et que l’on rate malheureusement le rebondissement final, aussi original qu’inattendu. Ce film, qui est le dernier de son réalisateur, mort en 1969, est sorti en vidéo en France sous le titre "L'assassin a tué deux fois".
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 18:59
2e époque : « Sur le fil du rasoir ». (suite)

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Una Ragazza piuttosto complicata, 1968, réalisé par Damiano Damiani (Italie) avec Florinda Bolkan (Greta), Jean Sorel (Alberto), Catherine Spaak (Claudia). Alberto a surpris accidentellement une conversation téléphonique entre Greta et sa belle-fille Claudia, conversation ne faisant planer aucun doute sur leur relation plus qu’intime. Intrigué par cet échange verbal amoureux, Alberto essaye de rencontrer Claudia. Il l’invite dans son atelier de peintre et là, ils deviennent amants. Confidences sur l’oreiller, Claudia lui révèle que Greta, la seconde femme de son père, a fait d’elle son esclave sexuelle et qu’elle ne peut se résoudre seule à la quitter. Alberto va alors rencontrer Greta, et la tuer. Mais lorsque Claudia découvre le meurtre, non seulement elle va nier avoir poussé Alberto a commettre un tel crime, mais en plus, elle va le quitter pour en épouser un autre.
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Faire un giallo d’après une œuvre d’Alberto Moravia, n’était pas un pari évident à tenir. Damiano Damiani s’en tire avec tous les honneurs du à son rang. Florinda Bolkan en lesbienne prédatrice est extraordinaire comme à son habitude, bien que la belle Catherine Spaak, dans son rôle d’amante (non religieuse) manipulatrice ne laisse pas sa part au chien. Jean Sorel,quand à lui, pauvre pigeon de la farce pris à la gorge, il ne sait plus très bien à quel sein se vouer. Un très bon giallo psycho. Jean Sorel retrouvera quelques années plus tard la belle Florinda pour un autre giallo très chaud: "Una lucertola con la pelle di donna" du grand Lucio Fulci.
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 18:18
2e époque : « Sur le fil du rasoir ». (suite)
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Omicidio per vocazione (Homicide par vocation) 1968, réalisé par Vittorio Sindoni, (Italie) avec Tom Drake (Inspecteur Gréville), Femi Benussi (Simone), Ernesto Golli (Jeannot), Valeria Giangottini (Colette), Giovanna Lenzi (Rosalie). Oscar Monod est retrouvé écrasé par un train. Etant donné qu’il était garde barrière à la SNCF, la police conclut à un accident de travail. A la lecture de son testament, ses trois filles découvrent que non seulement le vieil homme était très riche (revente d’actions), mais qu’il leur avait caché l’existence de Jeannot, un jeunot un peu simplet, qu’Oscar Monod avait adopté vers la fin de ses jours et à qui il lègue aussi une partie de sa fortune. Fortune que tout le monde touchera en quatre parts égales à la majorité du dit Jeannot, ce qui n’arrange personne, vu que ces charmantes demoiselles ont toutes besoin d’argent très rapidement… Il ne leur faudra pas attendre très longtemps puisque peu de temps après la lecture, le corps du jeune homme est retrouvé lui aussi sans vie près d’une voie de chemin de fer. Suicide, accident ? La police s’empare du dossier d’autant plus rapidement que d’autres meurtres commencent à endeuiller ce charmant petit village français qui était jusqu’alors si paisible…
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Nous sommes encore aux débuts du genre et ce giallo ressemble plus à un « krimi » qu’à un véritable film du genre. Un mort, une histoire d'héritage, un héritier qui débarque comme un cheveux sur la soupe et qui se fait occire.. On se croitait vraiment dans un roman d'Edgard Wallace.Les meurtres sont peu violents et l’on se croirait même parfois dans un épisode de « Derrik » tellement l’action semble particulièrement lente. Heureusement que, de temps en temps, le scénariste fait preuve d’un peu d’imagination et relance l’histoire avec quelques rebondissements assez inattendus . L’occasion nous est donné de voir quelques acteurs et actrices qui feront leurs preuves quelques années plus tard dans le même registre, notamment la belle Femi Benussi. Le film, sortit en Italie sous le titre de « L’Assassino ha le mani pulite » ne laissera pas un énorme souvenir dans la mémoire des amateurs du genre...
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 17:58
2è époque: Sur le fil du rasoir (suite)
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 Più tardi, Claire, più tardi, 1968, réalisé par Brunello Rondi, (Italie), avec Gary Merrill (George), Elsa Anderson (Ann / Claire), Rossella Falk, Adriana Asti, Marina Malfatti, Janine Reynaud, Georges Rivière. George, sa femme Claire et leur fils Robert sont en vacance dans la maison familiale de Cornouailles. C’est l’été, nous sommes en 1910 et rien ne laissait présager un drame. Mais la femme et le fils de George sont assassinés. La police n’a jamais réussit à retrouver l’auteur de ce crime et George n’arrive toujours pas à faire son deuil, d’autant plus qu’il reste convaincu que ces meurtres sont l’œuvre de l’un des membres de sa famille. Aussi organise t’il un stratagème pour démasquer le coupable : ayant renconté Ann, une femme qui ressemble étrangement à sa défunte épouse Claire, il va annoncer aux membres de sa famille qu’il va se remarier prochainement avec elle. Nouvelle d’autant plus surprenante qu’elle déclenche au sein du clan une certaine hostilité. Mais la ou le bât blesse, c’est que George commence à penser qu’il y a en fait peut être plus d’une personne qui serait responsable de l’assassinat de sa femme et de son fils… 
Un giallo très classique, dont l’intrigue se rapproche bien plus d’un « Whodunit » agathachristien que d’un véritable giallo comme on les connaîtra plus tard. Mais il faut bien que jeunesse se fasse !
Le film existe en dvd
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 15:58
Histoire de se mettre dans le bain....

Avez vous remarqué qu'à chaque foisque vous étiez en train de prendre votre bain, vous étiez dérangé? En général le téléphone sonne, quand ce n'est pas le facteur qui apporte le courrier ou l'épicier qui vient vous livrer... Eh bien, dans les giallis, c'est pareil, sauf que là, c'est l'assassin qui frappe à l'huis !
Vous l'avez donc compris, il ne fait pas bon de se la couler douce dans un giallo...
Au fait, reconnaitriez-vous dans quels giallis ces braves filles apprenent la brasse coulée?

1/7-orchids08.JPG 2/Cose-avete-fatto-a-Solange-2.JPG  3/Delirio-Caldo-1.JPG 4/Giornata-nera-per-l-ariete-3.JPG  5/igunane-a-la-langue-de-feu.jpg  6/iledelepouvante003.JPG  7/nude-si-muore-011.jpg  8/perche-strange.JPG  9/ sei-donne-per-l-assasino.JPG 10/Strano-vizio-della-Signora-Wardh-4.JPG

Pour ceux qui seraient restés sur le carreau, la solution :
1/ Sette orchidee macchiate di rosso,  1972,  Réalisé par Umberto Lenzi
2/ Cosa avete Fatto a Solange (Mais qu’avez-vous fait à Solange), 1972, Réalisé par Massimo Dallamano
3/ Delirio Caldo (Au-delà du désir ), 1972, Réalisé par Renato Polselli
4/ Giornata nera per l’ariete (Journée noire pour un bélier), 1970, réalisé par Luigi Bazzoni
5/ L’Iguana dalla lingua di fuoco (L’iguane à la langue de feu) 1971, réalisé par Riccardo Freda
6/ Cinque bambole per la luna d’Agosto (L’île de l’épouvante),1970,  Réalisé par Mario Bava
7/ Nude… si muore, 1968, réalisé par Antonio Margheriti
8/ Perché Quelle Strane Gocce di Sangue sul Corpo di Jennifer ? (Les rendez-vous de Satan), 1972, réalisé par Giuliano Carnimeo
9/ Sei donne per l'assassino ( Six femmes pour l’assassin), 1964 réalisé par Mario Bava
10/ Lo Strano vizio della Signora Wardh (L'étrange vice de madame Wardh), 1970, réalisé par Sergio Martino

 

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24 novembre 2007 6 24 /11 /novembre /2007 18:08

2e époque : « Sur le fil du rasoir ». (suite)
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Nude… si muore, 1968 réalisé par Antonio Margheriti (Italie) ( Michael Rennie (Inspecteur Durand), Mark Damon (Richard Barrett), Eleonora Brown (Lucille), Franco De Rosa (le détective Gabon), Sally Smith (Jill), Patrizia Valturri (Denis), Ludmilla Lvova (Mme Clay). Sur la côte méditéranéenne, un mystérieux meurtrier s’en prend aux pensionnaires d’un collège de jeunes filles. L’inspecteur Durand mène l’enquête, mais il lui faut faire vite car il semblerait en fait que l’assassin vise une personne bien précise…
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Cela commence bien : une jeune femme prends son bain, quelqu’un arrive par derrière, lui place ses mains gantées autours du cou et la noie dans sa baignoire. Puis sort le corps, le place dans une malle, et s’en va tranquillement prendre le train avec, puis un minibus qui va conduire notre assassin et sa malle directement au St Hilda collège, un établissement scolaire de luxe pour jeunes filles riches et snobs. L’assassin remplacerait’il donc une (ou un ?) des professeurs ? Le suspens reste entier jusqu'à la fin. Après la disparition de plusieurs pensionnaires, la police mène l’enquête, mais Jill, une jeune et jolie étudiante décide elle aussi de faire la chasse à l’assassin. Et cela marche assez bien. Les meurtres se succèdent allègrement (certes, ils ne sont pas très violent, mais nous ne sommes encore qu’aux début du genre, Dario Argento n’est pas encore passé par là).On reconnaît le style de Mario Bava qui a écrit le scénario et aurait presque pu signer la mise en scène. Un brin d’érotisme pimente l’action, le film n’est pas dénué d’humour (noir évidemment), les personnages principaux ou secondaires (le play-boy, l’obsédé, la vieille fille, la directrice du collège, la jolie professeur, la petite snob etc.. ) font tous des assassins potentiels. Jusqu’au bout on se laisse mener en bateau . Seule la musique est insoutenable, notamment celle du générique qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celle du feuilleton américain « Batman ».. Le film sortit aussi sous le titre assez racoleur de « Sette Vergini per il Diavolo » (7 vierges pour le diable).
nude-si-muore-dvd-1.jpgLe film est sortit en DVD chez plusieurs éditeurs
pour plus de renseignements, je vous renvoie à Sin(Art, un très bon site
http://www.sinart.asso.fr/?PHPSESSID=d88aaf211f77c1e25d4eb2244d7aecf8&recherche=nude+si+muore&genre=&support=&zone=

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24 novembre 2007 6 24 /11 /novembre /2007 16:49
2e époque : « Sur le fil du rasoir ». (suite)
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La Morte non ha sesso, (Le tueur frappe 3 fois) 1968, réalisé par Massimo Dallamano (Italie) avec John Mills (Inspecteur Franz Bulon), Luciana Paluzzi (Liza Buton), Robert Hoffman (Max Lindt), Renate Kasché (Marianne), Tullio Altamura (Ostermeyer), Carlo Hintermann (Mansfeld), Enzo Fiermonte (Siegert), Loris Bazzocchi (Krüger). L’inspecteur Franz Bulon enquête sur une sombre histoire de trafic de drogue. Au cours de ses investigations, il est amené à rencontrer Franz, un tueur, qu’il va en fait payer pour supprimer sa femme, Liza, qu’il soupçonne de le tromper. Mais tout ne va pas se passer exactement comme l’inspecteur l’aurait souhaité.
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« La morte ha non sesso »
est le second film de Massimo Dallamano qui réussit l’exploit de réunir au générique le grand acteur britannique John Mills (oscarisé l’année d’après pour son rôle dans « Ryan’s daugther »), l’ex Jame’s Bond girl Luciana Paluzzi (« Thunderball ») et Robert Hoffmann, le type même du beau gosse romantique (il débuta sa carrière en devenant l’un des nombreux amants de Michèle Mercier dans la série des « Angélique »). Ce giallo de la première époque reprend une trame scénaristique somme toute classique (un mari trompé s’offre les services d’un tueur pour supprimer l’épouse volage) pimenté d’une touche de nouveauté (le mari est policier, donc normalement insoupçonnable !) Là où le bât blesse (à mort) c'est que Liza est non seulement une ancienne droguée mais aussi la maîtresse du chef du réseau de drogue, qu’elle n’a épousé l’inspecteur que pour mieux l’espionner et être à même de fournir à son amant toutes sortes d’informations vitales pour la sauvegarde du gang. « Le ver était dans la pomme et regardait bouffer Cain...». Franz et le tueur à gages y laisseront leur vie, mais, époque oblige, la morale sera sauve, l’épouse infidèle démasquée, le réseau démantelé. Pour respecter les codes naissants du giallo, les meurtres sont réalisés à l’arme blanche par un tueur « sans visage », tout ganté de cuir noir. L’érotisme, léger il est vrai, est omniprésent, Lisa, maillon central de l’affaire jouant de ses charmes avec son mari, le tueur et son amant pour mieux les manipuler, chacun à leur tour. En somme, tout est réuni pour faire de cette coproduction italo-germanique un giallo assez réussi. 
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